J'avais été particulièrement séduit par
Face Mort sorti fin 2020, qui mêlait juste ce qu'il faut de barbouzerie, de forces spéciales et d'enquête haletante, pour que je saute sur ce nouveau roman. Je dis nouveau roman, mais il s'agit en réalité d'une réédition retravaillée par l'auteur de
Cognitum paru en 2016 chez
Philippe Rey sous pseudonyme.
On retrouve la capitaine Maxime Barelli, ses missions secret défense, son tempérament sanguin et sa prédilection pour la transgression des règles, qui pousseront le général Othar à l'obliger à voir un psy pour rester opérationnelle.
En parallèle, le lieutenant Yann Braque de la PJ parisienne enquête sur une mort pour le moins surprenante, celle d'une adepte d'un jeu sexuel en ligne dont le cerveau a littéralement implosé lors d'une session. Ce décès et les autres qui surviennent dans le sillage de son enquête le mènent vers Vivalia, une multinationale basée en France qui s'est spécialisée dans l'augmentation cérébrale et revendique déjà plus d'un milliard de cerceaux connectés.
Alors qu'une unité de para est assassinée en Afrique par des tueurs silencieux au crâne déformé, laissant envisager une chirurgie cérébrale, les enquêtes de Barelli et Braque vont se percuter et les pousser à travailler ensemble pour arrêter cette machine infernale.
On retrouve dans ce roman quelques uns des ingrédients des très bons thrillers qui m'ont fait penser à du
Chattam et du Grangé. Si j'ai globalement apprécié ma lecture de ce polar technologique, j'ai souvent trouvé l'intrigue cousue de fil blanc et été moins convaincu par les rebondissements du récit et son aspect science-fiction..
🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.