On ne trouve pas le salut en faisant taire ses sentiments. Cela peut faire mal, d’extraire le poison de la blessure…
Il avait peur d’aimer. Elles finissaient toujours par cesser d’appeler. C’était comme s’il s’était complu à cultiver cet aspect de lui-même, comme s’il s’était volontairement vidé de toute émotion…
Trop de gens cherchaient désespérément d’autres versions de l’histoire, comme si la réalité des faits passés n’était pas suffisamment satisfaisante ou distrayante. Peut-être était-ce une façon de compenser la banalité de l’existence humaine, d’injecter un peu de piment dans la morosité d’une triste vie. Des sous-cultures tout entières prenaient forme autour de ces mythes, et réécrivaient l’histoire comme on élabore un vulgaire scénario de cinéma.
De temps en temps, un alchimiste qui se vantait un peu trop haut de fabriquer de l’or était enlevé par ceux qui voulaient l’obliger à révéler son secret. Et s’il échouait, ce qui était probablement toujours le cas, il finissait pendu à un arbre.
La douleur est comme une épine empoisonnée. Si on ne l’extirpe pas, elle s’infecte et provoque une terrible blessure. Et une blessure qui ne guérira jamais avec une simple application de pénicilline destinée à une chèvre.
Nous ne sommes que des hommes. Nous commettons tous des erreurs. Dieu est pardon.
La littérature scientifique est bien plus riche que les experts actuels voudraient nous le faire croire.
Comme chez la plupart des autodidactes en langues, sa maîtrise du français oral était bien plus grande que sa compréhension de la langue écrite.
Celui qui cherche trouvera.
C’est affreusement impoli de débarquer à l’improviste.