Tout d'abord faut que je vous dise un truc.
Cette couverture elle m'agace.
Ce roman n'est pas un énième récit historique dont l'intrigue se déroule sous le règne nazi.
Alors pourquoi avoir mis en évidence cet emblème ?
Bien sûr qu'il y a une explication et c'est au lecteur de la découvrir.
Ce qui est dommageable ici, c'est qu'une partie des lecteurs potentiels de ce genre de livre s'en détourne à cause de ce visuel, quant une autre va s'y précipiter et s'y casser les dents...
Ce roman est un polar.
Un premier roman, un vrai polar.
Un couple de médecins assassiné. Une jeune lieutenant qu'on associe au capitaine Radovic, le plus efficace et le plus tête brûlée de la brigade, qui sort tout juste d'une "mise au vert" forcée.
Et voilà, c'est parti pour 250 pages d'enquête.
Les flics traquent le coupable et ils vont en apprendre des choses. Y compris sur eux-même.
Ils vont se découvrir, se révéler, s'affronter parfois, se mettre en danger aussi.
Pari réussi pour
Eric Martzloff, un jeune auteur à suivre.
Les esprits pointilleux, les lecteurs "j'ai tout lu", les empêcheurs de lire en rond de tous bords y chercheront les défauts d'un premier roman et ils en trouveront peut-être, (j'avoue, le nom d'un personnage qui se voit ajouter ou soustraire un "e" au gré des pages m'a un peu agacé quand même...)mais pour ma part, j'ai adhéré totalement à la plume efficace de cet auteur.
C'est tellement réussi que, en le refermant, je me suis dit...
Ah non... c'est vrai, j'ai pas le droit de le dire, sinon je spoile...
Bref, si vous aimez le polar, les enquêtes, les duos de flics, les personnages border-line, je suis sûr que vous pouvez passer un bon moment avec ce bouquin (et ce mot n'est pas péjoratif ).