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Citations sur Bienvenue dans le monde réel (7)

J'étais mort.

Je ne me souviens plus comment, mais je suis rentré, je suis rentré dans mon corps, on m'a assisté d'une manière ou d'une autre, mais on m'a assisté, et le retour était pire que le départ, car la douleur était fulgurante.
Cette douleur s'est peu à peu atténuée au bout des 15 jours de perf, je me souviens que j'étais complètement hagard en disant au médecin que je ressentais tous mes nerfs dans mes mains, il a appelé cela de la dyskinésie, j'avais mal, je n'étais donc pas mort...
suffisament de distance avec tout ça, oui , j'étais mort...
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La magie n'existe pas
(le dieu des fourmis)

«La magie n'existe pas », m'avait-on dit.
«La magie est une invention des vieilles femmes pour faire peur aux enfants. La magie, c'est de belles histoires pour créer de jolis films à Hollywood... Rien de tout ça n'est possible dans la réalité...»
Oui, je me souviens de ces mots. Ma grand-mère me les avait dits quand j'étais enfant. Le mot était lâché : la réalité.
La réalité, c'était les hurlements sempiternels de mes parents, à rendre fous nos propres chats. Oui, nos chats étaient tellement terrorisés par la violence des parents qu'ils étaient redevenus sauvages...
Un monstre sans cœur, tel était mon père.
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Le poète et le traqueur.

Le poète cherche par ses mots à toucher le cœur, l'âme et l'émotion de l'autre. Le traqueur, lui, froid et instinctif, il traque la faute.

Quand le poète voit dans la fleur un message tendre envoyé par les fées, le traqueur, lui, signifie au poète qu' « envoyé », dans ce cas, prend un e et un s, mais il oublie par ce fait d'être ému par les mots.
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Le fils de l'assassin

Je suis le fils de l'assassin
Le fils de l'assassin
Sans scrupule et sans vergogne
Il tue psychiquement tout ce qu'il rencontre
et s'en va gaiement à d'autres occupations

Je suis le fils de l'assassin
Celui dont on remarque le père
Oh comme ton père est beau et fort
Être le fils de « m'a-t-on dit ».

Je suis le fils de l'assassin
Combien de vies a-t-il ruinées ?
Impuni car trop adaptable
Séducteur, il s'en tire toujours.

Je vis dans son ombre
Car je suis le fils de l'assassin
Personne n'est jamais venu à mon secours
Le fils d'un assassin.

L'assassin s'est retourné contre son fils
L'assassin n'a pu tuer son fils physiquement
L'assassin a tué son fils psychiquement
Il lui a hurlé dessus, si fort, que son fils a perdu sa vie

Et il est parti sans vie vers ailleurs
*Le fils reconstruit sa vie doucement
Loin de son père meurtrier
Et pour son fils oublié,
En otage, le grand-père, il prend.
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Préface

Lorsque j'ai découvert Frédéric Marcou, il m'a de suite séduit avec l'un de ses textes. L'homme se décrit comme « écrivain par envie, goût et passion » et cela se ressent dans sa manière d'écrire. J'avais fortezment apprécié le poète, et ce recueil d'inventions nous dévoile une autre facette du talent de l'auteur.

M83
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Un peu plus grand...

On dit souvent qu'écrire c'est mettre son âme sur le papier. Mon âme à moi est celle tourmentée d'un être blessé, blessé par la violence des hommes. Les paroles d'une chanson disent : « You can break the body but you can't break the soul ». J'ai appris à mes dépens que ces paroles étaient fausses. On peut briser l'âme d'une personne aussi facilement que l'on peut briser son corps. Et, pour réparer l'âme d'une personne, je ne connais aucun médecin compétent. Vous allez me dire : comment peut-on briser l'âme ?
Eh bien... c'est assez simple. Il suffit d'un peu de fureur violente, de cris psychiques comme on les appelle. C'est un art très sournois : apprendre à terroriser les personnes par la voix, rien que la voix. Quand une personne se met à hurler de fureur devant vous, votre âme quitte votre corps aussi facilement que le ferait un ballon emporté par le vent.
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Dans ma cour, il y avait deux sortes de fourmis : les rouges et les noires, mes préférées. Les noires formaient de petits monticules pour la fourmilière. Les rouges, elles, je les aimais moins, car les fourmilières étaient plus cachées. En observant leur comportoment, j'ai constaté que, souvent, elles se livraient bataille. Quand une noire avait le malheur d'entrer dans le territoire des rouges, elle était sauvagement écartelée. Et moi, j'étais un dieu du haut de mes 5 ans. Je pouvais sauver des vies, créer des guerres, alimenter des armées. Telles furent mes premières années : j'étais le dieu des fourmis.
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