Dis-moi beau pied
ouu t'en vas-tu glisser ?
Sais-tu ouu te poser ?
A la claire fontaine
j'aime aller te baigner.
Sans toi, je saurais ouu poser ma tete.
Tu es mon appui.
Tu sens la terre.
Et tu me montres le chemin de la vie.
Apprends-moi à penser par mes racines
Enseigne moi les sensations.
Guide mes pas vers l'aventure.
Enchante-moi de danses et de voyages.
Emmène-moi dans les étoiles.
Tu sais rebondir, avancer , reculer pour mieux sauter.
Viens, pied, courons du matin au coucher.
Par toi, mon corps et léger
et ma tête respire.
Viens encore sentir le sable et l'eau
et même marcher sur le feu,
trépigner de colère,
piétiner les bêtises ou sauter de joie.
déguster les émotions, relier les éléments.
Comme j'étais ignorante quand je te laissais tranquillement
enfermé dans une chaussure.
C'est fini : désormais je te libère et partout je te suivrai.
Je t'appellerai Piédestal, car je te vénère.
Ô mon pied,
merci d'exister !
Dis-moi beau pied
où t'en vas-tu glisser ?
Sais-tu où te poser ?
A la claire fontaine
j'aime aller te baigner.
Sans toi, je ne saurais où poser ma tête.
Tu es mon appui.
Tu sens la terre.
Et tu me montres le chemin de la vie.
Apprends-moi à penser par mes racines
Enseigne-moi les sensations.
Guide mes pas vers l'aventure.
Enchante-moi de danses et de voyages.
Emmène-moi dans les étoiles.
Tu sais rebondir, avancer, reculer pour mieux sauter.
Viens, pieds, courons du matin au coucher.
Par toi, mon corps est léger
et ma tête respire.
Viens encore sentir le sable et l'eau
et même marcher sur le feu,
trépigner de colère,
piétiner les bêtises où sauter de joie.
Déguster les émotions, relier les éléments.
Comme j'étais ignorante quand je te laissais tranquillement
enfermé dans une chaussure.
C'est fini : désormais je te libère et partout je te suivrai.
Je t'appellerai Piédestal, car je te vénère.
Ô mon pied,
merci d'exister !
Ouvertes, vous accueillez.
Mains fermées dissimulent un secret.
Tendues, vous implorez.
Jointes, vous vous recueillez.
Le célébrant impose les mains pour nous consacrer.
L'homme demande la main de sa future épouse.
Je pose les mains sur toi et l'énergie circule.
Mais si je mets la main sur toi je t'attrape,
et lorsque tu tombes entre mes mains, je te domine.
Poings fermés, vous rassemblez ou menacez.
Le garçon boxe, la fille tape et griffe.
Doigts tendus : menacent, règlement et soulignent,
mais également orientent, indiquent, montrent la lune ou le chemin.
Pouvoir des mains de créer, de protéger, de détruire ou d'anéantir, d'aimer ou de haïr.
Mains d'acier ou doigts de fée.
Je regarde les mains des autres, toutes semblables et pourtant si différentes dans leur forme, leurs couleurs. Souples ou raides, expressives ou inertes, mobiles ou figées, colorées, volumineuses, denses, veinées, lisses ou fripées : elle me racontent la vie de chacun et j'imagine tous les contacts qui peuvent naitre de ces mains : frôlements, tapotements, caresses, pétrissages, frictions, pressions... et je je m'émerveille du langage des mains - langage des sourds, aveugles - langage universel, signes et symboles qui me révèlent mieux que des paroles.
Et moi, face à mes choix, mes affrontements, je me pose la question de mourir à mon passé, de faire des deuils ou d'inventer mon existence, d'en être l'acteur. Bien sur je risque de souffrir si je m'attache mais si je ne m'attache pas, ma vie perd en profondeur et en intensité.