Une pierre dans le coeur

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Archipoche et Babelio pour l'envoi de ce livre.
La police d'écriture est plus grande que pour la plupart des livres de poche, ce qui est vraiment confortable.
Voilà pour la forme. Par contre pour le fond, ça va être beaucoup moins agréable.
La lecture est assez laborieuse, tout d'abord parce qu'il y a énormément de personnages secondaires, qui parfois sont inutiles à l'intrique et que l'auteur nous présente, avec une brève description de leur physique, de leur caractère ou de leur vie, totalement superflue.
Par exemple les personnages présentés à chaque nouveau paragraphe au début du roman, n'interviennent dans l'histoire qu'au trois-quarts de celui-ci, ou bien, au milieu du récit, on change complètement d'histoire, pour aller à la rencontre de personnages dont on se demande ce qu'ils viennent faire là. Heureusement à la fin, évidemment, tout a un lien, mais ça rend le récit difficile à suivre. Les personnages principaux, quant à eux, ne m'ont inspiré aucune empathie.
D'autre part les personnages féminins sont la plupart du temps, réduits à leur paire de seins, ce qui représente apparemment pour l'auteur et les personnages masculins le seul intérêt des femmes.
La fin que l'on nous présente comme inattendue, ne le fut pas du tout pour moi, et à dire vrai, je me suis tellement peu attachée aux personnages et intéressée à l'intrique, que je m'en fichais un peu.
La phrase d'accroche en couverture nous promet un page-turner ; effectivement, les pages se tournent vite, parce que c'est écrit assez grand, et qu'il a beaucoup de dialogue, mais surtout, surtout, parce qu'on se réjouit d'avoir fini.

La jaquette affichée n'est pas la bonne. Elle représente ' la rose noire" et non "une pierre dans le coeur".
Résumé de la Rose noire :
Aucune trace de violence. Juste une rose noire sur le lit vide, à côté d'un billet épinglé sur l'oreiller : "Disparue... Oubliée". Comme le faire-part d'un meurtre inexplicable. Et quelques jours plus tard, un corps de femme -ou ce qu'il en reste - , puis deux, puis trois...