Le jardin des étoiles mortes

Une intrigue originale, rondement menée, qui laisse planer le doute sur l'issue du roman. Malgré cela, j'ai compris assez rapidement ce qu'il en était, même si cela ne m'a pas dérangé outre mesure pour apprécier ce livre. L'histoire pose la question si actuelle de ce qu'il advient des informations et autres photos postées sur les réseaux sociaux lorsque nous disparaissons. Que faire, laisser la vie digitale continuer malgré le décès de la personne à laquelle les comptes Facebook ou Insta appartiennent ? Un sujet non dénué d'intérêt et épineux que l'auteure a su traiter avec une bonne dose d'humour. Les personnages sont attachants, réalistes dans leur humanité parfois torturée. Cependant, le personnage principal a une tendance quelque peu obsessionnelle parfosi dérangeante. L'écriture en est précise, habile et très agréable. Une de ces auteures de peu de notoriété qui mériterait bien mieux. A suivre donc…

Une lecture originale à l'histoire singulière qui n'a pas pris la direction que j'aurais pu imaginer au début de ma lecture, ce que j'ai fortement apprécié car j'aime être surprise !

Le thème principal de ce livre tourne autour de notre vie digitale et de ce qu'elle peut advenir à notre mort.
Un sujet donc très actuel qui soulève de nombreuses questions et tout autant de réflexions.

Un livre qui m'a plutôt captivée de part son sujet principal et qui a su capter mon intérêt grâce à une intrigue assez prenante.

Et même si moralement certains versants de cette histoire peuvent être discutables, ce récit déroutant m'a beaucoup plu!

Je vous propose de découvrir un roman totalement déroutant et qui vous amènera à vous poser des tas de questions !



Bertrand a beau être un gentil garçon sauf que Raphaëlle a décidé de mettre un terme à leur relation après cinq ans de bon et loyaux service, le jour de leur anniversaire. A la suite de cette séparation, il va la traquer sur le net avant de tomber dans une sévère dépression qui ne va faire que s'aggraver car il va perdre son job. Pour lui, la coupable est toute trouvée et il a bien l'intention de se venger, d'éradiquer le problème ! Comment ? En éliminant Raphaëlle tout simplement ! Enfin pas réellement parlant mais virtuellement.



De nos jours, il est difficile d'effacer les traces de son passage sur le net et c'est ce que va apprendre Bertrand. On ne peut pas se débarrasser d'une personne virtuellement comme de nos déchets à la poubelle. Une idée va germer dans la tête de notre dépressif : devenir le croque-mort du web. Il prend la décision de créer une start-up qui s'occuperait exclusivement d'éradiquer toutes informations numériques concernant les souscripteurs. Inès sera son premier client virtuel, à un détail près, c'est qu'elle est morte trois jours après son inscription...



Bertrand, obnubilée par cette jeune femme décide d'utiliser toutes les informations qu'il a à sa disposition pour enquêter sur son passé. Il va faire de drôles de découvertes...



Avec internet, l'ADSL, la fibre, nous avons tous deux vies. C'est moins bien que les chats qui en ont neuf mais quand même ! Nous en avons une vraie qui nous permet de côtoyer du monde puis nous avons le numérique qui nous permet de faire connaissance avec des personnes que nous ne verrons probablement jamais. A travers son histoire, l'auteur nous amène à nous poser la question de nos données personnelles numériques. Que deviennent-elles après notre mort ? Bertrand, avec sa société a décidé de traquer les données et de les stocker dans "Le jardin des étoiles mortes". Bonne idée ou pas ? Est-ce que ce système existe-t-il réellement ?



Si j'ai beaucoup aimé le roman dans son ensemble, j'ai trouvé Bertrand un peu intrusif, glauque, dérangeant, j'avais honte de lui par moment ; c'est bizarre, je sais mais c'est comme ça. A lui seul, il représente la caricature de ce que peuvent faire les voyeurs du net.



La plume de l'auteur est belle, simple, intéressante et audacieuse aussi. Elle ne laisse rien au hasard et prend bien soin de se connecter à ses lecteurs.



Tout ça pour vous dire que ce livre nous donne du moulin à moudre pour un certain temps... Que pensez-vous qu'il se passe avec nos données une fois que notre enveloppe corporelle n'existe plus ?


Lien : https://leslecturesdeladiabl..

Alors que Bertrand est éperdument amoureux de sa petite-amie, celle-ci le quitte. Bouleversé par cette rupture, il passe son temps à surveiller sur Internet ce que devient son ex. Il sombre dans une dépression au point de devenir inefficace au travail et de se faire virer. Largué, licencié… pas très prometteur pour la suite ! Et pourtant, Bertrand va avoir une idée de start-up prometteuse.
Aujourd'hui nous avons tous une double vie : notre vie réelle et notre vie numérique. Mais que deviennent nos données numériques lorsque nous quittons ce monde ? Bertrand a eu l'idée d'un nouveau service : un site qui gère les données digitales des défunts. Il absorbe toutes les données et les stocke dans le un cimetière virtuel « le jardin des étoiles mortes ». Grâce à sa nouvelle activité il va faire une « rencontre » qui viendra de nouveau bouleverser sa vie.

L'histoire a tout de suite retenu mon attention. Et oui ? Qu'advient-il de nos données numériques quand nous quittons ce monde ? J'ai trouvé l'idée très intéressante. D'ailleurs, est-ce que ce type de service existe réellement ?
Un sujet qui donne matière à réflexion, une intrigue prenante… de bons ingrédients pour une lecture plaisante.

J'ai réellement été captivée, pourtant j'ai aussi été un peu gênée par le côté intrusif de Bertrand. Je me suis questionnée sur sa personnalité : est-ce une personne bienveillante ? Son comportement n'est-il pas excessif au point de devenir malsain ?

En résumé, une lecture qui ne m'a pas laissée indifférente et mes questions sur la personnalité de Bertrand pourraient trouver réponses dans une éventuelle suite…
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..

Roman original, déroutant, sur le lien ambivalent que nous avons tous avec les réseaux sociaux, cette sorte de voyeurisme qui permet de scruter la vie des gens, et par ailleurs nous-même qui dévoilons nos pensées, nos émotions quelques fois les plus intimes sur la toile. Qu'advient il de toutes ces données de notre vivant et après notre mort? C'est un roman qui nous amène à réfléchir entre autres sur ce sujet, et les dérives que cela peut entrainer. le personnage de Bertrand joue ainsi sur les deux tableaux, en créant une entreprise visant à protéger les données de ses clients, mais il glisse lui-même sur un terrain dangereux de l'addiction.
Très original !

Ce titre m'a tenté dès sa sortie grâce à sa couverture superbe et j'étais intéressée également par le sujet traité à savoir la fin de la vie digitale. C'est vrai qu'on laisse tellement de traces derrière nous, certaines dont on ne se souvient même pas d'ailleurs et les propos et échanges qu'on peut avoir sur le net peuvent être si facilement détournés, réutilisés par des personnes malintentionnées que je trouve ça intéressant de penser à l'effacement.

Bertrand va avoir l'idée de créer Obseq-Net, une société qui prendra en charge l'effacement de la vie digitale, après une rupture malheureuse. Bertrand est un personnage auquel je ne me suis pas vraiment attachée, il est très obsessionnel, je n'ai pas eu beaucoup d'affection pour lui. Mais j'ai aimé le thème abordé par sa société et le traitement qui en est fait par l'auteure. S'agissant d'un roman assez court globalement, j'aurais bien aimé en savoir plus sur le sujet mais ce ne fut pas le cas car Laure Margerand a autre chose à raconter ici.

C'est la vie d'Inès qui va finalement être le coeur du roman. Inès sera l'une des clientes de Bertrand, une jeune femme décédée dont il faudra effacer la vie numérique. Mais alors qu'il découvre son histoire, Bertrand a un coup de coeur pour la jeune femme qui le poussera à vouloir tout savoir de qui elle était. En toute illégalité, il va donc fouiner dans les pièces numériques de sa vie passée, ses profils sur les réseaux sociaux, ses achats, ses photos, etc.

On va en particulier suivre Inès directement lors de sa rencontre avec Luc-Edgard. Une histoire qui deviendra vite passionnée entre les deux jeunes gens et pourtant, personnellement, le premier échange entre eux deux m'a fait froid dans le dos. J'ai tiqué dès la première phrase qu'il va lui adresser, dès les premières pages, j'étais méfiante. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Inès, jeune femme qui vit tous les succès, elle est belle, talentueuse, intelligente, il n'est pas difficile de se projeter dans sa vie. Néanmoins, si son avenir s'annonçait rose et ensoleillé, les choses vont évoluer et elle va se rendre compte au cours des années, qu'elle se retrouve engluée dans une situation impossible.

Bertrand, par pure jalousie, va détester celui qu'il renommera Cul-Ed et on avance aussi un peu « à charge » dans la lecture, via la haine farouche de Bertrand. Luc-Edgard est trop beau, trop lisse, trop parfait, ce n'est pas normal qu'il ait volé le coeur d'Inès. C'est un peu déroutant de lire ça car je me disais par rapport à Bertrand « mais enfin à quoi ça va le mener tout ça, quel intérêt d'aller fouiner ainsi dans la vie d'une morte? »…

Je n'ai pas été surprise par le chemin que prend l'histoire, mes sens m'avaient alertée je crois et je suis assez fière d'avoir su décrypter cela, de ne pas avoir fait confiance à des personnages qui ne le méritaient pas. Partant de cette thématique de la fin de la vie digitale, Laure Margerand nous mène à un tout autre sujet. Que j'ai aimé lire également car c'est un sujet sur lequel il faut être informé pour savoir s'en méfier. Et elle nous montre, via Inès, qu'il est assez difficile de se défaire de ces liens toxiques.Evidemment, je laisse planer le mystère ici et ne vous en dit pas plus pour ne pas gâcher votre lecture.
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Pour être original c'est original !! et bien écrit !! J'ai pris plaisir à lire ce roman dont j'ai apprécié le thème original ainsi que l'histoire

Un coup de coeur de l'éditeur que je comprends pour de nombreuses raisons : l'originalité de l'histoire d'abord, les choix narratifs ensuite, la tonalité faussement légère qui rend ce récit très plaisant malgré la gravité du sujet abordé.
L'intrigue d'abord. Alors qu'il vient d'être largué sans raison, Bertrand sombre dans un état de dépression avancé : il perd son emploi, mange mal et passe son temps à traquer son ex sur Internet. de cette attitude franchement pathétique découle sa prise de conscience : on ne devrait pas pouvoir ainsi fouiller dans la vie de ceux qui ont décidé de nous quitter, ou même qui sont morts. Après avoir rencontré un informaticien, hacker à ses heures, il décide de créer Obseq-Net, un service auquel il faut s'abonner afin qu'il gère l'effacement de nos données virtuelles au moment de notre mort.
Parallèlement, le lecteur fait la rencontre d'Inès, une jeune femme moderne, pleine de talent et entièrement focalisée sur sa carrière jusqu'à ce qu'elle rencontre Edgar-Lucas, un homme fascinant dont elle tombe éperdument amoureuse.
Seulement voilà, un jour, Bertrand reçoit le certificat de décès d'Inès. Comme à son habitude, il se met à fouiller sa vie virtuelle, mais cette fois, il tombe complètement sous le charme de la jeune femme partie bien trop tôt. Commence alors une enquête au départ un peu malsaine, pendant laquelle Bertrand vit par procuration une relation amoureuse avec la jeune femme ; mais cette enquête s'avèrera peu à peu concluante et nécessaire.
Les choix narratifs confèrent une grande originalité au récit. En effet, on alterne dans un premier temps entre les histoires de Bertrand et d'Inès mais dans un second temps, l'espace entre le temps du flashback et le temps de la narration se réduit. L'attitude de Bertrand pose question à de nombreux personnages de son entourage, mais elle interroge également le lecteur : il fait, avec Inès, ce que l'on peut craindre de tous les gens mal intentionnées qui traînent sur Internet (espionnage, téléchargement des photos, traçage des achats et des échanges). D'ailleurs, même si je ne peux pas vous raconter la fin, mais je ne suis pas certaine qu'après un Edgar-Lucas, ce soit rassurant de tomber sur un Bertrand qui raconte une histoire comme celle-là.
Malgré ce petit aspect moralement discutable, ce roman se dévore en quelques heures, tellement on veut comprendre.
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