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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'idée de départ est la plus originale que j'ai lu jusqu'à présent : tuer quelqu'un en lui faisant avaler une dose fatale de paracétamol.
Sauf que le héros Yannick en réchappe, mais perd son foie au passage. Et comme son amant vient de le quitter, il n'est pas raisonnable et mène une vie de débauche.
Sauf qu'il est sensé couvrir les placements artistiques d'un chef de la pègre toulousaine, et que cela ne se passe pas comme prévu.
Si j'ai bien accroché au départ, le peu de cas de sa greffe que fait Yannick a fini par m'énerver.
Et puis les rebondissements deviennent trop nombreux, une chatte y perdrait ses petits.
Trop de détails inutiles viennent alourdir ce roman déjà bien touffu, et j'ai terminé en avance rapide.
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Après le goût du rouge à lèvres de ma mère, j'ai ingurgité comme le héros ces trente grammes de roman noir, pulsatif et tonitruant auprès de voyous sans scrupule. Et malgré ces profils peu engageants, on s'attache, au héros principal, malfrat aguerri dans l'arnaque dans l'art et doté, comme tout le monde, d'une humanité, particulière certes mais bien réelle qui lui donne une épaisseur intéressante, tantôt dénuée de sentiments, tantôt émouvante et l'on aurait presque pitié. Gabrielle Massat, à l'instar de Douglas Kennedy qui sait se mettre dans la tête d'une femme, nous décrit avec brio les personnalités de plusieurs hommes durs en apparence et qui cachent au fond d'eux une part de féminité. Un livre addictif et brillant.
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Avis mitigé. Certes, on est happé, emporté par le style acéré et vif de Gabrielle Massat (dont j'avais beaucoup aimé le goût du rouge à lèvres de ma mère), on s'attache à Yannick, le héros, un petit malfrat qui vit grâce à la vente de tableaux volés ou de faux que des experts authentifient, même s'il a souvent un comportement insupportable, capricieux, amoureux d'un truand qui semble ne pas faire grand cas de lui. Cependant pénétrer dans le monde du trafic d'art, c'est mettre le nez dans les affaires d'une pègre pas toujours raffinée! de la violence, de la pure, il y en a!
Cependant encore, la déliquescence progressive mais inéluctable du jeune homme autour de qui tourne toute cette histoire, nous entraîne, à sa suite, vers la mort. Dès les premières pages, on sait qu'il a été empoisonné : il a dû ingurgiter trente grammes de paracétamol. Une façon de tuer originale - pas efficace dans le cas présent, mais désastreuse pour le foie, d'autant plus que la greffe reçue est en train d'être rejetée.
Alors, avis mitigé parce que, d'un côté, malgré son obsession à se détruire par amour (à ce qu'il dit), je me suis attachée à cet homme incapable de rester seul quelques heures mais, d'un autre côté, cette longue agonie secouée par les crises du couple que Yannick forme avec Phoenix (un de ses différents noms) et par des actes d'une violence crue me laissent un goût presque pâteux dans la bouche... A moins que ce soit, justement, l'objectif de l'auteure, auquel cas, elle a parfaitement réussi!
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