Le Trône de fer, tome 4 : L'Ombre maléfique

incipit :
Parmi la houle des prairies qui cernaient les songes de Catelyn, Bran gambadait comme auparavant ; Arya et Sansa se tenaient par la main ; Rickon n'était encore qu'un nourrisson ; Robb, nu-tête, s'amusait avec une épée de bois. Et, quand ils se furent tous assoupis, paisibles, à son coté reposait Ned, un sourire aux lèvres.

Les rois n’ont pas d’amis, seulement des sujets et des ennemis.

Lorsqu’il n’y a pas de batailles à livrer, le soldat se met à rêver moisson et coin du feu.

Les Qarthiens avaient la larme d'autant plus fréquente et facile qu'elle estampillait à leurs yeux l'homme civilisé.

Je ne veux sentir aucune autre odeur, quand je vous renifle, qu'un parfum de trouille.

Les chevaliers font voeu de défendre les faibles, de protéger les femmes et de combattre en faveur du droit, mais aucun d'eux n'est intervenu. Ser Dontos seul avait tenté, mais il n'était plus chevalier, et le lutin ne l'était pas, le Limier non plus...Il haissait les chevaliers, le Limier....Moi aussi, je les hais, se dit elle, ils ne sont pas de véritables chevaliers, aucun d'eux.

Mélisandre à Ser Davos :
- Si un oignon est à demi noir de pourriture, c'est un oignon pourri. On est un homme de bien ou un scélérat.

Puissent les Autres enculer ton Maître de la Lumière, cracha Penrose du tac au tac, et lui torcher la raie avec tes guenilles.

Le nain, le maléficieux conseiller, le petit singe démoniaque et caricatural! Je suis tout ce qui se dresse entre eux et le chaos!

Elle est ma sœur. L’homme qui tue son propre sang est maudit pour jamais au regard des dieux et des hommes.