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Critique de MademoiselleMaeve


Après avoir eu un énorme coup de coeur pour La couleur des sentiments de Kathryn Stockett (encore merci mille fois Muriel), j'ai eu envie de lire plus de romans sur la ségrégation – ce que je fais régulièrement et je dois avouer que j'ai eu de très bonnes surprises à chaque fois (sauf pour Fille blanche, fille noire de Joyce Carol Oates. Quand j'ai vu Lavina, l'an dernier, je n'ai pas hésité longtemps. Malheureusement, il est resté presque un an dans ma Pile à lire sans que je puisse le sortir. Et en réalité, je ne l'ai pas tout à fait sorti… J'ai reçu le Refuge des souvenirs de la part des éditions Presses de la Cité et en commençant ma lecture, j'ai fait quelques recherches sur l'auteure, Mary Marcus. C'est là que j'ai découvert que le refuge des souvenirs et Lavina étaient en réalité le même roman, mais sortis dans deux maisons d'édition différentes.

Mary Jacob a quarante-deux ans. Elle revient dans la maison familiale pour passer un peu de temps avec son père mourant. Elle n'y a pas mis les pieds depuis vingt ans et n'a plus de souvenirs de son enfance avant ses treize ans et la mort de sa mère.

Billy Ray revient à Murpheysfield pour un concert. Il pense parfois à Mary Jacob. Il la croise en ville et lui demande de lui parler de sa mère Lavina. Mais Mary Jacob ne se souvient de rien. Il part en claquant la porte et là ce sont celles des souvenirs de Mary Jacob qui s'ouvrent en grand.

Nous voilà en 1963, Mary Jacob a douze ans. Sa mère est en train de mourir, sa soeur la méprise, son père lui fait peur et sa seule amie est Lavina, celle qui s'occupe d'elle depuis qu'elle est toute petite. Lavina, celle qu'elle prend pour sa mère, sa confidente, son horizon.

Lavina parle au début du roman, et on comprend qu'elle est morte durant cet été 1963. Ensuite, nous écouterons les Mary Jacob et Billy Ray des années soixante et quatre-vingt-dix nous raconter l'histoire de la mort de Lavina.

Dans la lignée de la couleur des sentiments ou des Suprêmes d'Edward Kelsey Moore, de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee ou de Sweet Sixteen d'Annelise Heurtier, Lavina est un bon roman, même s'il n'a pas été jusqu'au bout pour moi. J'aurais voulu que l'auteure nous en dise plus sur le père de Mary Jacob. Et puis je crois que j'aurais voulu qu'il ne s'arrête pas, j'étais bien dans cette lecture… Bref, je le conseille à tous ceux qui ont envie de se plonger dans un bon roman sur la ségrégation.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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