Sans façon et avec toute la gentillesse qui le caractérise, ce commandant atypique m’a ouvert les portes du quai des Orfèvres… à condition de taire son nom. Promesse tenue – il n’en attendait pas moins de moi : ses confidences resteront marquées du sceau du secret
Le commandant Chanel existe. Bien évidemment, il ne s’appelle pas Chanel.
Je l’ai rencontré place Dauphine. Il dînait seul, à la terrasse du restaurant Chez Paul. Par le miracle du hasard, nous avons fait table commune pour rendre service au serveur qui souhaitait ajouter un couvert pour un groupe de touristes asiatiques
Chanel leva les yeux au plafond, tourna les talons et referma calmement la porte matelassée de cuir noir. Plus il se frottait à cette femme de tête, plus il l'appréciait.
Le meurtre qui mène à la littérature, pouffa Chanel, on aura tout vu à la Crim.
Alors qu'elle faisait son saut de l'ange, Alain était assis en bas de l'immeuble. [...] "Morte sur le coup" avait assuré le médecin légiste "Aucune souffrance"
De ses humanités, il ne retint qu'une évidence : l'être humain n'était que pulsions, désirs, domination et sexualité, au service de la survie de l'espèce.