Au sein d'un capitalisme sans issue s'esquissent lentement, en de multiples endroits de la planète, les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine. Ce sont peut-être les prémices du futur, qui émerge et s'organise.
Quand un groupe de citoyens se saisit de la gestion d'un bien commun, celui-ci est au final mieux administré que par une entreprise privée ou un organisme public car il est géré avec pour seul objectif le bien de tous.
Nous ne sommes pas que des consommateurs, nous sommes avant tout des citoyens.
Aujourd’hui, les gens vivent mal, parce qu’ils sont conditionnés à se concurrencer entre eux. Alors, prendre soin de soi, prendre soin de l’autre et prendre soin de la Terre sont trois changements d’attitude qui interagissent ensemble et créent des cercles vertueux.
« Nous entrons dans une nouvelle époque et c’est le moment de se rassembler et d’agir. De savoir que nous pouvons compter les uns sur les autres. Cette communauté qu’on bâtit, c’est elle qui nous protégera de tout. C’est cela, le message d’espoir : au lieu de nous plaindre, agissons ensemble. »
« Un jardin communautaire, ce n’est pas seulement produire de la nourriture, c’est construire du vivre-ensemble. »
Le site Duolingo permet d'apprendre une langue et compte plus de 120 millions d'utilisateurs p 104
Sans jamais avoir entendu parler des Omega 3, ces villageoises savent que les graines de lin qui en sont riches sont bénéfiques pour la santé p 129
quelle est l'utilité d'une maison si vous ne pouvez pas l'installer
sur une planète vivable ? Henry David Thoreau p 219
Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue
Victor Hugo p 277
Nous entrons dans une nouvelle époque et c'est le moment de se rassembler et d'agir.
De savoir que nous pouvons compter les uns sur les autres
Cette communauté qu'on bâtit, c'est elle qui nous protègera de tout.
C'est cela le message d'espoir :
au lieu de nous plaindre, agissons ensemble
p 59
Ce rapport spirituel à la terre impose de vivre en harmonie avec elle et rend inconcevable tout usage mercantile de ses ressources : commercialiser l’eau est aussi inimaginable que de vendre l’air qu’on respire.
Le siècle qui commence, lui, verra peut-être une reprise en main par les habitants, au sein de structures cogérées qui offrent l’avantage de palier les déficiences du secteur public tout en évitant l’intervention du privé, pour lequel l’eau n’est qu’un marché lucratif. L’enjeu de cette réappropriation par la collectivité est aussi de mieux responsabiliser ceux qui l’utilisent.