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3,7

sur 109 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le commandant Chanel trime au 36.
Bosser avec de nouvelles recrues, pas son truc. Bosser avec des femmes, pas son truc, alors avec deux nouvelles recrues féminines, imaginez l'allégresse du bonhomme.
Ce matin, Chanel est convié chez son boss pour être mis au parfum.
Après un ex-préfet retrouvé mort il y a peu, c'est au tour de sa tendre moitié de passer l'arme à gauche.
Flanqué de ses deux bleusailles, Chanel envisage d'appréhender rapidement les meurtriers histoire de leur tailler un costard sur-mesure...

Tiré a Quatre Epingles est une très belle surprise.
Outre une enquête originale éludant tous les stéréotypes du genre, c'est d'une plume érudite que l'auteur trace son rouge sillon en prenant bien soin d'asseoir son récit sur des personnages travaillés et une partition parfaitement orchestrée.

Petit bémol concernant son dénouement un brin facile.
J'imagine que le facteur chance occupe une part prépondérante dans la résolution d'une enquête mais de là à ce qu'elle vous soit servie sur un plateau d'argent par le truchement d'une hasardeuse coïncidence accidentelle à forte teneur aléatoire ascendant bol dans le trigone veine de cocu, je tique un chouïa.

Comment évaluer un bon bouquin ?
Facile.
Sortir d'un Lansdale puis enquiller sur Tiré à Quatre Epingles.
En ressortir avec le sentiment prégnant d'avoir passé un très bon moment, n'était, au risque de frôler une sénilité précoce en rabâchant pesamment, un final quelque peu décevant.

Merci à Babelio, aux éditions Michalon et à Pascal Marmet pour ce Tiré à Quatre Epingles, loin de l'être par les cheveux, enfin les trois fidèles qu'il me reste...

3.5/5
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Un polar sympa plus tourné vers l'énigme qu'empreint d'action. Donc, peu de castagnes et pas de courses-poursuites en bagnoles puisque la scène de crime principale se situe à quelques rues du 36 Quai des Orfèvres. Ainsi, c'est à pied que le commandant Chanel va constater que la très belle quadragénaire Albane Saint-Germain de Ray a perdu de sa superbe pour toujours... Et cela juste après ou pendant un cambriolage.
On croirait volontiers que la chance ne sourit pas à certaines personnes... déjà que six mois plus tôt, le meurtre de son dernier mari, sous-préfet de police et grand collectionneur d'art primitif africain, avait rendu Albane veuve pour la troisième fois...
Chanel ordonne à son équipe en sous-effectif de rechercher immédiatement les crocheteurs : qu'ils aient oui-ou-non troué la peau d'Albane reste à prouver, mais il faut les alpaguer ! Or, si l'un des voleurs se trouve par un (premier !) heureux hasard rapidement derrière le miroir sans tain...l'autre semble avoir pu se mettre au vert, quelque part dans la "cité" labyrinthique de la Gare de Lyon...

J'ai donc emboîté le pas à la brigade et aux deux stagiaires-femmes imposées au commandant, pour suivre l'enquête qui se concentre bien vite sur l'envoûtant art africain et le passé mouvementé d'Albane...

Si j'ai pris plaisir à suivre cet imbroglio de meurtres qui se succèdent de façon antichronologique, je n'ai, hélas, pas trop "adhéré" au protagoniste principal qui est Chanel. Il n'est certes pas antipathique (malgré une apparente tendance à la misogynie) et il a même bon coeur, mais sa façon de s'exprimer trop ampoulé, m'a un peu agacé. Comme d'ailleurs le langage procédural dont l'auteur abuse un peu trop à mes goûts (en 270 pages) pour mettre le lecteur aux faits du système judiciaire.

Outre le fugueur-en-vert aux chaussures de Mercure, c'est surtout la jeune Salomé que j'ai apprécié. Personnage secondaire vivifiant et naturel qui représente par excellence la jeunesse perdue, rêveuse d'un monde meilleur, et par qui un deuxième heureux hasard arrive...

Il est évident qu'en si peu de chapitres, il est quasi impossible d'approfondir les caractères. L'enquête prime et là, on peut dire que, malgré un épilogue précipité, l'auteur tire au final, bien convenablement son épingle du jeu !

Je remercie Pascal Marmet, les éditions Michalon et Babelio pour ce moment de lecture divertissante.
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François Chanel , le commandant Chanel chargé de l’enquête a son style, le « style Chanel » disent ses collègues, mélange d’expérience et d’intuition.
Il n’aime pas prendre la parole en public, n’aime pas les médailles, n’apprécie pas trop les stagiaires surtout féminines tout en finissant quand même par leur trouver quelques qualités.
Dans la présente enquête qui va lui échoir en plein mois d’août, il semble que son intuition va lui faire défaut peut-être contrecarrée par les ondes maléfiques d’ une statuette africaine minkondi, bardée d’épingles avec un coeur en tanzanite …
Ce sont les personnages, en apparence secondaires, de jeunes marginaux, qui lui permettront sans le vouloir, de dénouer cette affaire où plusieurs crimes se succèdent :
- celui d’Albane Saint-Germain de Ray, née Truchot, trois fois veuve, trouvée morte au 2 impasse Conti, dans un appartement digne de la remise du musée des Arts Premiers,

- d’Armand Nodul, ami d’Albane, expert en art primitif, rue Jacques Calot

- de René Saint Germain de Ray, préfet, assassiné deux ans auparavant avec un 9 mm comme Albane, mordu d’art africain. L’enquête, alors confiée au commandant Roland, qui vient de prendre sa retraite, n’avait pas abouti malgré de forts soupçons concernant la veuve.

Je retiens plus particulièrement les personnages de Laurent Bastos-Alex, immature atteint du syndrome de Peter Pan, un petit homme vert jusqu’aux baskets, habitué de la Gare de Lyon,
ou Salomé à la mèche violette, rencontrée par Chanel dans le TGV qui le ramène vers Paris après avoir rendu visite à son collègue Roland pour le consulter au sujet de l’affaire.
Elle s’est enfuie de chez elle et se définit en lui disant « « Je suis une perfusée de la haine, une ratée de la société, une poussière insoumise, une toxico de l’école buissonnière »
Il va l’accueillir chez lui, très courtois « Chère demoiselle, je suis l’heureux propriétaire d’un lieu enchanteur qui agonise à petits feux et où les fenêtres ne s’ouvrent plus. Il y a tout de même l’eau courante et l’électricité. » Salomé nous permet de découvrir alors un autre Chanel qui sait se laisser attendrir, bon vivant et musicien.

Ce petit polar classique, assez bien mené, dont j’ai aimé le ton, m’a dans l’ensemble fait passer une bonne après-midi. J’ai pris plaisir à découvrir ou redécouvrir l’art africain, la gare de Lyon et aussi la thérémine …

Merci à l’auteur qui a ajouté sa dédicace à l’envoi, à la maison d’édition Michalon et à Babelio qui m’en a proposé la lecture
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C'était à l'occasion d'une précédente masse critique que j'avais pu découvrir Pascal Marmet avec "le roman du café". Si l'aspect documentaire m'avait emballée, j'avais été beaucoup moins convaincue par le versant fictionnel de l'ouvrage. C'est donc la curiosité qui m'a passé à m'inscrire à cette nouvelle masse critique proposant le nouveau livre de l'auteur, un polar. J'ai été globalement agréablement surprise par ce changement de registre.

"Tiré à quatre épingles" a de belles qualités. J'ai retrouvé avec plaisir le style de Pascal Marmet. Son écriture est agréable, simple, fluide et non dénué d'humour. Les chapitres courts donnent au récit un rythme dynamique.

Pascal Marmet est un auteur travailleur et qui bosse son sujet avec sérieux. On sent qu'il s'est documenté à fond sur l'art africain et sur les rouages de la police criminelle.

Le défaut du roman vient du manque de caractérisation des personnages qui auraient mérité d'être plus fouillés. Pour cela, il aurait fallu que le roman soit plus long. Les protagonistes manquent un peu d'épaisseur ce qui donne à "tiré à quatre épingles" un aspect un peu désincarné. Cela m'a un peu fait penser à ces séries policières dans lesquelles seule compte la résolution de l'enquête.

Cependant, malgré ce petit bémol et malgré quelques facilités, notamment un deus ex machina un peu tiré par les cheveux, "tiré à quatre épingles" offre un bon moment de lecture. L'intrigue est bien menée, on ne s'ennuie jamais. L'incursion de l'art africain donne une note originale au récit, lui confère un charme mystérieux.

"Tiré à quatre épingles" n'est certainement pas un grand livre inoubliable mais un petit roman sympathique.
Je remercie Babelio et les éditions Michalon pour cette jolie promenade policière entre le 36 et le musée Branly.
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Un roman policier français ça me change des polars nordiques que j'apprécie beaucoup .
Dans ce premier roman policier de Pascal Marmet , auteur du Roman du café et du Roman du parfum dont j'avais entendu beaucoup parler sans avoir l'occasion de les lire , nous sommes à la mythique adresse 36 Quai des Orfèvres ..
Un cambriolage ´ au hasard ´ le cambrioleur attend que quelqu'un rentre dans un immeuble cossu , il a entraîné avec lui un jeune homme excentrique habillé tout en vert jusqu'à baskets , il a attendu le moment propice et le roman peut commencer .
On se retrouve avec le commandant Chanel , deux stagiaires irréprochables , un commandant qui va prendre une retraite bien méritée , quelques collègues un peu plus passe- partout , les crimes s'enchaînent , le lien entre eux est une collection de trésors d'art africain primitif .
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre c'est l'évocation du célèbre musée du quai Branly que je n'ai hélas jamais eu l'occasion de visiter lors de mes visites à Paris , et surtout d'avoir découvert un lieu magique le restaurant Le train bleu à la Gare de Lyon , je n'avais jamais entendu parler de ce lieu , j'en ai appris un peu plus en regardant les superbes photos sur internet .
L'art africain m'a moins attirée , et le côté magie noire m'a un peu dérangée .
Je serai un peu moins enthousiaste que la majorité des critiques , j'ai passé un bon moment de lecture mais sans plus , il me semble que les personnages auraient pu être un plus étoffés , j'ai peut être trop l'habitude des romans policiers à la psychologie plus développée .
Et autre petit point de réserve pour que ce soit une lecture coup de coeur , il me semble que l'auteur n'explique pas assez le syndrome de Peter Pan , ce qui est dommage car ça rend le roman intéressant .
Et oui moi aussi j'ai remarqué les petites incohérences sur l'âge d'Albane , la première victime.
Dommage que la ou les personnes qui ont lu ce livre avant sa parution ne l'aient pas signalé à l'auteur .
En résumé , je suis tout de même contente d'avoir lu ce livre qui malgré ces petits défauts a un côté addictif , je l'ai d'ailleurs lu sans pouvoir m'arrêter
Et ça me donne envie de découvrir les livres précédents de l'auteur , l'´histoire du café , ainsi que celle du parfum , hum ça me tente bien , moi grande amoureuse de senteurs diverses .
Je vais de ce pas lire quelques critiques sur ces deux ouvrages
Je remercie Babelio , ainsi que l'auteur pour l'envoi de ce livre
Quand je reçois un livre , je suis un peu comme une petite fille qui reçoit un cadeau du Père Noël , c'est un des rares domaines où l'émerveillement est toujours renouvelé .
Bonne lecture !
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En lisant la quatrième de couverture, tu te dis que tu vas passer un agréable moment. Et il est vrai qu'il n'est pas désagréable. L'histoire sur fond d'art primitif est bien imaginée.

Nous avons deux parties dans ce roman. La première, qui correspond à quatre petits chapitres, met en scène 2 personnages Laurent et Samy. Mon premier est un gamin un peu simplet. Mon deuxième est un serrurier-cambrioleur. le tout est un cambriolage de bijoux, oeuvre d'art et d'argent. Il me reste une propriétaire sur le carreau , mais ça c'est pas de leurs fautes !

Samy lui caressa la tête et dit d'une voix peinée: " t'es un brave môme même si j'aime pas tes pompes vertes trop voyantes"
-Pas grave! t'es mon copain. Alors on fait quoi comme jeu maintenant? Et si on jouait au loup?
-J'ai bien mieux à t'offrir Lolo! On se choisit un immeuble bien rupin, on attend qu'un proprio en sorte,on coince avec élégance la lourde avec un panard et on se la joue à pic-et-pic-et-colégram pour choisir entre l'escalier A, B, C....
La seconde partie de ce roman nous raconte l'enquête, non pas du cambriolage mais du meurtre de la propriétaire. Veuve depuis peu d'un ex-préfet, assassiné lui aussi, et collectionneur de masques et statues Africaines. le commandant chargé de l'affaire va devoir parfaire ses connaissances en Arts Premiers et pourquoi pas étendre un peu ses croyances.
Chanel était un célibataire, un fils unique, un chercheur de vérité, un inclassable, un sans enfant, sans ami, sans parent, un sans attache, un "sans".
J'ai, pour tout vous avouer, eu un peu de mal à rentrer dans le livre. le fait d'avoir tout un laïus sur le 36 Quai des Orfèvres, son déménagement, ses éternels tueurs en série qui en font des stars de romans policiers etc... Me lasse .. Je comprends le lieu historique et l'auréole que cela apporte mais ses escaliers et bureaux sont décrits dans trop de bouquin.
Après je n'ai pas senti la pression sur les épaules du commandant. Il prend le temps d'expliquer à deux stagiaires la hiérarchie du 36, il papote tranquillement avec sa nouvelle colocataire, il se ballade à Colmar..Pour une affaire super urgente car "ex-préfet" et en plus avec des collaborateurs en moins ..Je trouve que cela se passe plutôt bien pour lui. (là j'ai peut-être le contre coup du livre Burn-Out avec le stress du quotidien du boulot de flics).

Ceci étant l'intrigue est bonne, on sent un véritable travail de recherche et un grand engagement de l'auteur dans son roman. L'écriture est fluide. le tout passe bien.
Donc si vous êtes tentés, eh bien n'hésitez pas ..

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Tout d'abord je remercie Babelio et Pascal Marmet (merci pour la dédicace!) pour cette opportunité de découvrir, et ce roman, et cet auteur.

L'action?

Un banal cambriolage d'opportunité qui n'en est plus un lorsque le corps criblé de balles de la propriétaire est retrouvé.

Le lieu?

Un petit morceau d'Afrique au sein de Paris, résultat de la passion d'un ancien préfet, lui aussi assassiné peu de temps auparavant.

L'enquêteur?

François Chanel. Commandant à la Criminelle, au 36 Quai des Orfèvres. Avec son équipe, bien sûr. Et son intuition et son esprit de d'analyse et de déductions!

Le coupable?

Ah ah, mystère. Evidemment! Je peux juste indiquer qu'une statuette envoûtée n'est pas étrangère à cette enquête!

« Tiré à quatre épingles »… ce roman porte très bien son titre.

Tout d'abord, il est tout à fait en adéquation avec l'intrigue qui nous balade dans la culture africaine de magie, de sorcellerie, de masques et de poupées envoûtées au centre de rituels mêlant l'invisible au réel.

Et ensuite, il reflète parfaitement le style de l'auteur.

Je m'explique.

C'est un polar, une enquête menée par un personnage droit, je dirais même rigide et presque froid, et une enquête dans les règles de l'art, qui ne sort aucunement des sentiers battus.

C'est une enquête classique et académique qui mise tout son succès sur la nature des faits.

Le fonctionnement de la Police est très bien documenté, décrit. le lecteur navigue dans les services sans aucune gêne même si, toutefois, certains sigles méconnus auraient mérité quelques explications.

Le décor est tout aussi bien planté, détaillé et décrit, notamment la gare de Lyon ou le 36 Quai des Orfèvres.

L'immersion dans la culture ou le « folklore » africain est totale par l'intervention de collectionneurs ou de la responsable du musée du Quai Branly, consacré aux Arts Premiers.

L'auteur s'est attardé également à fouiller la psyché de ses personnages principaux, tout comme celle de certaines personnalités secondaires.

La personnalité d'Albane Truchot, la première victime du roman, est intéressante, décalée et mystérieuse.

J'ai beaucoup apprécié le récit de la vie d'un serial killer avec plus d'une trentaine de meurtres à son actif, en toute impunité.

Ainsi que le personnage adorable de Peter Pan, tout vêtu de vert.

Tout comme la fin très ironique de la mante religieuse cupide de l'intrigue.

L'ensemble est naturellement équilibré, cohérent et fidèle à un excellent roman policier. L'entrée de jeu de certains personnages permet l'évolution logique de l'enquête vers son dénouement et les révélations finales.

Le choix d'un leader un poil taciturne, calme et discret tel que Chanel n'est, toutefois, pas une ouverture pour un polar percutant et spectaculaire.

L'intrigue est bien ficelée, bien introduite et construite, avec un suspens qui joue son rôle jusqu'à la fin.

Les chapitres sont courts et apportent ainsi un rythme dynamique.

Le style de l'auteur est efficace, simple et subtil à la fois, avec l'amour des mots et de leur mélodie. Une belle plume qui mériterait, à mon sens, de prendre plus d'envol et de liberté.

Je n'ai rien à redire sur le style de l'auteur, tout comme l'histoire. Tirés à quatre épingles!

C'est une lecture agréable mais mes goûts étant plus axés sur les thrillers et les romans plus trépidants, je n'ai malheureusement pas eu de coup de coeur pour ce policier à mon sens trop convenu.

Toutefois, je le recommande pour tous les fans de polar qui eux seront, j'en suis certaine, ravis!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Dans un premier temps, je tiens à remercier Pascal Marmet pour ce partenariat, qui m'a permis de découvrir le nouveau roman de l'auteur, cette fois-ci l'auteur s'attaque au polar avec un certain brio.

Un bon petit polar qui nous entraîne entre la Gare de Lyon et 36 quai des orfèvres, l'auteur donne à son roman se rythme et cette intrigue qui nous tient de la première à la dernière page. Un roman très bien ficelé qui se lit comme un bon film, avec des personnages auxquels l'on s'accroche.

L'enquête n'est pas aussi simple qu'il y paraît et l'auteur nous entraîne dans une aventure tintée d'ésotérisme, un polar noir que je vous invite à découvrir.

Pour le moment en rupture de stocks, ce qui prouve le succès du dernier roman de Pascal Marmet.
Lien : http://bouquinovore.blogspot..
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« Tiré à quatre épingles » est ma première découverte de l'auteur français Pascal Marmet. Elle m'a été gentiment proposée par Babelio et les éditions Michalon que je remercie grandement. Quelle est l'histoire ? Un préfet est retrouvé mort et, quelques temps plus tard, c'est au tour de sa femme d'y passer. Entre deux, nous avons l'occasion de faire la connaissance de la section « cha » du 36 quai des Orfèvres et de deux truands dont l'un est cruellement attachant. Verdict ?

Et bien c'est un très bon polar. Des personnages charismatiques, des lieux bien détaillés et explorés, une enquête qui nous intrigue. Non vraiment tous les ingrédients sont présents pour passer un bon moment. le tout est de plus, très bien écrit et les chapitres courts permettent de donner un certains rythmes au roman.

Cependant, je dois bien avouer que je suis déçu par le manque de prise de risque et d'originalité. L'auteur a essayé d'ajouter à son enquête un semblant d'ésotérisme mais je trouve cela bien trop insuffisant. On passe un très bon moment mais le livre ne reste pas dans les annales du polar. La chute est, de même, prévisible.

Alors au final, c'est un résultat en demi-teinte, partagé entre la bonne recette du polar et le manque de cette petite chose qui fait « le plus » du bouquin. En somme, je reste sur ma faim. Je le conseille cependant à tout fan de bon vieux polar.
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C'est avec un avis assez mitigé que j'ai fini cette lecture.
Certaines idées sont intéressantes, comme par exemple le fait que tout au long du roman le lecteur peut, lui aussi, chercher le coupable. En effet, ce dernier n'est dévoilé qu'à la fin et on ne se doute pas une seule seconde de son identité.
Ce qui m'a bien plu aussi, c'est le fait que Pascal Marmet intègre des objets africains. J'aime beaucoup cette culture mais je m'attendais à ce qu'elle soit plus exploitée.
Au final j'ai eu l'impression que l'auteur n'était pas très à l'aise avec cette partie et ne s'y aventurait pas assez, c'est frustrant.

Les personnages sont vivants, attachants mais pas assez décrits. L'auteur ne nous indique pas beaucoup d'éléments pour nous les imaginer. Il n'y a qu'un ou deux traits de leur caractère moral ou une particularité physique qui nous permettent de ne pas se tromper dans les noms, c'est un peu dommage.
J'aurais personnellement aimé avoir plus de descriptions que ce soit pour les personnages et leurs sentiments mais aussi et surtout pour les lieux et certains éléments de l'enquête.
Ce qui est dommage aussi c'est qu'il y a des meurtres mais on n'y assiste pas. L'inspecteur arrive après sur les lieux et l'auteur ne nous décrit que très sommairement la scène de crime.
J'aurais par exemple apprécié avoir vraiment plus de points de vue des meurtriers. Cela aurait pu être intéressant et donner une autre dimension à l'histoire.

J'ai aussi trouvé que le roman était écrit sur le même ton, même quand l'auteur changeait de personnages, écrivait une scène plus légère ou au contraire plus dramatique…
Le style de l'auteur est assez facile à lire, même si personnellement j'ai tout de même eu du mal à arriver à la fin…
Il n'y a pas d'important retournement de situation si ce n'est une surprise quand on découvre le coupable.
J'ai trouvé la fin assez moyenne dans le sens où l'auteur nous explique personnage après personnage ce qui leur est arrivé après l'enquête. Je n'aime pas ce genre de fin, je trouve qu'écrire une fin comme celle-là est trop simple…
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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