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Citations sur Le Sillon (110)

Un homme qui baptise son journal Le Sillon devait probablement avoir en tête la parabole du semeur. Les graines qui tombent de la main de Jésus sur le bord du chemin ou sur les pierres sont perdues, mais celles qui sont tombées sur de la bonne terre ont donné des fruits : l'une cent, une autre soixante, une autre trente.

Voilà Agos, le terreau où a pu pousser quelque chose plutôt que rien.
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" Nous sommes fatigués de vivre au pays des colombes mortes. "
Je crois qu'une fois que la peur s'est installée, il n'y a plus qu'à partir.
Si je suis restée jusqu'à maintenant, c'est que j'ai un passeport Bulgare, je savais que je pourrais partir quand j'en aurais assez.
Sourire ironique, cruel, amer, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'ils vont tout détruire .
Et ce ne sera pas la première fois. Ici, l'histoire est un éternel recommencement , on a la culture de la "Tabula Rasa," un champ de ruines......
Ils ne laisseront rien subsister de l'Istanbul que nous avons connue....."
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On apprend l'attentat du Reina, qui fait trente neuf morts dans une boîte de nuit huppée, sur le chemin du retour à Istanbul. Notre appartement est lui aussi plongé dans le noir. Metin qui est de permanence auprès de ses clients étrangers s'installe devant son ordinateur, répond aux vœux de bonne année sans gâcher l'ambiance, n'osant pas dire qu'il s'éclaire à la bougie, que son téléphone portable pallie la défaillance de la connexion internet, et qu'ici on compte les morts de l'autre côté du Bosphore.
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Sourire ironique, cruel, amer, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'ils vont tout détruire. Et ce ne sera pas la première fois. Ici l'histoire est un éternel recommencement, on a la culture de la tabula rasa ; tout se reconstruit toujours sur le champ de ruines de l'ère précédente. Ils ne laisseront rien subsister de l'Istanbul que nous avons connue... Je ne sais que répondre.
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Si l'on suppose que la haine vient de la peur qui vient de l'ignorance de l'autre, il suffit d'éducation pour que nous vivions heureux ensemble, épanouis en pleine intelligence, pour les siècles des siècles, amen.
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la vérité est une cause perdue pour nous : c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon: même si vous jouez selon les règles, le pigeon va renverser toutes les pièces et finalement chier sur le plateau, vous laissant gérer le bordel. Soyez prévenus. Depuis quinze ans, nous jouons aux échecs avec un pigeon en Turquie, et maintenant nous n'avons même plus d'échiquier.
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Ne sois pas si sûre de ce que tu sais d'Istanbul, tu ne connais que nos quartiers mais essaie de sortir de Kadiköy un peu. On est tellement minoritaires.
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mon principal client est à Dubai – tout ce qui a du fric est à Dubai, non ? – cette espèce de faux pays sans culture qui se prend pour le maître du monde.
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"On en est arrivé au point, en Turquie, où le simple fait de plaider pour la paix est considéré comme un délit"
Demirtas
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Le président Erdogan passera au moins à la postérité pour ce bon mot, « la démocratie, c’est comme le tramway : quand on est arrivé à destination, on en descend ». On ne pourra pas dire qu’on n’avait pas été prévenus.
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