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3,7

sur 109 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai trouvé ce roman policier dépourvu de suspens plutôt décevant. Les personnages étaient prometteurs et semblaient d'après la description faite par l'auteur, posséder une certaine personnalité, mais en avançant dans l'histoire il n'en fut rien ! le commandant Chanel, personnage principal, est présenté comme un fin limier qui se sert de son intuition, je me suis réjouie un peu vite en pensant qu'un nouvel Adamsberg avait vu le jour, or à aucun moment il ne montre cette qualité. Les deux stagiaires surdouées qui arrivent pour aider le commandant amènent le lecteur à penser qu'elles vont faire preuve de génie, elles auront toutefois un rôle très limité dans le dénouement. La victime, assassinée dans son appartement est décrite comme étant la dernière des ordures sans aucune nuance. Et quelle idée en début de roman, de faire déménager le 36 dans d'autres locaux et de supposer qu'on y mettrait un musée de la police ou un centre commercial ??? Je me suis longuement demandée si ce déménagement avait une fonction quelconque dans le roman, on ne sait jamais, mais non, une fantaisie de l'écrivain, rien de plus.
Je ne me suis pas ennuyée malgré tout, mais comme polar, je mettrai un «peut mieux faire ».

Je remercie Pascal Marmet, les éditions Michalon et Babelio pour ce partenariat.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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« Tiré à quatre épingles », en voilà un roman intrigant. D’abord parce qu’il génère un nombre relativement important de critiques sur Babelio (45) et sur divers blogs, alors que Pascal Marmet n’est pas un auteur hyper-médiatisé ni hyper-prolifique, et la maison d’édition (Michalon) n’est pas non plus une grosse machine dans le genre des GalliGrasSeuil et Cie. Ensuite, deuxième chose vaguement surprenante, c’est que la très grande majorité des chroniques donnent à ce roman une cote allant de « bon » à « excellent ». N’osant pas aller jusqu’à penser que la plupart des chroniqueurs ont reçu ce livre avec une amicale dédicace de l’auteur lui-même, et se sont, de ce fait, sentis obligés d’être plus indulgents qu’à l’ordinaire, je me suis donc dit, avant de commencer à le lire, « chic, ça doit être un très bon bouquin ! ».
Et là maintenant, je le referme, et … non, je n’ai pas trouvé ça très bon. C’est donc que je dois être définitivement et totalement hermétique au polar à la française, dans tous ses styles, qu’il s’agisse de Vargas, Thilliez, Chattam ou … Marmet. La quatrième de couverture m’est donc apparue, a posteriori, trompeuse (une fois de plus) : « Un polar haletant sur fond de sorcellerie qui nous dévoile les coulisses de la gare de Lyon et nous ouvre les portes du célèbre36 quai des Orfèvres ».
« polar haletant » : j’ai mis une semaine à le lire (270 pages), c’est dire que je n’étais pas particulièrement pressée de tourner les pages.
« fond de sorcellerie » : certes on nous parle de fétiches africains envoûtés qu’il vaut mieux ne pas approcher sans protection, mais encore ? quoi-comment-qu’est-ce ? Cette sorcellerie n’est qu’un accessoire « ornemental », qui ne joue aucun rôle dans la résolution des crimes.
« les coulisses de la gare de Lyon » : là où on imagine que la gare sera un personnage à part entière (genre les Halles dans « le Ventre de Paris » de Zola), elle n’est qu’un décor comme un autre, certes un peu plus détaillé, mais on ne ressent pas son importance.
Quant à « ouvrir les portes du 36 », c’est surtout pour nous annoncer que la Crim’ va bientôt déménager de cet endroit mythique, et là aussi, cette insistance sur ce lieu est artificielle ou en tout cas inexploitée.
Inexploité, je crois que c’est le qualificatif qui convient le mieux à ce livre. Il y avait beaucoup d’ingrédients pour en faire un bon petit polar de derrière les fagots, mais la sauce ne prend pas (pour moi…) : la psychologie des personnages, le thème de l’art africain et des fétiches maléfiques, les décors, l’ambiance, tout est posé, mais reste à l’état d’esquisse, pas assez développé, et aurait mérité moins de "bavardages" et davantage de souffle et de profondeur. Et parfois de crédibilité : les as des as de la Crim’ qui ne suivent qu’une seule piste alors qu’un autre mobile existe (et qui explique d’ailleurs le meurtre d’Albane), la stagiaire qui pontifie sur le syndrome de Peter Pan devant ses supérieurs qui apparemment n’en avaient jamais entendu parler, le langage trop châtié de certains, qui ne colle pas à un vrai langage parlé…
Bref, pour moi, ce polar ne tire pas son épingle du jeu.
Mais cela n’enlève rien à la gentillesse de l’auteur qui a pris la peine de signer son livre avec un petit mot, et qui s’est manifestement investi dans un gros travail de documentation pour l’écrire.
Merci à Babelio, aux éditions Michalon pour cette découverte, et, donc, à l’auteur pour sa dédicace.

Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Un petit extrait pour donner le ton. p.32 " Dès sa première tétine piquée dans un Leclerc*, ses procréateurs, une maniaco-dépressive-picolo-écolo et un junk-parano-keupon, avaient bloqué son ascenceur social à l'entresol." Eh bien en terme d'échappée, cela commence fort ; il faudra tenir la distance. Idéal pour les gros rouleurs et surtout les sprinters qui attendent, bien calfeutrés, la fin avec impatience.

Tiré par les cheveux donc plutôt qu'à quatre épingles. Beaucoup trop d'éléments rapiécés pour faire joli, sans liens avec l'ensemble, n'ont d'autre intérêt que de rallonger un récit qui manque déjà de densité. Et les séances de psycho morphologie, vraiment pas fan !

Allez, se sont les vacances. Disons dans un langage de circonstances (tour de France) qu'après une journée de repos même une étape de transition en plaine peut faire de nombreuses victimes^^ ; attention à la chute !!! Tout se jouera donc dans l'emballage final, c'est la loi du genre. Mais il aura manqué quelque chose pour en faire un grand moment mémorable. Certes, il en faut pour tous les goûts, et ce fut une agréable échappée sans trop de relief. Cependant point trop n'en faut sur une saison !

Un tout grand merci à cette amie qui me l'a prêté et qui se reconnaîtra, j'en suis sûr.

* Ce qui a dû valoir une place en tête de gondole au bouquin à sa sortie dans les dits établissements ou alors c'est vraiment à se demander, rien par contre concernant la marque de la tétine ^^ (surement un rapport Freudien qui demanderait une enquête)
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Arrivant en soixantième position dans les critiques, je ne vais pas refaire un nouveau résumé mais plutôt (me ) poser une question, chacun ayant ses propres motivations ou habitudes de lecture :

Qu'est ce qui accroche le lecteur dans un polar : l'intrigue originale et bien menée bien entendu, le b a ba de tout roman ... des fausses pistes et des rebondissements pour maintenir l'attention à son maximum, des frissons par ailleurs parce qu'il faut bien avoir un peu peur sinon ce n'est pas un polar, des enquêteurs pour lesquels on ressent une certaine empathie car sinon quel intérêt de suivre le cheminement de leurs pensées si on ne peut pas un petit peu s'identifier à eux , une atmosphère bien sûr c'est ce qui crée les styles si différents du roman noir et puis la "patte " de l'auteur qui va de pair avec la précédente , inimitable, celle que l'on reconnait et pour laquelle on replonge à chaque nouvel opus : donc tout cela est, il faut l'avouer, bien difficile à retrouver dans un premier roman du genre ...

Ce qui m'a manqué vraiment , c'est la petite pointe de piment ,celle qui vous chatouille agréablement les papilles , vous fait presque saliver en tournant fébrilement les pages ...

Certes, il faut reconnaitre des talents d'écriture à Pascal Marmet et j'ai bien aimé les premières pages lorsque nous faisons connaissance avec le personnage principal François Chanel mais trop d'invraisemblances et de coïncidences m'ont agacé et le peu de profondeur de la description aussi bien des personnages que des lieux, en particulier du fameux 36 Quai des orfèvres et de la Gare de Lyon vantés dans la quatrième de couverture ont rendu ma lecture peu passionnante .

Je remercie Babelio et les Editions Michalon de leur envoi et l'auteur pour sa dédicace .
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Je viens de faire connaissance avec un nouvel héros de roman policier, le commandant Chanel, dont le parfum ne laissera dans son sillage aucun souvenir, je le crains.

Voilà un scénario qui explore plusieurs domaines (trafic d'art, art africain, sorcellerie, gare de Lyon, mariages d'argent, personnages convenus ou extravagants) dont aucun n'est vraiment abouti et dont la fin est vite abattue sans réelle révélation. Je retiendrai cependant la belle documentation qu'a réunie Pascal Marmet pour nous parler du 36 quai des orfèvres ainsi que celle sur l'art africain. Mais si l'enveloppe est jolie, le contenu manque d'intérêt : peu ou pas d'action, de rebondissement, de suspense.

Voilà un rendez-vous manqué en ce qui me concerne...



Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio que je remercie, ainsi que les éditions Michalon et l'auteur.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Gare de Lyon, TGV, voies ferrées, hall, consignes… kiosque à journaux, roman de gare ! Le temps d’un trajet en train, ce polar peut honorablement faire office de trompe-l’ennui, de base de loisirs neuronal. Mais il ne faudra pas lui en demander plus. Il est charmant dans sa maladresse. Pascal Marmet décrit méticuleusement son personnage principal dès l’entrée, inquiet de faire tenir l’intrigue sur les larges épaules de son enquêteur, comme dans tout polar qui se respecte. Mais ce longiligne à la carrure de déménageur (?!) peine à prendre vie. Par manque de flou, sans doute. D’un espace laissé à la créativité du lecteur. Mon imagination ne rentre pas dans les boîtes prémâchées. Il lui faut de la suggestion, des brumes, des caves. De la littérature, en somme. Ici l’écriture est franche, directe, toute en lumière de néon. Du coup, les fausses pistes sont posées à plat sur la table dès le départ.

« À chaque fois qu’elle s’exprimait, il se retenait de jouer le professeur de français en lui rappelant les règles de base de la forme interrogative ou négative. » (142)

« Qu’est-ce que son passé africain apporterait-il à son enquête ? » (110)

Ceci dit, en-dehors d’un sentiment général d’incohérence et d’une fin qui part dans le grotesque orthographique et médical, je dois avouer que je ne me suis pas ennuyée. On sent bien l’envie de l’auteur de donner corps à un commandant de police qui pourrait poursuivre ses aventures dans de prochains opus, l’amour des dialogues soignés et la recherche du bon mot (ce qui les rend souvent raides et peu naturels), mais il a le bon goût de ne pas « faire comme » (Modestie, pastiche assumé ? Décalage dans la dérision ?) et arrive à nous faire partager son plaisir de raconter une histoire alors que dans l’ensemble, intrigue, personnages, écriture sont mal fichus et tout de travers.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Tiré à quatre épingles.

Fidèle au 36 quai de Orfèvres le commandant Chanel regrette son prochain déménagement au Batignolles près du nouveau Palais de justice en construction. Homme sans grand relief, sans problèmes conjugaux, sans hiérarques irascibles, sans collègues jaloux ou arrivistes. Bref. Un mec simple, mais…intuitif quand même. La transparence, c’est son style, le style Chanel (titre hilarant du chapitre 1)

« Suivez la Seine jusqu’à la morgue et après c’est toujours tout droit » comme dans la vieille chanson.Et donc en sens inverse Chanel nous trimballe dans une enquête molle du quai de la râpée jusqu’au quai Conti, sans pour autant s’intéresser au paysage, ce qui peut être un peu frustrant pour un provincial ignorant la capitale. Chanel n’est pas un poète. Il joue du piano dans l’hôtel délabré que lui a légué sa mère dans le quartier de la Samaritaine (en pleine démolition lui aussi). Voilà, voilà.

En réalité ce sont les autres personnages qui ont des comportements curieux. Laurent déguisé en Peter Pan erre dans la gare de Lyon et se laisse entrainer bêtement dans un cambriolage dans un appartement de luxe impasse de Conti. Malheureusement la proprio est là : Albane de machin chose mariée à un ancien préfet collectionneur d’objets africains s’est cassée la gueule dans l’escalier branlant d’une mezzanine (il faudra donc prévoir des travaux) mais elle n’est pas morte et réclame du secours à ses cambrioleurs. Apres la découverte improbable dans un bureau d’un tiroir secret qui contient des liasses de grosses coupures et une curieuse statuette avec des épingles dedans (tirée, donc, à quatre épingles ou plus) Lolo le veinard s’enfuit avec son butin en laissant la porte ouverte et prévient les secours. Il rejoint son complice kabyle Samy Bastos(…) garde pour lui la statuette et une grande partie du fric. Mais Samy est niais. A preuve, Il aime Patrick Sébastien et Michel Drucker (sic)

Mais voilà-t-y pas qu’on avertit le nonchalant Chanel de la mort d’Albane, dont le mari est mort 6 mois plus tôt. Qui a fait ça ? Hein ? Chanel l’intuitif considère qu’il y a forcément un lien entre la mort d’Albane et celle de son mari (Qu’il est fort) .D’autant qu’on découvre rapidement que cette intrigante en est à son troisième mariage dont elle est sortie veuve à chaque fois. Mystère.Mystère.

N’allons pas plus loin. Comme le dit la quatrième de couverture : dans ce polar haletant, Chanel s’enfonce… dans l’étrange passé de cette victime. Et l’auteur accumule les invraisemblances et les rencontres fortuites qui pallient à l’intuition plutôt faiblarde du commandant.

J’ai noté qu’Alain Threrky debout et menotté page 178, ébroue ses longs cheveux gras page 191 puis les lisse pour les attacher avec un catogan rouge (clair ou foncé ?) sorti de sa poche. (Il devait sans doute avoir les mains aussi froides que celles d’un serpent). Subtil, Chanel subtilise un cheveu gras pour avoir l’ADN du prisonnier, ADN évidemment déjà connu puisque Alain est en cabane depuis trois ans.

J’ai noté également qu’avec le cerveau d’Einstein (sic) Albane est incapable d’écrire une phrase autrement qu’en phonétique, ne sait donc ni lire ni écrire ce qui est dur pour faire entre autre des études de droit. Même à Aubusson où elle est née l’école est obligatoire.

A force d’invraisemblance on se lasse, malgré une intrigue vertébrale convenue mais solide. Lolo/Peter Pan, Bastos, Salomé, la statuette, les deux stagiaires commissaires, ne sont que des prétextes pour égarer le lecteur sur des fausses pistes larges comme des boulevards sur lesquels Chanel traine son indifférence.L'épilogue est un désastre, une manière de dire "j'ai eu la flemme de continuer mon histoire, alors voilà c'est untel qui a tué et untel qui est responsable et voilà pourquoi"

Devant la concurrence, ce polar ne tient pas la distance et plutôt que « tiré à quatre épingles » on aurait pu l’intituler « tiré par les cheveux (gras)»

Merci à Masse critique pour cet envoi.
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Un polar intitulé "Tiré à quatre épingles" avec un héros inspecteur nommé Chanel et des statuettes africaines percées de piques, d'épingles, donne à penser que l'humour ne sera pas absent du roman. Au milieu d'une intrigue tournant autour du meurtre d'une dame refaite au silicone, évoluant dans l'univers de l'art africain et où la gare de Lyon tient une place importante, il est effectif que la plume de Pascal Marmet est légère. Aussi légère que le personnage de Alex/Laurent, jeune homme tout de vert vêtu et fasciné par le personnage de Peter Pan qui va se trouver mêlé à cette histoire par hasard et dont la démarche sautillante mais fuyante va donner un peu de fil à retordre aux policiers du 36 quai des Orfèvres.
Mais cette légèreté est aussi appliquée à l'intrigue. Plein de bonnes idées parcourent cette histoire comme les deux jeunes stagiaires affectées à l'enquête, l'immeuble dans lequel habite Chanel, sorte de navire au bord du gouffre, branlant et pathétique, peut être à l'image de son propriétaire ou la consigne de la gare de Lyon en proie aux maléfices d'une statuette africaine. L'intrigue est fournie, elle aussi, même si les rebondissements peuvent apparaître téléphonés, le hasard faisant souvent bien les choses. Ce n'est jamais désagréable à lire mais tout cela manque un peu de corps. Un approfondissement des personnages et une meilleure utilisation de toutes ces bonnes idées aurait donné sans doute un polar plus passionnant.
Cependant, tel qu'il est, il n'est pas désagréable à lire et permet de passer un moment agréable, c'est déjà ça. Personnellement, j'en demande un peu plus à un roman policier et "Tiré à quatre épingles " risque de passer dans la catégorie "sitôt lu, sitôt oublié" ....sauf si la statuette africaine vient me tourmenter par esprit de vengeance...

Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une opération masse critique Babelio, et je remercie chaleureusement les éditions Michalon pour cet envoi, ainsi que l'auteur qui a gentiment pris le temps de dédicacer le livre (ça fait toujours plaisir :)). le résumé ne m'aurait pas forcément accrochée en librairie, mais le « polar haletant sur fond de sorcellerie » m'a incitée à postuler à cette masse critique… dont je ressors malheureusement franchement déçue (je suis mal à l'aise d'écrire une chronique négative d'un livre qui m'a été offert, d'ailleurs). Je suis très loin de pouvoir qualifier le roman d'haletant; quant à la sorcellerie, elle est pratiquement inexistante…

Une partie de ma déception peut probablement s'expliquer par le fait que j'ai lu ce livre seulement quelques jours après avoir terminé Lontano, de Grangé, qui occupe exactement le même créneau (polar et mythologie africaine – je trouve même que les couvertures se ressemblent franchement)… et passer après Grangé, à moins d'être un nouveau génie littéraire méconnu, ça ne peut pas être bon :/ là où l'intrigue de Lontano était puissante, sombre, engagée, fouillée, approfondie, ici, rien de tout ça. J'ai eu le sentiment pendant ma lecture de lire le brouillon d'un texte plus vaste – mais non, c'est bien le texte définitif.

L'ensemble manque cruellement d'envergure, de recherche et de suspense. Les personnages ne sont qu'esquissés, les dialogues sont maladroits et manquent de naturel, l'intrigue m'a paru sans queue ni tête, certaines scènes ou détails sont totalement inutiles (le fait que Chanel habite dans une espèce de squat, sa rencontre avec une gamine dans un train…), bref, je n'ai vraiment pas trouvé ce roman à la hauteur de mes attentes. J'espérais aussi que le côté « sorcellerie » serait développé mais pas du tout, c'est même à la limite de l'anecdotique et je ne comprends pas que ça soit un argument de vente…

Je n'étais peut-être pas dans le bon état d'esprit au moment de ma lecture, car fondamentalement, l'écriture n'est pas désagréable et l'intrigue n'est pas dépourvue de sens, mais ça ne m'a vraiment pas touchée. Je suis habituée à lire des polars beaucoup plus étoffés, plus ambitieux, et j'aime quand c'est creusé.. Etant donné que les autres avis sont beaucoup plus positifs que le mien, je me demande si je n'étais pas simplement mal lunée quand je l'ai lu..
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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Au 36 quai des Orfèvres, l'équipe du commandant François Chanel est chargée d'enquêter sur un cambriolage et un meurtre. L'ex-femme d'un préfet, tué quelques mois auparavant, est retrouvée morte dans son bel appartement, entourée d'une collection d'art africain. le commandant découvre que la victime a été cambriolée juste avant de mourir. Les soupçons se tournent rapidement vers eux mais Chanel garde en tête d'autres pistes, surtout lorsque plusieurs personnes de l'entourage de la victime sont retrouvées assassinées. C'est avec une équipe en sous-effectif et accompagné de jeunes stagiaires qu'il va devoir mener son enquête alors que tout le commissariat se prépare à changer de locaux.

On est tout de suite plongé dans une ambiance atypique où l'on devine que les choses sont loin de ce qu'elle laisse paraître. Chanel est expérimenté, discret, passionné de musique et très à cheval sur les principes. C'est un personnage loin des clichés habituels qu'on trouve dans les polars. Les chapitres sont courts et l'ensemble s'enchaîne plutôt bien. On sent que l'auteur a fait un réel travail de recherche sur l'art africain et toutes les croyances qui en découlent. Et pourtant, malgré tous ces points positifs, Tiré à quatre épingles est loin d'être une lecture que je considère comme haletante. J'ai trouvé que, par moments, le récit manquait de rythme, que les dialogues étaient superficiels, sans oublier le peu d'approfondissements des personnalités des protagonistes. Après un début qui m'a intriguée, j'ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture et ai été surprise par le dénouement trop expéditif à mon goût. de bonnes idées dans l'ensemble qui, pour moi, manquent de matières.
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