On sait d’ailleurs aujourd’hui que, même chez les animaux, le dressage par l’interdit et la punition (conditionnement aversif) est beaucoup moins efficace que le dressage par la récompense (conditionnement opérant).
dans l'exercice du pouvoir, par la force comme par la séduction, il y a une incontestable jouissance, jouissance à assujettit l'autre, à en faire un objet de satisfaction pulsionnelle. La pulsion ne connaît pas l'altérité, elle n'agit qu'à son profit. Alors que le pouvoir est source de jouissance, l'autorité impose la frustration. Pour masquer cette jouissance, celui qui jouit du pouvoir voudrait obtenir en prime de celui qui le subit une reconnaissance d'autorité comme garantie de sa bonté ou de sa légitimité ! C'est pourquoi on ne peut pas comprendre l'autorité par le haut : la demande d'autorité est toujours suspecte. Pour comprendre l'autorité, il faut la regarder du point de vue de celui qui non pas se soumet mais obéit, et qui par là augmente l'autre d'une reconnaissance d'autorité.