Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas. Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans un tome des Chroniques de San Francisco, et là l'occasion s'est présentée. Juste après avoir terminé Djihad Online, j'avais besoin de décompresser et de me réfugier dans une lecture doudou. Ce tome 5 tombait à pic !
Ce cinquième tome est un peu différent des précédents, puisqu'ils s'intéresse énormément à Mouse et Brian, ainsi qu'à Dede et D'or en laissant de côté Mary Ann et Madame Madrigal.
C'est un peu dommage, puisqu'on avait l'habitude de les suivre tous ensembles dans les tomes précédents.
En plus de nos héros, une partie de l'histoire se concentre sur Booter, le nouveau mari de Frannie et Wren, une jeune femme plutôt intéressante.
Une fois encore,
Armistead Maupin apprécie de faire tourner ses personnage en bourrique et il n'y va évidemment pas avec le dos de la cuillère. C'est à se demander si nos héros auront un jour une vie normale...
Mais c'est évidemment ce qui fait tout le charme de cette saga: les aventures farfelues et les bons mots des divers protagonistes. Je regrette cependant le petit grain de folie supplémentaire qui caractérisait si bien les trois premiers tomes.
Par rapport à ceux-ci, les tomes 4 et 5 paraissent plutôt gentillets.
Mais ce n'est finalement pas si grave, puisque le ton des romans reste très léger et que c'est typiquement ce que l'on recherche avec ce type de lecture.
Cependant, malgré le ton volontairement gai - très mauvais jeu de mot, mais j'assume - ce tome traite un peu plus des ravages du VIH. On commence à sentir les prémices de ce que donneront la fin des années 80 et le début des années 90 avec l'avènement du mouvement Act Up.
En bref, les Chroniques de San Francisco continuent de m'emporter et de me faire décompresser quand j'en ai besoin et rien que pour cela, je suis contente de m'être lancée dans l'aventure. C'est avec délice que je me plonge dans chaque nouveau tome et que je retrouve mes personnages chéris.
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