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Quelque chose me chagrine après cette lecture : j'ai l'impression d'avoir survolé la vie de la Goulue, d'avoir regardé un reportage/fiction mal joué. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour cette jeune femme au destin incroyable mais un destin plus proche de celui de Gervaise. Pourquoi ce recul ? Une écriture tantôt journalistique et tantôt romancée ? Je ne sais pas.
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Une vie, un destin entre 1866 et 1929, Louise Weber, la goulue nous est décrite de façon détaillée avec sa personnalité, ses amours, son goût précoce pour la danse et le French cancan, dans l'environnement de la fin du 19ème et le début du 20ème siècle. Une femme éprise de liberté qui inaugure le moulin rouge pose pour Auguste Renoir, côtoie Toulouse Lautrec qu'elle appelle le Touffu, tente d'apprivoiser des fauves dans sa période « cirque »…
Très belle biographie reflétant la belle époque et l'une des ses figures les plus célèbres.
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Voici la biographie de la Reine du Moulin Rouge, Louise Weber surnommée La Goulue. On voyage dans le pur Paris des années folles avec le destin d'une femme issue d'un milieu pas vraiment favorisé.
On trouve là, à travers les mots, une femme, féministe, forte, avide de vie. La Goulue aimait plus que tout vivre sa vie à 100%. Elle dansait, aimait, chahutait, gagnait de l'argent autant qu'elle en perdra ; révolutionna l'image de la femme qui s'assume et qui n'a pas peur de bousculer la société. L'auteur a su faire passer une telle émotion qu'il m'a été difficile de retenir ma tristesse à la fin du livre. Inutile de vous dire que cette biographie se lit bien et avidement.
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Malgré une écriture pas très fluide, j'ai beaucoup apprécié ce choix de biographie. Louise WEBER, dite « la goulue », alsacienne d'origine, a fait ses choix de vie dès 17 ans. Finie la blanchisserie ! Grâce à son talent de danseuse, sa gouaille, sa détermination, elle va s'affranchir de tous les codes de cette société hypocrite de la fin du XIX. Elle rencontrera les plus grands de son époque, sera connue dans le monde entier grâce à son French cancan, elle finira dans la pire misère. Cette biographie nous transporte facilement dans les années folles, et nous faisons connaissance de ses copines ou concurrentes comme « grille d'égout », « La môme Fromage », « Valentin le désossé », « Nini patte en l'air ». Quelle femme ! Quelle vie ! Quel destin !
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Les personnages emblématiques de la Belle Époque sont souvent reliés au monde du spectacle, des arts, de la danse. Ainsi en va-t-il de la Goulue, cette danseuse célèbre de Montmartre, qui a animé les soirées des cabarets et salles de music-hall.
Maryline Martin, dans la biographie qu'elle consacre à ce personnage haut en couleur, s'attache aux étapes de son parcours, à ses rencontres, à sa personnalité aux multiples aspects. Louise Weber, son état-civil véritable, est une petite fille curieuse dès le plus jeune âge : blanchisseuse à seize ans, elle n'a de cesse que de s'échapper du cercle familial pour aller s'initier à la danse. Les premières étapes de cette plongée dans cet univers, c'est son père Dagobert qui les organise : elle apprend le chahut, ancêtre du cancan, l'art de lever la jupe. Elle veut faire mieux que Marguerite Bade dite Rigolboche, qui est capable de retrousser ses jupons jusqu'à la taille pour dégager sa jupe. Plus tard, en 1882, elle pousse la porte du Bal Debray, un établissement où elle va rencontrer un certain Valentin. Elle sera son partenaire de danse pendant neuf années …
Son sobriquet, La Goulue, est dû à la relation entretenue par Louise Weber avec Gaston Goulu Chili pane. Les compagnons de Gaston ne connaissent que cette dénomination : Goulu. Louise deviendra donc La Goulue.
Puis ce sont les étapes décisives qui vont asseoir sa renommée de danseuse du Caf' Conc' et du French cancan :elle se produit à l'Elysée-Montmartre en 1884 , elle y rencontre Grille d'Egout et devient son élève .Elles marqueront de leurs empreintes les techniques du quadrille naturaliste, attraction fort prisée dans les cabarets de Montmartre .Le peintre Toulouse -Lautrec qu'elle surnomme affectueusement mon P'tit Touffu, la peint, est séduit par ce personnage à la gouaille faubourienne et au langage fleuri :elle affirme ainsi : « Quand je vois mon cul peint par toi, mon P'tit Touffu, je le trouve très beau. »
L'apogée de sa carrière se déroule bien sûr au Moulin Rouge ce cabaret inauguré en 1889, elle y brille en haut de l'affiche, devant le Shah de Perse, le futur roi d'Angleterre, ou encore le baron de Rothschild. A sa manière toute personnelle, elle luttera contre la discrimination dont les femmes sont couramment l'objet à cette période : elle arrive avec un bouc en laisse au Moulin Rouge car les femmes non accompagnées ne sont pas autorisées d'entrer ! Peinte Par Renoir, Toulouse-Lautrec, figure de proue du Montmartre de la Belle Époque, La Goulue meurt dans l'oubli, après une tentative de deuxième carrière dans les arts forains en 1929.
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Louise Weber ou La Goulue pour le milieu du cabaret et du cirque, est une personnalité féminine oubliée à laquelle Maryline Martin rend hommage.

Entre biographie et roman, ce texte nous invite dans les coulisses du Moulin Rouge et de la vie de bohème pas toujours rose des danseuses de cancan. A l'aide des carnets de Louise Weber et d'archives officielles, l'autrice fait revivre sous nos yeux cette artiste si indépendante dans un univers géré de main de maître par les hommes.

La Goulue était une femme du peuple, populaire autant pour ses talents de danseuse que pour son franc-parler vulgaire. Une femme qui n'avait pas froid aux yeux lorsque le bon ton était d'être soumise et effacée. Morte dans la misère et l'indifférence général, cette féministe en avance sur son temps, à la personnalité forte et engagée est un modèle de courage et d'affirmation de soi.

Plongez dans un univers qui vous donnera des étoiles dans les yeux et des envies de danse. La Goulue vous emmène sous ses jupons !
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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On connait la Goulue par le cancan et le Moulin Rouge, et aussi par les peintures De Toulouse Lautrec. Mais cette biographie très complète et émaillée de documents écrits et photos nous fait découvrir une personnalité forte, depuis son enfance jusqu à son décès dans la pauvreté. Un vrai roman ! Sauf que c est la réalité !
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Il est de ces femmes qui ont eu une vie et un destin si exceptionnels qu'écrire une biographie à leur sujet se transforme vite en un incroyable roman.
C'est le cas de Louise Weber, plus connue sous le nom de la Goulue, reine du cancan, des cabarets et du Moulin Rouge.
Pour les 90 ans de sa mort, Maryline Martin s'est attaquée à un monument français et a souhaité réhabiliter l'image de cette femme ô combien scandaleuse. L'auteure a eu accès au journal intime de Louise Weber grâce au directeur de communication du Moulin Rouge et fouillé dans les archives de la Société d'histoire et d'archéologie des 9e et 18e arrondissements de Paris. Elle a ainsi pu esquisser le portrait d'une femme en avance sur son temps, qui aimait bousculer les codes, toute à la fois excentrique, provocante, vulgaire, aimée ou détestée, misérable ou glorifiée. le portrait d'une femme libérée, décomplexée, symbole d'une soif de vivre destructrice.

Cette petite blanchisseuse de la rue de la Goutte d'Or d'origine alsacienne nait dans un milieu très pauvre, mais veut s'en sortir par tous les moyens. Et cette porte de sortie pour elle fut la danse. Dès son plus jeune âge déjà, elle dansait à s'en faire exploser le coeur. Des genoux de son père dans les bals de l'Elysée Montmartre au plancher ciré du célèbre Moulin Rouge il n'y a qu'un pas (de danse). Son physique exubérant, blonde, pulpeuse, et son légendaire levé de jambe vont vite la propulser reine du quadrille et du cancan. Elle pose nue et devient la muse De Toulouse-Lautrec. La Goulue est célèbre dans le tout Paris. Mais à 29 ans, au sommet de sa gloire, elle quitte le Moulin Rouge pour les fêtes foraines. Des spectacles de danse orientale à dompteuse de lions, cette femme, artiste accomplie, avait besoin de plus, plus de gloire, plus de provocation.

Mais la gloire n'est qu'éphémère, et Louise Weber vieillit très vite, devient obèse et méconnaissable. Elle perd son fils, tombe dans la déchéance, l'alcoolisme, l'anonymat. Celle qui autrefois dansait devant le Prince de Galles (le futur Edouard VII) vit dorénavant dans une roulotte à Saint Ouen et nourrit les pauvres. Elle meurt en 1929, après avoir assisté une dernière fois, côté spectateur cette fois, au cancan dans son cher Moulin Rouge, ce temple de la danse et de l'exubérance.

Une biographie incroyablement documentée grâce à ces photos et textes tirés d'archives. Un grand bravo à Maryline Martin qui nous emporte par sa plume envoûtante dans le Paris de la fin XIXème, à Montmartre, au milieu des danseurs de quadrilles et des cris d'allégresse. Louise Weber, fille du peuple, fille des trottoirs et danseuse hors-pair devient un personnage tendre et attachant. Une vie tumultueuse qui se dévore comme un roman ! Superbe !

Lien : https://aurelivres57.wordpre..
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Comment une petite blanchisseuse alsacienne, toute petite, un peu ronde devint une étoile du Montmartre de la Belle Époque, séduisit le Prince de Galles, inspira les peintres de son époque en levant haut la jambe lors du "chahut" avant de devenir dresseuse de fauves puis foraine avant de mourir dans la misère. Une histoire vraie plus incroyable que le plus rocambolesque des romans. La vie d'une femme libre, orgueilleuse, généreuse, bonne vivante, à l'appétit... aux appétits légendaires. C'est très bien écrit, très bien documenté... On ne peut qu'éprouver de la tendresse pour cette femme certes pas très comme il faut mais très certainement avide de vivre et passablement poissarde.
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J'ai dévoré cette biographie, en deux jours, qui retrace la vie de Louise Weber et de la Goulue. de cette femme qui, au sommet de sa gloire comme Reine du Moulin Rouge, décida de dompter des fauves, de vendre dans les fêtes foraines (avec un panneau signé Toulouse-Lautrec, excusez du peu), d'épouser un prestidigitateur, d'avoir un enfant de père inconnu, et de se faire attaquer par des pumas… pour finir par perdre son mari, son fils.
Là, La Goulue, toujours reconnue par quelques-uns, connaît une disgrâce, l'alcoolisme ; on ne se remet jamais de la perte d'un enfant, même s'il a 27 ans et des poussières.
A ce moment précis, Maryline vous dévoile la femme dernière les plumes, le champagne, et la gloire. Elle revoit celle qui n'est plus, qui ère çà et là, jusqu'à vendre des journaux devant son Moulin alors qu'une autre est à l'affiche.
Je vous recommande grandement cette biographie dense, complète, avec des archives inédites, des extraits de journal intime, et de belles photographies en partie centrale…

Lien : http://lisagiraudtaylor.com/..
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