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4,3

sur 2402 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite de la critique du tome 3.
Avec le tome 4, mon intérêt pour le Trône de fer a encore grandi, d'abord parce qu'on y explore d'autres paysages, celui de Dorne et ses surprenantes Aspics des sables, et celui des redoutables Fers-nés, les seigneurs pirates... Ensuite, parce que certains personnages timorés ou falots gagnent en assurance et en personnalité, tels Jon Snow, Sam ou les deux filles Stark. Enfin, et surtout, parce que les différents morceaux du puzzle commencent enfin à s'assembler. C'était bien agréable pour moi de relier tous ces bouts d'histoire et d'imaginer comment ils allaient se combiner et se combattre...

Jusqu'à ce que je réalise, vers le milieu du tome, qu'on n'irait pas au bout de l'histoire et que j'allais devoir attendre pour connaître la suite. Si j'en crois les ragots du web, je vais même devoir attendre un moment, car J'ai lu ne compte pas publier le tome 5 de l'intégrale avant d'avoir fait le plein sur les ventes des récits qui le composent. Tout à fait compréhensible en termes économiques, mais malgré tout frustrant en tant que lectrice, d'autant que la version en anglais est sortie il y a plusieurs années déjà. Pour continuer dans les doléances vis-à-vis de l'éditeur, je pense que le traducteur s'est fait ensorceler par Daenerys ou Melissande, au point d'oublier si le Château des Lannister s'appelait Castrai Roc ou Castral Roc et d'alterner joyeusement les deux...

Cela dit, je réalise que je deviens de plus en plus 'accro' au fur et à mesure que j'avance dans l'histoire, et aussi de plus en plus tranchée dans mon opinion sur les personnages, entre ceux qui m'énervent (Cersei, Littlefinger, Daenerys, le petit Robert, les idiots de la cour) et ceux qui me plaisent (Bran, Tyrion, les Grands Mestres). Au point que j'envisage de basculer sur l'intégrale en VO ou de m'intéresser à la série télé pour patienter !

4/xx dans le challenge Pavés de Gwen21.
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Ça avance tout doucement mais ça avance...
J'en dirai de même pour ma lecture de cette intégrale 4. Je l'ai lue à la vitesse d'un escargot, en papillonnant à droite à gauche vers d'autres lectures, ce que je n'aime pas faire en temps ordinaire.
Mais je l'ai enfin achevée et la fin donne envie de se replonger de suite dans l'intégrale 5. Cependant, je crois que ce sera plus raisonnable d'attendre un peu.


Un petit portrait chinois habituel ? Je le tente, livre en main pour les citations.


Si j'étais un monument, je serais le Titan de Braavos. Immense statue de granit noir qui surplombe l'entrée de l'une des sept cités libres. Ainsi le décrit G.R.R Martin : «  Campé comme à califourchon par-dessus le goulet, un pied planté dans chacune des falaises qui se faisaient face, il avait une carrure impressionnante et dominait de haut les pitons de la côte déchiquetée. […] Sa chevelure flottante était faite de cordes de chanvre teintes en vert, et un feu colossal flambait dans les cavernes lui tenant d'yeux. L'une de ses mains reposait sur la crête, à sa gauche, ses doigts de bronze enserrant un boulet de pierre ; l'autre, brandie en l'air, étreignait la poignée d'une épée brisée. »
C'est là qu'on ne peut s'empêcher de penser que le Titan représenté pour la série télévisée n'est pas à la mesure de celui du livre. On peut d'ailleurs admirer sur différents sites consacrés à la série de superbes dessins du Titan, ce monumental ouvrage de pierre qui impressionne tant Arya à son arrivée à Braavos.


Si j'étais un pirate, je serais un Fer-né et quitte à choisir parmi les terribles Greyjoy, je prendrais Victarion, le « pourfendeur des eaux ». Rude combattant, à la carrure incroyable, il est sans doute le plus sympathique et le plus loyal de tous, même s'il tient dur comme fer à sa réputation de guerrier victorieux. J'attends avec impatience sa rencontre avec Daenerys (si elle a lieu?!)


Si j'étais une une épée, je serais Féale. Epée forgée à partir de Glace, épée en acier valyrien ayant appartenu à Eddard Stark. Conçue à la demande de Tywin Lannister pour son fils, ce dernier - Jaime- l'offre à Brienne.
Féale représente ce lien déconcertant entre Brienne et Jaime Lannister. Ces deux-là étaient faits pour se détester ; leurs aventures les ont rapprochés. L'une, rigide et austère, l'autre, odieux et arrogant se révèlent des personnages d'une profondeur insoupçonnée. Leur tendresse mutuelle reste bien sûre indicible et retenue, ce qui la rend encore plus poignante.


Si j'étais un palais, je serais le palais des Jardins Aquatiques. Véritable havre de paix, où les enfants jouent au soleil, se rafraîchissent sous les fontaines, les Jardins Aquatiques apparaissent comme le jardin d'Eden. L'atmosphère y est vivifiante, le décor somptueux. Doran Martell, le prince de Dorne, ne s'y trompe pas. C'est aux Jardins Aquatiques qu'il préfère être, loin de la tumultueuse et poussiéreuse capitale, Lancehélion.


Si j'étais une monture, je serais un mulet mené par Mya Stone. Si cette dernière et Sansa Stark, (nouvellement baptisée Alayne) font preuve d'une grande patience à l'égard de Robert Arryn, enfant malingre, insupportable et couard, lors de la descente vers les Portes de la Lune, on attend qu'une chose : que le mulet se rebiffe et apprenne à « voler » à ce cher « Robin chéri ».


Si j'étais une rumeur, je serais celle qui raconte qu'une meute d'une centaine de loups maraudent aux alentours du Trident. "Il y a des gens qui vous diront que ce sont des démons. Ils racontent que la meute est conduite par une louve monstrueuse, une ombre errante sinistre et grise et gigantesque. Ils vous affirment qu'elle s'est révélée capable d'abattre un aurochs toute seule, qu'il n'est chausse-trape ni piège qui soit en mesure de la capturer, qu'elle ne craint ni l'acier ni le feu, qu'elle égorge n'importe quel mâle qui tente de la saillir et qu'elle se repaît exclusivement de chair humaine."
Une rumeur qui fait froid dans le dos, j'en conviens, et pourtant, on ne peut s'empêcher d'imaginer d'un bon oeil la rencontre future d'Arya avec cette louve..que dis-je la rencontre, plutôt les retrouvailles !


Si j'étais une sorcière, je serais Maggy la Grenouille, juste pour le plaisir de hanter les songes de l'orgueilleuse Cersei Lannister et proférer cette prophétie qui ne cesse de perturber la belle reine manipulatrice : « Reine, tu seras, jusqu'à ce qu'en survienne une autre, plus jeune et plus belle, pour te jeter à bas et s'emparer de tout ce qui te tient le plus chèrement à coeur. [... parlant des trois enfants de Cersei...] D'or seront leurs couronnes et d'or leurs linceuls. Et lorsque tes larmes t'auront noyée, les mains du valonqar se resserreront autour de ta gorge blanche et te feront exhaler ton dernier souffle. » Pauvre Cersei...pourvu que la prophétie ne se révèle pas trop tôt..les lecteurs aiment tant te détester !
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L'intégrale 4 réserve la bonne surprise : la religion prend le pouvoir. enfin, le roman devient réel.
Si un titre devrait être donné à l'intégrale 4 , il pourrait être : Cersei et la religion, comment s'en servir ?
Bien sur, R.R Martin nous tient en haleine en éparpillant ses héros.
J'espère toujours que Arya retrouve son loup garou Nymeria, malgré les 4000 pages de séparation.
R.R Martin est écrivain qui ne connait pas l'unité de lieu, il crée des villes, des îles , des royaumes. .. et c'est très bien !
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Voilà, après une passe douloureuse qui a tout de même duré presque deux tomes, mon intérêt prend un nouvel essor (que j'espère durable).

***ALERTE SPOILER***
Dans ce 12ème tome, l'action est très centrée sur Port-Real et l'on suit plus particulièrement le personnage de Cersei. Cette dernière va apprendre à ses dépens que le pouvoir n'est pas seulement constitué d'ambition et de volonté mais qu'il implique également une bonne dose de sagesse. Or, chez Sa Grâce, ce qui tient lieu de sagesse est essentiellement de la vanité. Vanité de se croire assez fine et rusée pour placer ses pas dans ceux de son père, suffisance d'être née lionne plutôt qu'agnelle, aveuglement consécutif aux passions inhérentes à son tempérament et qu'il faudrait avoir l'honnêteté de reconnaître comme des faiblesses et non comme des forces.

Brienne, Jaime et Arianne Martell sont également bien présents et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le rythme soutenu qui m'a séduite avec (enfin) des rebondissements, de l'action et des émotions.

Le fil ténu qui nous relie encore à nos chers "anciens personnages" est humblement tissé par Arya et Sansa mais l'auteur nous promet que d'ici peu nous retrouverons toute la clique Stark (morte ou vive, ou mi-morte, mi-vive). Et je ne serais pas contre un petit tour du côté de Meereen mais je crois que c'est d'actualité alors, vous voudrez bien m'excuser, j'y retourne...
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Grâce à ce quatrième volet, j'ai retrouvé avec plaisir l'univers du Trône de Fer, dans lequel je viens à nouveau de passer un très bon moment. George R.R. Martin est toujours aussi méticuleux, son récit toujours aussi complet et ses intrigues toujours aussi bien construites.

On suit tour à tour un certain nombre de personnages, certains que l'on aime, et d'autres, plus nombreux, beaucoup moins. Et comme l'action se déroule essentiellement autour des protagonistes les plus retors, notre lecture s'en retrouve bercée de conspirations, complots et trahisons à n'en plus finir. On a donc nullement le temps de s'ennuyer tout en prenant plaisir (ou pas) à voir la situation se retourner contre ceux qui le méritent (ou pas).

Même si j'ai grandement apprécié ma lecture, je dois dire que c'est le tome qui m'a le moins captivée. Sans Samwell et Brienne pour adoucir un peu le jeu des trônes, je crois que j'aurais pu finir en overdose de Cersei. Notre "bonne" reine est effectivement très présente et cette dernière étant l'un des personnages les plus vicelards, on aime certes à la détester mais elle finit quand même par prendre trop de "place".

D'autant plus que tous mes personnages favoris sont aux abonnés absents... Mais l'auteur nous rassurant à la fin quant à leurs destinées, il me tarde désormais pouvoir les retrouver dans le prochain volet !
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Alors voilà après une lecture de ce tome je vais essayer d'écrire une critique vu que c'est encore frais. En fait au début je lisais Game Of thrones en intégrale vu que j'étais complètement mordu de la série et que je voulais en revivre les meilleure scène en les relisant, du coup l'an dernier j'ai acheté et lu l'intégrale 3 après avoir lu les deux premiers, pensant y trouver l'équivalent de la saison 3 : grosse erreur puisque les 300 dernières pages à peu près recouvraient toute la saison 4 en ce moment diffusé. Donc bon, tant qu'à faire, en tant que véritable fan, je me suis dit «  maintenant spoilé à mort, et pourquoi pas continué ? Je peux pas me passer de cette série alors tant qu'à faire avoir un rayon d'avance ! » donc me voilà entrain de recevoir ce bel intégral 4 pour mon anniversaire.

Que dire de cette lecture ? J'ai trouvé que cet intégrale était très différent de tous les autres ce qui en fait ne devrait pas nous surprendre, comment les choses ne pouvaient ne pas être complètement changés après la mort de grand personnages comme le jeune Loup, Catelyn Stark, Tywin Lannister, King Joffrey... ? Ces grands événements marquent de grands tournants qui font que l'auteur a choisit de nous présenter les choses d'un tout nouvel angle. Il nous est donc loisible d'apprécier les aventures de certains nouveaux personnages notamment avec Dorne mais aussi ici les Fer-Nés assez banalisés précédemment prennent une immense importance. le récit au grand plaisir de certain et déplaisir d'autres se base énormément sur Cersei Lannister et Jaime ainsi que Brienne de Torth et puis surprise des personnages peu représentés comme Samwell Tarly éclipsent totalement d'autres mieux représentés comme était Jon Snow dans les précédents tomes.
Quoi qu'il en soit on peut remarquer un rythme bien plus lent...dans ce tome il y a bien moins d'actions...parfois on peut même avoir l'impression que rien ne se passe et là encore après toutes les péripéties du précédent tome, j'ai envie de dire qu'il fallait s'y attendre. En réalité on peut plutôt voir cet intégral comme la retombée immédiate de la mort du roi Joffrey et de sa main Tywin Lannister, de celle du Prince Oberyn, des deux frêres Clegane, de la fuite de Tyrion Lannister et celle de Sansa Stark-Lannister , de Balon GreyJoy, de la fuite d'Arya Stark, du grand retour de Mama Stark et tellement plus ! Autant dire qu'on a pas l'impression de danser avec des dragons mais plutôt avec des fantômes, d'ailleurs je m'amuse souvent à appeler cette saga «  Game Of Ghosts ».
Est-ce pour autant que la qualité est moindre et le récit pas aussi bon que les précédent ? NON. Une fois passé ce côté très restreint des points de vue et cette ambiance très glauque et assez fantomatique, les événements ont beaux être lents et plus stratégiques ( nous sommes donc là dans le véritable jeu des thrones, «  tu gagnes ou tu meurs » ou trahisons, stratagèmes, manipulations vont bons trains, plutôt que dans de l'action intempestive magico-médiévale) cela ne reste pas moins un intégrale très intéressants pleins de rebondissements, de trahisons, de violence et de mauvais sentiments comme on les aime avec une plume très bien magné dans un vaste univers plein de richesses qui nous laisse toujours pantois et plein de question «  mais que va t-il se passer ? Comment ça va se finir ? » autant dire que ce côté imprévisible et palpitant : il y est toujours !

Etant donné que l'auteur fonctionne et découpe son récit par personnage et bien, je vais faire de même afin de faire le point sur chacun d'eux.

Brienne : Je commence par cette demoiselle parce que franchement, elle fait parti de mes personnages préférés dans la livre ! Si Brienne de Torth n'a jamais eu un physique facile elle est ici le symbole de la fidélité, la bravoure et la beauté d'âme. Malgré les dures étapes qu'elle enchaine elle ne perds pas de vue sa promesse et c'est avec loyauté qu'elle avance. L'auteur nous habitue à des personnages tordues, vicieux, grossiers, haineux, traitres, assoiffés de pouvoir...il n'en est rien pour Brienne qui réfléchit toujours avec son épée, sa bravoure et son coeur. Dans un monde de brute cette dame si robuste à une bonté d'âme hallucinante qui fait qu'on ne peut que l'aimer, et mieux je dirai : l'admirer. Je trouve que le personnage de Brienne prend une ampleur très importante, j'aime beaucoup sa fidélité à Jaime et la sorte «  d'amour » qu'elle lui porte de sorte que tout au long de son périple on retrouve beaucoup Jaime Lannister dans ses pensées. Brienne est un personnage émouvant : rejeté pour son physique et sa différence, jeune fille qui n'a jamais voulu ce qui avait été décidé pour elle, personnage qui a beaucoup souffert et qui, pourtant, n'a jamais failli à ses promesse. le fait que Podrick Payne l'ai suivi et soit devenue son compagnon de route rajoute un petit côté comique et qui plus est attachant à leur périple. Si quelques «  chapitre » sont calmes, dautres sont pleins d'actions et trépidants notamment la rencontre avec Lady Coeurdepierre qui m'a laissé sans voix. L'auteur est vraiment un sadique, je veux la suite !

Jaime : Ah Jaime ! Ai-je déjà mentionné à quel point j'aimais ce personnage ? Je crois que c'est une chose faite dans les critiques des tomes précédents et je ne remercierai jamais assez l'auteur d'avoir fait de son personnage autre chose que «  le régicide » dont on ne faisait que parler, lui avoir donné de la profondeur donne quelque chose de plus que j'apprécie beaucoup !
Jaime comme on a pu le voir depuis son retour – et selon moi bien avant depuis la fin de sa captivité à Vivesaigues- de son périple avec Brienne est revenue en homme différent. Il était le régicide il est revenu en Jaime Lannister, désireux d'être autre chose qu'un simple parjure qui a assassiné celui qu'il devait protéger. C'est un personnage plein de ressources et indéfiniment plus humain qui nous revient, un personnage qui, ayant été exposé aux souffrances, revient avec une âme. Un personnage aussi qui était complètement lié à sa soeur, la suivant dans tous ses désirs et tout ses plans et qui, malgré la douleur que cela lui inflige, apprends à s'en détacher et à même la contrer quand il réalise que celle-ci outrepasse ses droits et la raison. Il n'est plus lié à Cersei il est même un contre-pouvoir que l'on apprécie pour son évolution et sa différence...on est donc agréablement surpris de voir Jaime s'éloigner d'une ignoble femme. Ce que j'ai beaucoup aimé dans le travail de George R.R Martin est la capacité qu'il a de nous décrire le calvaire qu'est la perte de la main d'épée de Jaime sans pour autant tomber dans l'exagération ; la perte de la main de Jaime ne peut que changer le personnage et ses orientations. Enfin j'aime beaucoup le sens de l'humour un peu caustique de Jaime de même que sa manière d'un peu remplacer Tyrion qui manque dans cet intégrale quand Jaime fait preuve d'esprit par exemple pour assiéger Vivesaigues.

Cersei : Quand le chat n'est pas là les souris dansent...en l'occurrence ici quand son fou de roi fils meurt et sa Main de père le rejoint, Cersei Lannister ne se sent plus et entend régner sur le royaume des septs couronnes, s'approprier toute la puissance dont elle peut se faire acquisitrice et bien plus afin que tout le peuple s'en souvienne. Mais le pouvoir ne rend pas fou tout homme qui en abuse ? Cerseil Lannister dans ce tome en est la caricature même. le chagrin, le désespoir, la volonté de puissance la pousse dans des décisions folles car elle est aveuglé tout du long par la vengeance et par l'envie irrépressible de contrer une prophétie. On voit beaucoup Cersei qui représente à travers son regards toutes les intrigues malhonnêtes de Port-Réal, on suit son ascension comme sa chute. Et alors la chapeau Mr Martin pour réussir même à nous faire avoir de la peine pour un personnage aussi ignoble que la reine Cersei car à quelques moments, on peut voir une mère folle de désespoir, une jeune fille déçue qui aurait aimé que sa vie ressemble à un conte de fée avec le Prince Rhaegar comme mari, une mère inquiète, une femme qui a peur de vieillir, une femme qui veut accomplir de grandes choses et à peur de se retrouver prisonnière de la misogynie de l'époque médiévale, une femme qui veut simplement montrer ses griffes de Lionne. Mais bon voilà...à trop en faire Cersei attise même la haine du lecteur. La chute assez inattendue de Cersei est incroyablement bien manié, bien écrite...c'est palpitant. Même si on s'inquiète pour Cersei quand on repense à feu Ned Stark et tous les autres on se dit qu'elle ne mérite que ce qu'elle à, c'est jouissif !

Alayne : Après toutes les horreurs qu'a vécu Sansa Stark à Port-Réal on pourrait se réjouir de la voir fuir cet endroit oui mais pas là.. Sansa se retrouve entre les mains sournoises et manipulatrices de Petyr Baelish ou le plus vilain et imprévisle de tous les personnages. Si la petite Stark quitte un monde plein d'horreur elle entre dans un nouveau les «  Eyriés imprenables » hauts, sombres, silencieux...mort ! Elle est obligée de quitté la Sansa Stark qu'elle était pour devenir Alayne Stone et après la mort de sa tante Lisa la petite est obligé de mentir et de devenir le meilleur pion de Little Finger qui a tout prévu pour elle. On pourrait se sentir rassuré pour elle voir heureux mais c'esy une partie qui est vraiment sous tension vu que Little Finger a toujours plus d'un tour dans son sac et puis les ennuies ne font qu'arriver avec les accords passés entre le Lord Protecteur et les vassaux de la maison Arryn. Suspens suspens...partie qui devient très très intéressante.

Arya : AAAAAH Arya l'un de mes personnages préférés ! Après tant de péripéties et d'errance avec le limier la voilà partie pour Braavos sur les traces de Jaqu'en Hacguar. Partie intrigante de par la découverte des sans visages, de Braavos, des taches d'Aryan, de son entrainement ( dur) pour devenir «  personne ». le personnage d'Aryan est très intéressant car très courageux et de plus en plus sombre. Oui cette petite fille a vue beaucoup de choses, oui cette petite fille est prête à beaucoup de choses et oui cette petite fille en vient même à tuer. J'avoue que le côté sombre de ce personnage est à la fois intriguant et flippant...dans cet intégrale on en vient même à se demander «  j'usqu'ou serat-elle prête à aller pour se faire accepter par l'homme plein de gentillesse ? ». Aussi dérangeant que puisse paraître ses entrainements et ses changements en Cat des Canaux Arya est un personnage dont les péripéties sont palpitantes et un personnage qui ne cessera de m'intriguer. Je dois aussi dire qu'il s'agit d'un personnage touchant, qui a tout perdu et ne croit plus en rien. L'auteur nous laisse de son côté sur un grand suspens !

Les fers-né : Autant le dire tout de suite : les chapitres concernant les fer-nés sont ceux qui m'ont le moins plus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne les connait pas et s'imposent vraiment énormément dans cet intégrale comme une grande menace, aucun n'est attachant, ils sont tous brusques et ignobles...et ce petit peuple «  opprimé » veut prendre tout westeros alors qu'ils ne sont que des sauvageons de la mer. Disons que les Fer-Nés c'est un univers tout à part...un peu comme les sauvageons du mur sauf que les sauvageons du mur ont été mieux introduits par l'auteur ou alors ça ne tient qu'à moi : je les préfère. Aeron Tiffe-trempes, le dieu noyé et toutes leurs traditions ne m'ont pas tellement emportés pas plus que leur guerre pour le trone de Grès et leur folie de vouloir prendre Westeros et dominer le royaume en s'asseyant sur le Trone de Fer. Autant dire que le seul personnage qui a un peu de mon affection est Asha pour sa détermination de s'implanter dans un monde rustres et misogyne en tant que femme, sa manière de répondre aux hommes et d'être plus fort qu'eux et puis ben...de rattraper un peu la connerie dont a pu faire preuve Theon Greyjoy.

Samwell : être sur le mur, à la garde de nuit, dans le froid...franchement quand c'était avec Jon Snow : aucun problèmes ! J'aime beaucoup le point de vue de Jon Snow, son caractère, son ambition, son envie de batard de Lord Stark rejeté de se faire une place, de servir et de se faire pardonner...celà dit Samwell Tarly remporte moins mon adhésion. OUI Sam fait parti des rares personnages ayant une âme dans cet sage et faisant parti des véritables «  gentilles » cela dit je le trouve pleurnichard – bien que courageux- mou...et puis ce voyage est triste et long peut-être trop long, j'ai eu l'impression de stagner et l'impression que l'auteur nous offrait la même soupe : les doutes et peurs de Sam durant toute la traversée, son affection impossible pour Vère, son dégout de la citadelle ainsi que le mépris de son père et pour son père et aussi pour la mer...mais bon à part ça...pas grand chose. Dans les tomes précédents le personnage de Samwell Tarly n'était pas mon préféré, loin de là, mais les péripéties qu'il vivait rattrapait le tout.

Arianne : Dorne, depuis le temps qu'on en parlait ! L'auteur nous fait rentrer encore plus profondément dans son univers en nous présentant d'abord Braavos et Dorne deux endroits importants desquels on parlait sans jamais y aller, maintenant c'est chose faite ! En fait les chapitres sur Arianne et autres Dorniens ( Areo Otah, Arys du Rouvre) ont été écris pour nous montrer les répercussions de la mort du Prince Oberyn pour Dorne et sa famille. Ainsi on découvre un personnage fort intéressant – et rebelle- en Arianne fille du roi de Dorne amené à lui succéder et ce qui est arrivé là-bas ne saurait rester sans conséquences vis à vis des rapports qu'ils entretenaient jusque là avec Port-Réal. A noter aussi un tout petit peu «  d'amour » un peu «  tragique » qui plaira aux lectrices ou amateurs entre Arianne et Arys du Rouvre.
En somme un intégral plus lent et moins palpitants ou les manipulations sont toujours de mises et un «  zoom » sur les retombés de la guerre des cinq rois et de toutes les morts et fuites qu'il y a pu avoir précédemment. Une écriture toujours aussi bien maitrisé qui nous amène encore plus loin vers des terres qu'on ne connaissait pas comme Braavos ou Dorne et un resserrement aussi puisque l'auteur a choisi délibérément de ne pas parler de personnages importants comme Tyrion, Daenerys, Jon Snow, Davos Mervault, Stannis et Mélissandre, Bran....ce qui donne encore plus envie au lecteur de continuer à lire la suite pour retrouver ces personnages. Aussi on note que la religion ou les religions plutôt prennent une place extrêmement importante alors qu'elles n'avaient été jusqu'à la qu'accessoire...on a presque l'impression que le pouvoir religieux empiète sur le pouvoir royal.
Alors oui Game of thrones devient de plus en plus resserré et de plus en plus sombre mais l'écrivain n'a pas fait perdre au récit son souffle...on continu cette route sinueuse en se demandant qui survivra à la crise de Westeros, quand l'hiver viendra, que font et que sont les marcheurs blancs ?
Moins palpitant que les autres mais toujours aussi bien, à lire donc !
Attention à tous, Winter is coming...
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Dernier volume (je crois) centré sur Port-Réal. Au départ, j'avoue que cela m'agaçait de ne pas avoir de nouvelles de Tyrion, Jon, Daenerys... Mais finalement, c'est bien aussi d'axer sa lecture sur une partie du territoire. Comme l'explique Martin dans sa postface, cela nous permet d'en savoir plus sur moins de personnages que moins sur plus de personnages (et donc plus de frustration?).
Les personnages maintenant :
Cersei, Cersei...tu me déçois ! Je la pensais plus fine au départ. Mais c'est vrai que les lions ne sont pas reconnus pour leur finesse.
Jaime, tu me plais toujours autant. Complexe et surprenant, juste comme il faut.
Arya..J'ai du mal à voir où Martin veut en venir. Mais mon petit doigt me dit qu'elle va avoir une grande importance par la suite. Me trompes-je?
Sansa, ça n'avance pas beaucoup, mais bon, les chapitres ne sont pas désagréables.
Brienne est moins chiante que dans les tomes précédents. Par contre, je suis curieuse de voir ce que son périple peut amener à l'ensemble de l'histoire. Sauf bien sûr sa rencontre avec...
Quant à Sam, ce personnage me paraît assez insipide ici. Par contre on sent que son parcours à certainement une bonne importance pour la suite.
Allez allez : la suite ! (encore)
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Décidément l'auteur de Game of Thrones construit tome après tome une fresque absolument incroyable. L'univers de Westeros se complexifie, s'enrichit, s'emplit de vie, devient de plus en plus passionnant. Fermer un tome c'est vouloir plonger dans le suivant aussitôt.

Ce tome est assez différent des précédents.
- D'une part l'auteur prend le parti audacieux de scinder les lignes narratives des protagonistes géographiquement. Nous aurons ainsi la suite du point de vue de certains des personnages du tome 3 dans le prochain volume (le 5 donc).
- D'autre part l'action ou les événements "paraissent" moins dramatiques qu'auparavant. Il est vrai qu'après les morts du jeune roi, de sa main et les noces rouges il fallait bien s'attendre à une période de transition pour gérer les précédents évènements.

Ce tome prend le temps de poser des marques pour l'avenir et construire une situation que l'on sent devenir explosive, l'évolution de la politique, l'évolution des alliances... de points de vue en points de vue, on ressent l'influence grandissante des pouvoir cléricaux, les rebellions qui s'organisent. Les châteaux sont assiégés, menacés. On ne peut pas vraiment dire qu'il ne se passe rien dans ce tome.

Parmi les points de vue narratifs les plus intéressants, on découvre les Grejoy plus en profondeur avec des pistes narratives qui vont surement devenir primordiales pour la suite.
On découvre aussi enfin quelques points de vue des Martell. Trop courts hélas et déstabilisants.
Parmi les arcs narratifs déjà connus, on suit en particulier Arya qui se forme sur le tas sans trop savoir ce qu'elle veut devenir, Sam qui traverse le continent et semble destiné à devenir un mestre avec un savoir bien particulier, peu d'évolution pour Sansa en elle-même qui est surtout un faire valoir pour découvrir les intrigues machiavéliques de Petyr Baelish, les intrigues autour de Cersei en démélé avec sa belle fille et future reine sont également un peu plates à mon sens et servent davantage à faire évoluer l'histoire par touche géopolitique (dont le rôle grandissant de l'église). Enfin Brienne tourne toujours en long en large et en travers, c'est assez drôle ce personnage complètement largué et pourtant sympathique et passionnant. Pour finir Jaime qui a beaucoup évolué depuis le premier tome et a gagné en ambivalence, en profondeur et en dignité.

Je terminerais ce petit texte en soulignant combien George RR Martin est très habile à entrecroiser toutes ces lignes narratives, en posant des jalons pour de futurs événements et surtout à nous mener sur de fausses pistes avec un plaisir très malin évident. Les nobles conclusions qu'on s'imagine finissent toujours à la poubelle!
Vu la richesse de l'ouvrage , on comprend bien que Georges RR Martin ait fait le choix de scinder l'ensemble en deux volumes, vivement la suite!
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Ce tome 4 débute après de très grands évènements qui marque profondément l'histoire.
Changement de roi à port réal, changement de loyauté pour certains dans le nord.
Je pense qu'il aurai été difficile de faire mieux que le tome 3 tant celui ci allait de rebondissement en rebondissement, et effectivement ... celui là me laisse sur ma faim.
J'étais même prête à ne lui donner que rois étoiles, jusqu'à la dernière page qui nous explique que l'auteur a décider de nous conter uniquement ce qui se passe à port réal et ses alentours, je parlerai pour ma part de westeros. Ainsi, nous ne trouvons ni le point de vue de tyrion, ni Jon sur le mur, ni daenerys dans ses contrées lointaines qui nous seront donnés dans le tome 5. Malheureusement, c'étaient mes personnages préférés.
Mais bon, on découvre tout de même de nouveau personnages, notamment à dorne, on rencontre plus en profondeur des personnages déjà connus : sam qui se trouve du courage, jaime qui se trouve un honneur, brienne, qui est un peu décevante de mon point de vue, Arya qui semble s'être égarée.
ce tome est moins passionnant que les précédents, mais la fin nous donne notre quotas de révélation, et m'a rassuré sur le fait que la suite me donnera le point de vue de mes héros préférés. Tant mieux, elle m'attend déjà sur ma table de nuit.
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Crève, Cersei Lannister. Que ton agonie soit lente, douloureuse et consécutive aux mille sévices qu'on aura infligé à ta triste et ignominieuse personne, qui ne mérite pourtant pas tant de délicatesses. CREVE, NOM DE NOM !


Voilà à peu près ce que je suis capable de ressentir à l'égard d'une seule des protagonistes de cette quatrième intégrale. D'ailleurs, ne vous offusquez pas si vous vous rendez compte que vos personnages préférés ne sont pas de la partie : s'ils ne sont pas décédés, la cinquième intégrale leur sera réservée. Celle-ci se concentre sur les évènements de la guerre qui fait encore rage en Westeros, bien qu'elle soit rentrée dans une phase moins guerrière et plus vicieuse.


Surtout, la grande avancée de cette quatrième intégrale, c'est la présence marquée de la religion. L'auteur a eu le temps de nous initier aux différents cultes de son univers, notamment ceux ayant le plus d'influence sur les populations. Mais loin de reléguer tout cela à un élément savoureux de background, l'auteur a l'intelligence de s'en saisir et d'en faire une nouvelle hypothèse dans l'équation du jeu des trônes. Brillant, tant dans l'idée que dans la manière de l'amener.


Que dire qui ne soit pas une répétition d'un lecteur ou d'une lectrice ? Pas grand chose, je le crains. Contentez-vous, si je peux me permettre, de vous mettre à Game of Thrones par vous même. Vous déciderez bien comme des grands si cela vaut le coup ou non... juste un conseil : poussez plus loin que la première intégrale ! De mon côté, je suis dans l'obligation de privilégier la nourriture physique en ce moment, mais dès que j'en aurai les moyens, soyez certains que je me jetterai sur la cinquième intégrale de la saga.
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