November, tome 1 : Killing November

Un pensionnat où les élèves apprennent à tuer et où de véritables assassinats se produisent?
La 4ème me semblait alléchante et garante de suspens.
Quelle déception!

Je n'ai absolument pas accroché aux aventures de November dans son école spéciale.
Dès les premières pages, j'ai eu du mal avec le château médiéval en pleine forêt avec des arbres partout pour le camoufler aux yeux du monde. Or, ces chênes centenaires côtoient de la cour des lianes auxquelles se suspendent les élèves lors de leurs exercices.
Premier problème : le chêne ne pousse pas dans le même climat que la liane. Je cherche la petite bête? Oui, quand l'histoire m'ennuie...
De même, cela fait classe sur le papier d'avoir un château sans électricité, ni eau courante, éclairé uniquement à la bougie et aux torches mais quelle plaie si c'était vrai! On ne voit rien, l'atmosphère est lourde et cela ne doit pas sentir bon (sans compter le noircissement des tentures et des rideaux!). Et par dessus tout, des élèves qui ne se lavent probablement pas souvent!
Quel intérêt d'infliger cela à la soi-disant crème de la jeunesse humaine dont les familles sont le pouvoir caché derrière L Histoire? Aucun.

Le fait que l'héroïne analyse systématiquement l'étymologie des noms des personnes qu'elle rencontre ne sert non plus à rien. D'ailleurs, elle s'appelle "Novembre" et n'est même pas née en novembre! A aucun moment, on n'aura la raison de son prénom.
La devise de l'école sent le latin de cuisine à plein nez (verbe au milieu et non à la fin!).
Quand on pose un cadre en tant qu'auteur, on le travaille!

La cerise sur la gâteau : les clans portent le nom d'animaux (loups, ours, lions...) définissant des qualités spécifiques. On est dans "Harry Potter"!

Bref, les éléments clinquants et inutiles dans ce roman, les incohérences, cela m'énerve.

L'écriture n'a rien d'extraordinaire et les dialogues sont d'une platitude affligeante.
La romance quasi obligatoire dans ce genre de littérature m'a semblé de trop.
Et même l'enquête menée par November et ses amis pour découvrir ce qui se trame derrière les meurtres n'a vraiment pas éveillé mon intérêt.

Pour finir, les romans à fond complotiste, du genre "il y a un pouvoir caché qui manipule les gouvernements depuis des siècles et c'est nous", ce n'est pas du tout ma tasse de thé.

En résumé, dès le début, je n'ai pas aimé; et comme je laisse sa chance au livre jusqu'à la dernière page, je l'ai subi jusqu'au bout.

A partir de 14-15 ans

Le pitch me faisait très envie. Il promettait du mystère, du suspens et de l'action, le tout avec un personnage féminin que j'imaginais badass. Et bien j'ai été très très déçue.
November est tellement cloche que c'en est agaçant. Pendant des pages et des pages elle se demande dans quel genre d'endroit elle a bien pu tomber alors que, bon, soyons honnêtes, il ne faut pas être un génie pour comprendre rapidement. Rien que le fait d'avoir été droguée pour intégrer l'école en étant endormie aurait dû la mettre sur la voie... Mais non. Un établissement cachée, pas moyen de communiquer avec l'extérieur, des cours de poisons et de maniement des armes... Non, non, elle s'interroge toujours. Bref, elle est loin de l'héroïne que j'espérais.
Du côté de l'histoire, beaucoup de choses étaient bien trop prévisibles Matteo qui est un membre de sa famille, la "Chacal" décrite sans foi ni loi qui se place comme sa grande rivale et qui finalement va être une alliée, ses parents qui étaient les héritiers hyper doués ayant marqué l'histoire de l'école et s'aimant malgré leurs clans respectifs... TROP DE GROSSES FICELLES.
Mais le pire c'est l'histoire d'amour tellement clichée. Prévisible elle aussi ; on nous souligne suffisamment bien que les relations entre les élèves sont interdites pour se douter que, forcément, il va y en avoir une. Et la rencontre entre les personnages ne laisse aucun doute sur la tournure que vont prendre les choses.
Même si je n'ai pas du tout aimé, je sais qu'il y a de la demande pour ce type de roman et qu'il trouvera sans problème son public à la bibliothèque. Mais personnellement je ferai l'impasse sur la lecture du tome 2.

Abandonné à 35%.
L'héroïne atterrit dans un mystérieux pensionnat dont elle ne sait rien. À chaque fois qu'elle tente d'en savoir plus, on lui reproche de poser trop de questions.
À 130 pages, on a un début d'explication : l'école serait composée des héritiers des membres d'une société secrète divisée en clans remontant à l'Antiquité.
Mais lorsque l'explication fait référence à l'empire perse achéménide (disparu en 330 av. J.-C.), à l'empire grec (qui n'a jamais existé, c'étaient des cités-état) et à l'empire roman (créé en 27 avant J.-C.)... soit près de 300 ans d'écart.
C'en était trop pour le manque de crédibilité, je suis passée à autre chose.

Le thème est génial. Une academie pour former des assassins, empoisonneurs, individu de l'ombre etc... c'est génial à suivre sur le papier, mais pas sur les pages de ce livre. J'ai trouvé le déroulement de l'histoire très moyen, ça n'a pas pris avec moi et c'est dommage. Pareil pour le dénouement qui ne m'a pas transcendé.