Mathou a peur de beaucoup de choses et est bourrée d'angoisses, des petites, des grandes, des bien réelles, des délirantes... La peur de mourir, des monstres, d'être enfermée, des voitures, des avions, du noir, des miroirs, de dire non, de la surchauffe, que sa fille la quitte, du regard des autres, de déranger... Au quotidien, évidemment, ça peut devenir gênant, invivable, ingérable, aussi bien pour elle que pour son entourage.
En publiant cet album, elle aura, au moins, fait face à l'une d'elle, le regard des autres, puisqu'elle expose ici toutes ses angoisses, ses peurs, ses paniques. Si elle ne propose aucune solution (après tout, il revient à tout un chacun d'en connaître l'origine et tenter d'y remédier), elle va, néanmoins, rassurer ceux qui se reconnaîtront en elle.
Si les premières pages laissent un sentiment trop personnel, les planches suivantes se veulent plus drôles, plus anecdotiques, plus fraîches.
Graphiquement, Mathou, de son trait léger et arrondi et ses planches tout de bleu vêtues, se révèlent efficaces et pleines de vie.
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On a tous des peurs et des angoisses. Et partant de là, Mathou nous parle de son cas personnel. Alors par moment ça semble un peu trop personnel, mais ça reste léger et plein de dérision. Et je pense que tout le monde doit pouvoir se reconnaître à un moment dans ce livre.
Par contre, il y a un truc que je déteste, c'est l'écriture inclusive. Pourquoi vouloir utiliser un langage SMS des années 90 dans un livre des années 20 ? Si elle veut dire "toutes et tous" pourquoi ne peut-elle pas écrire toutes les lettres.
Je le genre de chose qui me gâche la lecture
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Lecture agréable mais sans plus. Les planches sont majoritairement indépendantes les unes des autres. L'autrice livre ses peurs personnelles. Ce que j'ai apprécié c'est de découvrir de l'intérieur le fonctionnement des peurs paralysantes. L'autrice décrit le cheminement de ses pensées pour mieux faire comprendre les mécanismes de ces peurs.
Je pense que je préfère lire un récit construit plutôt que des tranches de vie. C'est le deuxième ouvrage de ce type que je lis en peu de temps et mon impression est sensiblement pareil dans les deux cas. Je crois que cela m'empêche de développer de l'empathie pour le personnage que de lire des fragments épars sans lien les uns avec les autres.
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Il n'y a pas honte d'avoir peur. L'auteure nous dévoile les siennes en dessins afin que nous apprenions à accepter les nôtres. Fini les « désolé.e » qui nous culpabilisent, bonjour la bienveillance qui délivre. Une bande dessinée aux chapitres de qualité inégale qui fait du bien au moral et qui nous confirme, sur le ton de l'humour, que personne n'est parfait.
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Des angoisses, des peurs, c'est universel, nous en avons tous.
Les illustrations de Mathou sont pleines d'humour et traitent nos angoisses avec beaucoup de bienveillance.
Un roman graphique qui nous permet de déculpabiliser et avec lequel nous passons un bon moment.
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