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3,74

sur 268 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Envoûtement de sauts vertigineux dans un passé moyenâgeux, montée de l'inquiétude des retours de plus en plus chaotiques dans le réel, fascination de ce petit coin de Cornouailles si admirablement décrit, ce roman s'avère difficile à lâcher même si la multiplicité des personnages du XIVe siècle rend quelques passages plutôt ardus.

C'est en pleine expérience, après avoir ingurgité une drogue préparée par son ami biophysicien Magnus, que Richard, notre narrateur, commence son récit. Tous ses sens sont en éveil, excepté celui du toucher, et il admire les modifications du paysage. Vallée, bras de mer, falaises, estuaire nous émerveillent à travers son regard et l'on s'engouffre avec lui, descendant vers la mer.
L'arrivée d'un cavalier, que notre propre curiosité poussera à suivre aux côtés de Richard, nous mènera, plusieurs doses de drogue plus tard, à un complot, des tromperies, des pièges, des amours clandestins dans les années 1330.
Mais après le premier voyage, c'est le retour à Kilmarth, la maison que Magnus a prêtée à Richard pour les vacances, ayant eu soin quelques jours plus tôt de lui avoir transmis la curiosité de tester la drogue entreposée dans la veille buanderie du sous-sol. Étrange endroit que Daphné du Maurier a doté des caractéristiques incontournables avec ses étagères emplies de flacons et bocaux où des spécimens nagent dans des solutions chimiques.
La drogue en question « a un effet extraordinaire sur le cerveau » lui avait dit Magnus et, à la différence des autres drogues hallucinogènes déjà existantes, elle donnait accès à un monde réel, celui du passé. Mais il lui fallait l'essai de quelqu'un d'autre, un cobaye, pour être certain que la même expérience se produirait.
Le lendemain, le temps étant à la pluie, la morosité de la journée pousse Richard à renouveler l'expérience. Ou bien est-ce déjà l'addiction à la drogue, une curiosité immodérée ? Comment résister à la suite de l'histoire de la belle Isolda ? Les déplacements se multiplient, notre narrateur se laisse prendre dans cette toile tissée dans un autre monde. Mais sa situation réelle vient s'interposer à Kilmarth. Sa femme vient le rejoindre en vacances alors qu'une confusion entre passé et présent commence à se manifester dans son cerveau.

Bien sûr, ces sauts dans le passé sont du registre de la science-fiction, mais je n'ai pas du tout eu l'impression de lire une histoire complètement irréelle puisque ce passé a bien eu lieu, à cet endroit précis. le travail historique sur ce roman est indéniable, le monastère qui appartenait à un ordre français, le manoir où Roger, le cavalier, est intendant, et tous les autres, ont bel et bien existé au Moyen-âge. Les représentations des lieux, avec toutes les transformations opérées par les siècles, ancrent encore davantage cette histoire dans un réalisme tout à fait concevable.

On comprend vite que Richard est en pleine incertitude professionnelle et familiale, qu'il désire s'éloigner de cette existence qui lui pèse. Est-ce pour cette raison que, petit à petit, même sans être sous l'emprise de la drogue, ses pensées s'attardent de plus en plus dans l'autre monde ?
J'attendais à chaque fois les retours au présent qui différaient immanquablement, entretenant un suspense irrésistible. L'évolution, bien progressive, de l'esprit confus de Richard donne un fil à suivre absolument captivant.
Et puis, qu'en est-il de la dangerosité de cette drogue ? Gommera-t-elle au final tout sens de la réalité ? Quelle ampleur prendra sa dépendance et quel danger guettera notre cobaye ?
Le cadre, si cher à l'auteure, ajoute une beauté séduisante et enchanteresse à ce roman. La superposition des lieux que Richard tente de faire à chaque saut dans le temps est une prouesse dont on ne se lasse pas, Daphné du Maurier excellant à décrire les Cornouailles, celles d'hier et celles d'aujourd'hui.
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Magnus, professeur d'université en biophysique, a prêté sa maison de Cornouailles à son ami d'enfance Dick pour les vacances d'été. Ce dernier attend l'arrivée de sa femme Vita, une Américaine, bien décidée à persuader son mari de venir s'installer avec elle à New York où elle lui a trouvé du travail dans une maison d'édition, et de ses deux fils Teddy et Micky. Mais Magnus, passionné par l'étude du cerveau et l'action des hallucinogènes sur ce dernier, a décidé de tester une substance de son invention sur son vieil ami...qui va bientôt se trouver projeté en plein XIVe siècle et se trouver le témoin de la vie de ses lointains ancêtres de Cornouailles…

L'arrivée de Vita et des garçons va évidemment perturber ces allers et retours dans le passé, d'autant que Dick a parfois des périodes de confusion entre les deux époques...et qu'il est secrètement attiré par la belle Isolda, décédée au début des années 1330...Vita s'impatiente de l'humeur étrange de son mari tandis qu'ils attendent l'arrivée de Magnus pour le week-end. Ce dernier, qui a fait les mêmes expériences que son ami, tient maintenant la preuve qu'il ne s'agit pas de simples hallucinations. D'autant que les personnages historiques qu'ils ont croisé ont réellement existé. Il a donc projeté de continuer à explorer les environs avec Dick, en quête du passé, malgré les changements qui ont modifié l'aspect de la région au cours des siècles. Mais c'était sans compter sur les dangers du décalage temporel…

Un lieu imprégné d'histoire, les mystères du cerveau humain, les risques auxquels s'exposent les apprentis sorciers, le charme d'une maison au bord de la mer, tout concorde pour donner à ce roman un charme magique qui nous entraine jusqu'à la fin dans le mystère de ce passé ressuscité et les pièges de la drogue qui offre une alternative illusoire à une existence insatisfaisante. Nous aussi nous voyageons dans le temps et cédons à l'atmosphère envoûtante de cette Maison sur le rivage et à l'écriture de Daphné du Maurier qui sait manier suspense et angoisse avec une parfaite maitrise.
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Une maison isolée en Cornouailles, un laboratoire tenu par un scientifique et trois flacons A, B et C constituent l'amorce d'un incroyable voyage dans un univers vieux de six siècles à travers lequel le narrateur, Richard Young, aidé du professeur Magnus Lane nous emportent dès les premières pages.
Avec le génie de la narration et du suspense qui la caractérise, Daphné du Maurier nous ouvre les portes d'un monde situé sur les lieux mêmes, mais au XIVème Siècle et nous permet de suivre l'histoire de deux familles qui s'affrontent dans des paysages à couper le souffle.
Un voyage incroyable qui donne envie de lire encore et encore les romans de cet auteur.
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Fan de Daphné du Maurier et de sa région, je ne peux être que passionnée à lire des histoires relatant des villages connus.
Quand on est sous l'emprise d'une histoire, on les vit avec les personnages et quand en plus on a les images... C'est merveilleux !
Toutefois, j'ai eu quelques difficultés au départ à migrer d'une époque à une autre car telle est l'expérience vécue.
La drogue qui l'y entraîne va t-elle le dépasser ou est-ce lui qui la dominera ?
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C'est un bien étrange et inquiétant roman que nous livre ici Daphné du Maurier. le personnage central se livre , sous l'autorité d'un professeur londonien, à une expérience secrète. Ce dernier a mis au point une potion permettant d'entrer dans un état second et de voyager dans le temps ! Il se retrouve alors au quatorzième siècle au coeur d'une affaire familiale. Est-ce réel ou le fruit de son imagination ? le suspense est entretenu et l'attention du lecteur stimulée jusqu'au dénouement...un peu abrupt tout de même ! Au final, un livre écrit comme un scénario de film et un excellent moment de lecture...




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Accepterais-tu de jouer au rat de labo pour un ami en échange de sa maison en Cornouailles pour les vacances? Richard, lui, a accepté et se retrouve à ingurgiter une drogue qui, vraisemblablement, lui fait revivre un passé qui s'est réellement déroulé. Et Richard devient accro, tentant par tous les moyens de retourner dans ce XIIIe siècle où se tramaient de drôles de choses dans le manoir et le couvent de la région à présent disparus, et se renseignant auprès de ses contemporains pour en savoir davantage sur les gens fort intéressants croisés lors de ses « voyages » (plus intéressants visiblement que sa femme et ses deux beaux-fils qu'il se met à négliger). Mais les effets sont insidieux et bientôt Richard devient confus, intègre dans son présent des détails du passé, et a du mal à donner le change auprès d'un entourage de plus en suspicieux. Daphné du Maurier me décevra-t-elle un jour ? J'y crois de moins en moins. Dans chacun de ses livres je retrouve sa patte, cette ambiance où l'on sent que quelque chose de pas normal, voire de dangereux, s'immisce dans un quotidien somme toute quotidien, tout en se renouvelant à chaque roman: j'ai lu un bon nombre d'histoires mêlant présent et passé, mais celle-ci est définitivement celle dont j'ai le plus aimé la manière d'amener la chose.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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La Maison sur le rivage c'est avant tout une histoire complexe mais diablement intéressante. Ce livre nous propose de suivre deux récits enchevêtrés, l'un se déroulant à l'époque du bas Moyen-Âge, vers 1320, l'autre se déroulant à la fin su Xxème siècle, dans un comté d'Angleterre appelé les Cornouailles. J'ai pris énormément de plaisir à suivre ces deux intrigues et à voyager dans le temps aux côtés de Richard. Ce fut une agréable expérience que j'ai très envie de réitérer.

En ouvrant ce livre je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, je ne pensais pas voir apparaître des éléments de fantastique ainsi que des personnages historiques dans un même récit à la fois dense, riche et complexe. Richard, le personnage principal, va être le témoin d'une expérience extraordinaire. Marcus, son ami d'enfance avec lequel il partage plus d'une passion, va gentiment lui prêter sa maison des Cornouailles le temps de quelques semaines, la contrepartie n'est pas explicite mais Richard devine les attentes de son vieux camarade...

Marcus a mis au point une sorte drogue dont les effets sur l'homme dépassent toutes les attentes. En apparence inoffensif, le breuvage une fois ingurgité vous permet de plonger dans le passé, de vivre des scènes appartenant à une autre époque, de vous promener aux côtés de personnes dont le coeur a cessé de battre il y a plus de 600 ans... Cette drogue permet l'impensable. Quelques contre-indications sont toutefois énoncées, comme celle de ne pas toucher un être animé ou encore de ne pas boire d'alcool dans les heures qui suivent l'absorption du breuvage. Une ambiance presque inquiétante commence à se mettre en place.

L'histoire est relativement lente à se mettre en place, je qualifierais ce récit de "rampant" tant on avance doucement, à tâtons, presque dans le noir ( à pas de loup ) tout en mettant nos sens en exergue. Cela peut être déstabilisant au début mais on s'habitude relativement vite au style et on prend plaisir à lire et découvrir les "voyages" de Richard. Je n'ai pas vu le temps passer lors de ma lecture mais je pense toutefois que je n'aurais pas supporter 100 pages de plus tant on a envie d'accélérer les choses par moments, de bousculer l'ordre des événements.

Les voyages, terme utilisait par Richard et Marcus pour parler de ce qu'ils voyaient durant leur saut dans le temps, étaient vraiment fascinants, on se serait cru là-bas, témoins des mêmes scènes que Richard, fantômes du futur observant les personnages du passé. Tout bascule quand passé et présent se mélange, quand la distinction entre ces deux mondes se fait de plus en plus floue. On observe avec une fascination non dissimulée l'évolution du personnage de Richard, son déclin progressif ainsi que ses tentatives pour garder la tête hors de l'eau.

Roger, Isolda, Marcus, Richard, autant de personnages qui vous feront vibrer et frémir. Isolda est une figure centrale du XIV, une femme qui vous envoûtera autant qu'elle a envoûte de nombreux hommes de différentes époques... Un voile de mystère enveloppe cette femme, une délicieuse brume dans laquelle je n'ai pas eu peur de me perdre, que j'ai pris plaisir à tenter de traverser. de retour dans le présent, Richard est vite rejoint par Vita et les garçons, ces derniers nous apparaissent comme autant d'obstacles pour replonger dans le passé. Comment ingurgiter une drogue en toute tranquillité quand votre famille est à proximité ? le jeu des stratagèmes et des mensonges commence, c'est parti pour une lecture qui vous crispera tant vous n'avez pas envie que Richard se fasse prendre...

Je dois vous avouer que j'ai davantage aimé le récit du passé que celui du temps du livre. Tout comme notre personnage principal je n'avais qu'une hâte : replonger au coeur du XIV et retrouver les habitants de cette époque, vivre une deuxième vie par procuration grâce à une puissante drogue hallucinogène. J'ai trouvé les sauts dans le temps et les retours à la réalité très bien insérés dans le texte, comme si tout cela était d'une logique implacable. Sans nous forcer à prendre la moindre drogue, l'auteur parvient à créer chez le lecteur une certaine forme d'accoutumance, une obsession pour ces voyages. Un brillant coup de génie!

Ce que j'ai aimé, outre les voyages dont est ponctué le récit, c'est toute la réflexion que l'auteure apporte et distille autour de l'incompréhension, du doute et de la folie. Qui croire et que croire quand notre esprit n'est pas clair ? Quand nous avons perdu le contrôle de notre corps et de notre esprit ? Comment distinguer le vrai du faux, la folie du réel ? C'est tout un questionnement que l'auteure met en avant en pointant du doigt l'idée de dépendance, d'accoutumance et ce que cela entraîne, les conséquences que cela peut avoir sur le cerveau humain... Richard va faire les frais de la drogue, incapable de distinguer le passé du présent, prit au piège entre deux mondes dans lesquels il n'a pas vraiment sa place.

Ce livre fut donc une très belle découverte, fabuleux voyage au coeur du XIV. J'ai très envie de retenter l'expérience avec cette auteure même s'il s'agit d'une traduction. le personnage de Richard est très intéressant, ses "voyages" sont incroyables, je vous recommande ce livre si vous aimez les sauts dans le temps et les histoires rampantes qui éveillent nos sens et développent notre curiosité.
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Avec Fanny, ça fait plusieurs fois qu'on lit ensemble des livres de Daphne du Maurier, auteure qui était déjà l'une de mes préférées et me devient de plus en plus chère au fil des lectures. Cette fois, nous nous sommes plongées dans La maison sur le rivage, paru en 1969.

Un homme accepte de tester une drogue mise au point par son ami scientifique, une drogue aux effets bien étranges puisqu'elle permet à son consommateur de voir des événements survenus dans le passé. le narrateur se trouve alors plongé dans une histoire survenue au XIVème siècle.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. le temps d'exposition est assez long, Daphne du Maurier nous présente beaucoup de personnages au Moyen-Âge, mais avec un peu d'attention j'ai pu situer chacun. Les effets de cette drogue (en général et sur le personnage principal) m'ont beaucoup intriguée, si bien que j'ai lu les deux derniers tiers en un après-midi.

L'auteure nous entraîne dans plusieurs directions à la fois, et nous surprend encore avec ce roman, très différent lui aussi des autres que j'ai lus (et j'ai quand même lu 9 livres de DDM). Elle a un don pour la psychologie des personnages et pour mettre le lecteur à leur place. Sa narration à la première personne est parfaitement maîtrisée. Comme Dick, j'étais passionnée par la vie de gens morts depuis des siècles (en même temps je ne suis pas fan de biographies historiques pour rien !) et je me fichais bien de Vita et de ses fils. Leur présence dans le roman est cependant loin d'être inutile. Plusieurs rebondissements leur sont liés et ils ajoutent à la tension de Dick – et donc du lecteur.

On voit Dick perdre pied avec la réalité peu à peu, on découvre avec lui les effets « postopératoires » de la drogue. Chaque fois que je reposais le livre, je continuais à m'interroger sur ce qui allait se passer, comment ça allait finir – surtout à partir d'une certaine péripétie, qui m'a rappelé un passage de Rebecca, et qui fait encore monter la pression ! J'avais deviné certaines petites choses mais pas la fin, sur laquelle Fanny et moi avons bien cogité ! Elle est ouverte mais avec quelques pistes. DDM a fait part de ce qu'elle imaginait pour l'après dans une interview, mais chacun reste libre de se faire son idée du destin de Dick.

L'écriture est menée de main de maître par l'auteur, qui réussit parfaitement à nous faire ressentir les états émotionnel et physique de Dick tout au long de son histoire, ainsi qu'à décrire le passé de façon très crédible en mettant en avant les différences survenues sur les lieux au fil des siècles. J'ai adoré qu'une grosse partie de l'action se déroule à Kilmarth, qui a été la seconde grande demeure dans le coeur de l'auteure après Menabilly. Son amour de la Cornouailles ressort aussi beaucoup, et j'ai plus que jamais envie d'aller la découvrir !

En conclusion, encore un excellent cru de Daphne du Maurier, qui n'a de cesse de m'étonner !
Lien : https://withoutmuchinterest...
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En résumé, un formidable roman de Daphné du Maurier. L'atmosphère, mystérieuse et parfois oppressante, n'est pas sans rappeler celle de Rebecca. L'aspect sauvage du décor créé une ambiance de mystère. Les descriptions détaillées des paysages de Cornouailles nous plonge littéralement dans l'histoire. On a l'impression de suivre le personnage de Dick dans ses « voyages », de voir à travers de ses yeux. Les deux histoires s'emboitent astucieusement et sont alternées de manière à entretenir le suspens. On tourne avidement les pages, les unes après les autres avec la même envie, le même désir que Dick : boire une nouvelle fois quelques gouttes de potion et retourner explorer l'époque révolue des Champernoune et Carminowe. Daphné du Maurier maintient habillement l'ambiguïté jusqu'à la fin du roman. le lecteur peut ainsi choisir sa propre théorie quant à l'histoire et au personnage de Dick. L'auteur nous laisse libre d'imaginer. Au fond, n'est-ce-pas le but propre de la lecture, activer notre imagination ?
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Un roman addictif en plein coeur des Cornouailles entre les années 1960 (époque où le héros y passe ses vacances, d'abord seul puis avec sa femme et ses beaux-fils) et le XIVe siècle (époque où il se trouve propulsé grâce à une mixture qu'un de ses amis lui a demandé de tester). Un mélange réussi de science fiction et d'histoire. J'ai adoré !
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