Yeruldelgger, tome 2 : Les temps sauvages

J'avais beaucoup aimé la première apparition de Yeruldegger et j'attendais avec impatience sa 2ème aventure. Hélas, j'ai été très déçu par le côté super-héros et les situations exagérées qui m'ont cette fois (même si ces 2 caractéristiques étaient déjà présente dans le 1er) beaucoup plus agacé. Certes, il reste l'originalité du cadre (la Mongolie pour une grande partie du roman, ses yourtes ...) mais les situations, les dialogues, l'omniprésence du mysticisme ... m'ont considérablement gâché la lecture. Une déception.

Déçue par ce 2ème tome, j'avais franchement apprécié le tome 1 et ici j'ai trouvé que le récit était confus, Yeruldegger souvent à côté de la plaque, sans parler d'Oyun sa coéquipière qui paraît juste bonne à dégainer plus vite que son ombre et à coucher avec un imbécile pour se retrouver à être torturée une fois de plus. Solongo et Gantulga sont quasi inexistants alors qu'ils apportaient humour, vivacité et humanité au récit. Bref, dommage, j'espère que le 3ème est plus réussi.

Quand Yeruldelgger est sorti en poche, je n'arrêtais pas de le voir partout, mais le polar de Ian Manook ne me tentait pas franchement. Alors quand j'ai découvert que je devais lire la suite, Les temps sauvages, je n'étais pas super emballée. Et encore moins, parce que je ne connaissais pas l'intrigue du premier tome des aventures de Yeruldelgger et Oyun – je déteste prendre l'histoire en route, on ne comprend pas tout, et si le roman s'avère excellent, on réalise qu'on vient de se flinguer une série. Bref, tout ça pour dire que j'ai un peu traîné des pieds pour commencer ce roman.

Mon sentiment est assez mitigé concernant Les temps sauvages. J'ai aimé découvrir la culture, je n'avais jamais lu de roman dont l'intrigue se déroule en Mongolie. J'ai aussi beaucoup aimé les passages avec Oyun, l'adjointe de Yeruldelgger.

Il m'a fallu un peu de temps pour me sentir à l'aise dans cette lecture, trouver mes marques et avoir les réponses aux questions que soulève la lecture d'un second tome sans avoir lu le premier. le style est très agréable, dense, fouillé. On a l'impression d'y être.

En revanche, je n'ai pas été séduite par l'intégralité du roman, notamment tous les passages en France. Finalement, je préfère la neige et le froid d'Oulan-Bator.

J'étais contente de cette découverte, Ian Manook a vraiment une belle plume. Ma préférence va donc à ce roman.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..

Pas vraiment envie de lire ce livre, mais rien d'autre à me mettre sous l'oeil, alors...

Globalement, une assez agréable surprise et une pointe d'agacement. Bon, d'accord, plusieurs pointes...

L'assez agréable surprise d'abord : la découverte d'un pays en vogue depuis quelques années, tiraillé entre ses traditions ancestrales, son expérience soviétique et l'appel de l'Occident. J'ai trouvé ce contexte très bien restitué. J'ai aimé les personnages, un peu caricaturaux parfois, un peu figés et poussés dans leur logique mas globalement attachants (pour les "gentils" parce que les "méchants" sont vraiment méchants!). J'ai adoré les aspects culinaires! Que ce soit la cuisine mongole ou la cuisine normande, j'ai trouvé les descriptions de l'auteur appétissantes ou répugnantes à souhait!

Les pointes d'agacement maintenant : un côté un peu étalage de culture générale, surtout dans la première partie, on a l'impression que l'auteur se fait plaisir, des retournements de situation parfaitement improbables, une violence systématique, et un dénouement d'intrigue assez décevant.

Un peu déçue , j'avais beaucoup aimé le précédent Yeruldelgger, je me suis perdue un peu, retrouvée, mais un bon polar quand même !

Je me réjouissais, sans doute trop, de retrouver Yeruldegger, ce commissaire mongol, intègre dans une police et un pays corrompus.
Ce livre m'a déçue, malgré quelques passages et personnages appréciés, particulièrement le professeur veillant sur son musée avec son yack blanc, ainsi que Zarza, flic ferroviaire et son partenairede hasard Soulniz, journaliste...
Les femmes continuent à jouer un grand rôle au milieu d'hommes hyper violents. Solongo, la compagne de Yeruldegger, légiste, lance un des fils de l'enquête en reconnaissant, lors d'une autopsie, un personnage du livre précédent ; l'auteur la maintient dans un rôle déterminant, apaisant et ancré dans la culture. L'enquêtrice Oyun, en revanche, apparaît peu crédible dans
son histoire d'amour.
Il m'a semblé que la trame était trop visible dans cette enquête qui va dévoiler un trafic, à la fois d'enfants exploités vers l'Europe, et de marchandises vers l'Asie. le roman s'échappe donc, contrairement au précédent, de la Mongolie...et je crois que ces incursions en France et en Russie sont une des causes de ma déception. hasardeuses

J'ai largement préféré le 1er ( Yeruldelgger). Celui-ci est plus confus avec trop d'invraisemblances pour dénouer des situations où les gentils ( pas toujours si gentils que ça d'ailleurs ) se sortent de situations périlleuses .

2 ème volet des aventures de Yerudlegger, policier mongol, de plus en plus désabusé mais toujours autant épris de justice.
On démarre l'histoire par 2 scènes de crime distinctes, le meurtre d'une prostituée, amie du héros et la disparition de 2 enfants. Après tout se complique. On passe de la Mongolie, à la Russie et enfin à la France. le tout sur fond de complots politiques dirigés par les différents services secrets et leurs agents surdoués avec ou sans couverture.
le premier livre surprenait par la découverte de la Mongolie avec ses traditions, ses coutumes et sa géopolitique, chose qu'on a évidemment perdu lors de cet épisode.
Reste un bon polar classique, un bon page turner, un bon moment de lecture mais qui ne vaut pas la bonne surprise du premier.
petite mention spéciale pour les descriptifs des spécialités culinaires normandes.

Et une deuxième lecture pour le challenge de novembre pour la Ligue de l'imaginaire :
Les Temps Sauvages de Ian Manook.

Un an après les aventures de Yeruldelgger, Altantsetseg alias Colette est retrouvée assassinée au Mongolia, hôtel de la capitale.
En parallèle , à 500 km d'Oulan-Bator , Oyun enquête sur un cavalier mort retrouvé sous un Yack...
Et Yeruldelgger avec le professeur Agop Boyadjian , en plein massif de l'Otgontenger se demande comment décrocher un mort de la falaise...
Sur ce, Yeruldelgger est emmené manu militari par la Police des Polices qui le soupçonne du meurtre de Colette...

Ce deuxième opus est intéressant, voire captivant ne serait ce que pour toute la géopolitique de la Mongolie avec les frontières "passoires" avec la Russie et la Chine.
Les personnages sont toujours aussi attachants même si Yeruldelgger est moins présent dans cet opus.
Mais pour ma part , même si j'ai apprécié ce deuxième tome , le côté plus roman d'espionnage que polar, m'a un peu déçue.

Un peu déçu par cette suite à Yeruldegger. Trop James Bond, trop gros ....j'ai moins apprécié c'est vrai, ce 2 eme opus. On verra ce que donne le 3ème. Mais je vais laisser passer un peu de temps 😊