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3,75

sur 950 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Les temps sauvages", la deuxième enquête de Yeruldelgger, est dans la lignée du premier livre de de Ian Manook.

Malgré un yeruldelgger un peu moins présent au profit des autres personnages et une fin un peu rapide à mon gout, on accroche très rapidement à l'enquête et on s'attache aux différents protagonistes.

La galerie de personnage est intéressante comme dans le premier opus et on découvre toujours certains aspects de la culture mongole au fil des pages, ce qui rend la lecture très agréable.

Un bon roman policier que je recommande sans hésiter. A noter qu'il est nécessaire de lire la première enquête pour comprendre certains éléments du livre.
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J'ai adoré ce polar qui comme le précédent se déroule en Mongolie.
Tout y est : les personnages très attachants, des paysages à couper le souffle, le grand froid et lutte pour y survivre (sans oublier les loups), polar politique, vengeance personnelle, amours, plats culinaires traditionnels et hospitalité, politique post soviétique, contrastes des traditions et du modernisme …
Je me suis perdue pendant quelques pages dans la complexité des affaires mais les immenses steppes glacées m'ont vite rafraîchi les idées.
Un polar très complet et très dépaysant.
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Un polar original en ce qu'il se situe au milieu des steppes de la Mongolie, ce qui en fait peut-être tout l'intérêt. Pour le reste c'est un polar agréable mais sans réelles surprises, quelques fois un peu emberlificoté.
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En Mongolie, les hivers peuvent être très froids avec des températures extrêmement basses et c'est dans de telles conditions qu'un yak est retrouvé écrasé sur un cavalier et son cheval en pleine steppe ; morts tous les trois, Oyun est sur place pour enquêter. de son côté, Yeruldelgger se trouve au glacier d'Otgontenger où un fémur humain a été découvert. Mais l'assassinat de Colette, une de ses amies, et la disparition du fils de cette dernière va lancer Yeruldelgger dans une sombre enquête pour retrouver le meurtrier.
Et bien, quelle balade, l'auteur nous fait visiter un bout de France avec Zarzavadjian, un ancien barbouze devenu flic mais aussi, nous fait faire un petit tour en Russie, en Sibérie et un bon bout en Mongolie, avec un Yeruldelgger au bord de la crise de nerfs, un flic mongol que je découvre pour la première fois. Bon, c'est le 2nd tome que je lis ici et je l'ai ressenti car il y a beaucoup de références au tome précédent et il serait bien plus judicieux de les lire dans le bon ordre.
L'auteur met beaucoup en avant les problèmes environnementaux que connaît actuellement la Mongolie : la pollution des sols à cause de l'activité minière, l'exode massif de la population mongole vers la capitale qui a des infrastructures insuffisantes pour les accueillir, la pauvreté... Pour être franche, des problèmes dont je ne connaissais pas l'existence ! Et il est aussi question de l'influence soviétique laissée sur le pays.
Et puis, les protagonistes mangent beaucoup dans ce livre, victuailles françaises et mongoles. Spécialités mongoles inconnues pour beaucoup et qui ne me donne pas forcément envie d'y goûter. Je pense au thé avec beurre rance et farine ou aux yeux de chèvre. Mais c'est peut-être très bon qui sait !
Même si j'ai été un peu perdue avec tous ces flics, militaires, agents secrets et autres, j'ai aussi perdu le fil de l'histoire parfois mais il reste un roman policier vraiment dépaysant et complexe avec des personnages tous aussi intéressants les uns que les autres et qui m'a permis aussi d'en découvrir davantage sur la Mongolie actuelle et sa culture.
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Je me suis immergée avec toujours autant de plaisir dans l'hiver Mongol de ces "temps sauvages", dépaysement assuré même si dans cet opus l'auteur nous fait faire un petit crochet par le port du Havre.Les personnages sont toujours aussi intéressants et Yeruldelgger devient de plus en plus borderline ! Vivement la suite...
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Ça commence avec un empilement de cadavres dont un cheval, un yack.
Puis, survient forcément un autre cadavre qu'un gypaète surnommé Voltaire dépiaute tranquillement en haut d'une montagne inaccessible pour le moment (nous sommes en hiver).

Et me voici  replongée en Mongolie grâce à l'excellent Ian Manook pour ce deuxième opus.
Après Yeruldelgerr,  l'unique livre policier rendant hommage à la terre de Genghis Kahn, Les temps sauvages prend les mêmes (ou ce qu'il en reste) et  continue ses pérégrinations politico-mafieuses. On suit le commissaire caractériel, courageux, violent....   dans nombre de tracas mongoles actuels. Entre jeunesse désespérée, magouilles, ripoux, armée intriguante et certains  méchants toujours pas morts, le récit  est menée énergiquement, férocement. Encore plus peut être que pour le précédent roman.

L'écriture incisive et touchante à la fois nous permet d'apprécier le don de Manook pour inclure des dialogues intelligents et percutants dans une histoire policière mais avant tout humaine.

Hélas,  les dédales policiers de yeruldelggerr en "pays pourri et corrompu" m'ont un peu fatiguée en milieu de roman, mais je me suis ressaisie, notes à la main pour ne plus m'emmêler les neurones entre les noms mongols et arméniens.

Certes, l'optimisme n'est pas la vedette de ce livre d'actions, concentré d'aventures et de dénonciations de situations économiques catastrophiques pour les pays sortant du joug communisme. La Mongolie se construit ainsi dans le chaos et le désordre d'une ruée vers un meilleur futur.

Mais ce policier nous donne également au final certaines leçons de vertu, parce qu'on y prône entre les enquêtes, les courses poursuites et les affrontements, le courage, la ténacité et le désintéressement.

Ce sont là les qualités dont peuvent à coup sûr s'enorgueillir Yeruldelgerr et sa bande de fidèles.
A suivre avec La mort nomade.

Maintenant, j'aime bien la Mongolie !


Lien : http://justelire.fr/les-temp..
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Bien agréable de retrouver yeruldelgger. Bon bien sûr il n'y a plus cette surprise d'une intrigue policère en Mongolie. Mais retrouver les personnages principaux et les décors du pays est bien agréable.
Ian Mannook s'est un peu calmé sur les descriptions sordides (mutilations et autres découpages en morceaux).
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Un polar noir, très noir, et plutôt efficace ; étonnant également, on en trouve pas tant que ça qui se déroule en Mongolie.
Les personnages sont à l'aune de leur environnement, de fortes personnalités qui démêlent un trafic sordide sur un fond d'intrigues politiques pour accéder au pouvoir.
Si le fil de l'histoire est assez classique, c'est un roman original, dépaysant, l'occasion d'appréhender différemment la Mongolie.
Oulan-Bator, deuxième ville la plus polluée du monde, s'agrandit avec des quartiers parfois bricolés de yourtes, parfois étincelants de tours pour nouveaux riches, l'exploitation minière laisse des paysages ravagés et des populations déchirées, un monde en plein changement, rien de bien réjouissant me direz-vous, pourtant la plume de Ian Manook est suffisamment talentueuse pour nous donner envie d'y aller.
Un bon moment.
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Un polar instructif et prenant : "Les Temps Sauvages" de Ian Manook, chez Albin Michel et Livre de Poche.

Le pitch : Tandis que l'inspectrice Oyun est dépêchée sous le blizzard de la steppe mongole suite à la sinistre découverte d'un empilement de cadavres tombés du ciel, Yeruldelgger doit quant à lui se rendre dans le massif de l'Otgontenger où un conservateur de musée et grand adepte de la philosophie des Lumières voit les gypaètes se repaître des os d'un corps coincé dans une falaise, pendant que sa compagne, la légiste Solongo, reçoit le corps d'une femme égorgée, qui n'est autre que Colette, une prostituée que Yeruldelgger connaissait et qui conduit à son arrestation par la Police des Polices... le décor est planté, et les enquêtes qui, en apparence, n'ont aucun lien entre elles, peuvent commencer...

Reçu dans le cadre de la sélection de Juillet du Prix des Lecteurs du Livre de Poche (polar), c'est avec plaisir et curiosité que je me suis plongée dans ce deuxième volet des aventures de désormais réputé Yeruldelgger.

L'auteur nous plonge ici au coeur d'une enquête dense et complexe, menée tambour battant à travers la Mongolie, en passant par la France, la Chine et la Russie. Richement documenté et servi par des descriptions aussi foisonnantes que sidérantes de réalisme, le dépaysement est total dans cette Mongolie où la pollution n'a d'égale que la corruption, tiraillée entre les traditions millénaires de ses nomades des grandes terres extrêmes et la modernité latente dans certains coins de la capitale Oulan Bator, d'où la jeunesse peine à trouver sa place et cherche bien davantage à fuir. Voyageant ainsi au fil de l'intrigue bien construite et pleine d'humour en dépit d'une violence omniprésente, le lecteur vogue ainsi de rebondissements en rebondissements avant d'aboutir à un dénouement plutôt inattendu.
Remarquablement bien décrits, l'auteur a su doter chacun de ses personnages d'une réelle épaisseur, que ce soit Yeruldelgger, flic blasé et cabossé par la vie, à la fois bourru, teigneux et intègre, respectueux des traditions mais prêt à tout pour mener son enquête à son terme, ou encore sa coéquipière Oyun, jeune femme pleine de courage et de volonté, symbole de modernité autant que de fragilité, ou encore Zarza, ce flic français intuitif mais fâché avec les méandres procéduraux. Les autres personnages, et notamment les enfants tels que Ganshu, Batulga ou encore Saraa, ne sont pas en reste et se révèlent aussi intéressants qu'attachants.
L'écriture est agréable et scénaristique, les chapitres courts soutiennent un rythme nerveux et haletant, ce qui rend la lecture d'autant plus plaisante et captivante.

En bref, un polar exotique et exaltant, à découvrir !
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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"YeruldelggerLes Temps Sauvages" de Ian Manook - La chronique de bruits et de fureur !

Yeruldelgger revient et il n'est pas content ! Mais l'est-il jamais ? Il faut dire que Ian Manook ne le ménage pas et c'est un océan verglacé d'ennuis qu'il va se prendre dans la gueule ! Et ça, ça fait mal ! Et ça met en colère. La boucle est bouclée.

Colère rime avec Yeruldelgger et n'y voyez pas de hasard tant ce trait d'esprit lui colle divinement à la peau. Et c'est évidemment ce qui fait le charme de ce personnage loin d'être un lisse enquêteur.

Avant toute chose, je ne vous conseillerai pas la lecture des "Temps Sauvages" si vous n'avez pas lu le premier Yeruldelgger. Ce serait "péché" comme dirait ma grand-mère. Vous perdriez le sel des personnages et manqueriez leur évolution.

D'autant que le bras droit (dit-on la brasse droite quand il s'agit d'une femme ?) de Yeruldelgger, Oyun, monte en puissance et se taille une grosse part du gâteau. Ooooh c'te couverture Ian, elle ferait fondre les glaciers de Mongolie... Si t'as le 06 de la dame, fais passer ! (Mais non j'l'ai pas dit...).
C'est d'ailleurs le personnage le plus attachant, celui qui évolue le plus, moins manichéen que Yeruldelgger, celui auquel on va vite s'identifier, trembler, veiller tard la nuit jusqu'à ce qu'elle rentre à la maison.
D'ailleurs Yeruldelgger et Oyun représentent bien le véritable choc des civilisations (et de générations) sur l'évolution de la Mongolie. Ce sont deux Mongolies qui s'affrontent, celle du passé et des traditions de Yeruldelgger et celle d'Oyun qui veut se tourner vers le futur, profiter d'une nouvelle aube et voir le pays émerger et vivre sa modernité.

Mais dans ce deuxième volet, Ian Manook outrepasse les frontières de la Mongolie et étoffe son univers. En effet, l'adjonction d'un nouveau personnage venu de l'hexagone va enrichir considérablement le récit. Voilà pour le renouvellement et éviter l'écueil de la redite.
La force d'un Manook, et on le retrouve aussi dans sa saga jeunesse "Tarko", est de jouer avec les symboliques du Pulp, de s'en approprier les ingrédients pour en épicer ses histoires. La Communauté du Septième Monastère de Shaolin qui s'est occupée de l'éducation de notre mongol préféré et qui le surveille toujours d'un oeil bienveillant en est le bon exemple. Un brin de mysticisme bienvenu qui ajoute de la densité au récit.

Ah mais vous le sentez ce souffle sauvage et frigorifiant venu des steppes mongoles ? Ce souffle qui s'infiltre insidieusement le long de votre échine, provoquant picotements et engourdissement de vos membres ? Ian Manook arrive à faire plus grand, plus fort, plus puissant avec ce deuxième volet de l'irascible commissaire mongol.

Ce roman est dangereux car il va vous mener au bout de l'apoplexie ! Action, rebondissements, trahisons, amour, en voilà un cocktail sauvage et détonnant.
La plume de Manook est puissante, un véritable yack du mot. Fonceuse et frondeuse mais à la fourrure épaisse et réconfortante.

D'autant que le final en apothéose ne peut que t'enjoindre de pleurer à genoux pour quémander une suite ! Ça tombe bien c'est pour dans deux mois ! Un Yeruldelgger ou je fais un malheur ! 4/5
Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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