Un samedi soir, les clients de la maison Tellier, bordel notoire, trouvent porte close. Désespérés, les habitués errent comme des âmes en peine dans les rues de la ville et la tension monte tandis que les marins Anglais et Français en arrivent aux mains. Madame Tellier, suivie de sa délégation, est à la campagne pour la communion de sa nièce et filleule. Dans le village, elles font sensation et passent pour des dames respectables. Les cinq prostituées sont caricaturées à outrance, chacune représentant un idéal féminin. Leur individualité importe peu, l'histoire en tant que telle pas davantage. Maupassant démontre que les prostituées ne sont pas dépourvues d'humanité et de valeurs, qu'elles savent être sensibles. La cérémonie de la communion réveille en elles les petites filles, innocentes, qu'elles étaient. La scène, mémorable, des prostituées agenouillées dans l'église, en prières et en larmes, plus ferventes que le reste de l'assemblée, est une provocation inimaginable pour l'époque. Mais cette petite parenthèse n'aura que trop duré et la vie du bordel doit reprendre son cours pour le plus grand bonheur des habitués. Les affaires sont les affaires. « Ce n'est pas tous les jours la fête » dixit Madame. Dans la maison Tellier, chacun, riche ou pauvre, se sent à l'aise comme chez lui. Malgré tout, même s'ils sont peut-être moins marqués que dans la Société, les clivages demeurent. Les bourgeois au premier étage, les pauvres au rez-de-chaussée, à chaque monde sa porte et ses prostituées. Maupassant dénonce l'hypocrisie d'une Société bien-pensante qui court au bordel le soir mais s'en cache le matin.
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J'ai été déçu par ce livre. Il n'y a que deux histoires qui ont éveillé chez moi un petit intérêt, même si c'est très bien écrit. de plus j'ai eu du mal à plonger dans ces histoires trop courtes et pas assez approfondies.
Un livre qu'on peut facilement lire en plusieurs fois d'ailleurs, c'est mon conseil.
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J'ai bien aimé bien que certains contes me laissent dur la fin...
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