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Critique de Tandarica


Livre délicieux pour les yeux et pour l'imagination.

J'ai fait la connaissance de Maria Marcu-PopArt lors du festival Blecherfest (dédié à l'écrivain Max Blecher) 2017 à Roman et j'en suis ravie. C'est une grande artiste dont l'oeuvre revendique en effet deux orientations principales : l'érotisme et le « manifartisme ». le présent catalogue reprend dix ans de création artistique autour de l'érotisme et comprend, en édition bilingue anglais-roumain un index de la création artistique de cette décennie, ainsi qu'un dossier sur l'artiste intitulé « Chronique d'un succès international pour l'art érotique roumain » et rédigé par les soins de Daniel Marcu.

Dans son credo artistique, Maria Marcu-PopArt rappelle qu'elle a la chance de vivre de son art en toute interdépendance et en toute liberté. Son art exprime, en effet, des « émotions intimes », qui m'ont procuré beaucoup de plaisir.

Je tiens à exposer ici la liste de mes préférences, même s'il n'est pas chose aisée de mettre en paroles ces images lumineuses :
* p. 25 : « Aspiration », 2011, visible aux côtés de l'artiste elle-même sur son profil babelio
* p. 28 : une très séduisante « Parisienne » qui allume sa cigarette et notre coeur avec ; non seulement elle est très bien habillée, mais elle porte aussi un traditionnel béret
* p. 29 : une gracieuse « Ballerina » de 2011, en noir et blanc
* p. 40 : une sublime coloration de ce « Jungle Heat » de 2013 très semblable à cette autre image très sensuelle :
* p. 56 : « Lust Predator » de 2014
* p. 69 : un très beau collage intitulé « Mona Lisa's Secret » (2016) qui fait la place belle aux livres grands ouverts
* p. 74 : une oeuvre mixte (tempera, collage) de 2016 également, « Genesis » qui comporte un plaisant détail : un clin d'oeil à la colonne de l'infini de Constantin Brancusi (avec le drapeau roumain en prime) ; cette femme à la plastique parfaite et qui semble renaître d'un feu mystique est-elle miss Roumanie qui a gagné le concours de miss univers ?
* p. 84 : féminités cosmopolites dans un collage toujours de 2016, « Absurdistan »
* p. 91 : éloge au bleu dans « Geometry in Motion », 2017
* p. 93 : une très originale robe rouge et moulante, « Melting Dress », 2017
* p. 101 : la vraie miss monde 2017, dans « La Grande Belezza »
* p. 103 : l'inexorable fuite du temps qui sublime la beauté de la femme aimée, « Time Fusion »(2017)
* p. 108 : une « Femme [vraiment] Fatale », 2018
* p. 111 : une tête de femme mi-robot mi-humaine, « Humanizer », 2018
* p. 113 : une douce explosion de jaune citron acidulé dans « Golden Waterfall » de 2018, avec cette abondante chevelure devenue robe soyeuse
* p. 115 : la beauté africaine de « Ivory Eve », 2018
* p. 125 : une série de 5 tableaux en éloge à Frida Kahlo de 2018, très originale
* p. 131 : le buste très sensuel de « Nirvana Sky », 2019 et enfin, last but not least,
* p. 135 : la « Sex Panther » (2019), dont le latex est tout sauf vulgaire.

Le mot de la fin est pour moi aussi « Viva la Diva » (p. 136) !
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