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Critique de sweetie


C'est le roman d'Adam Langer, le contrat Salinger qui m'a amenée à Et devant moi, le monde, particulièrement pour l'épisode de la rencontre entre l'auteure et J. D. Salinger et leur brève liaison qui s'en est suivie. Brève mais marquante pour Joyce Maynard qui en traite presque dans chaque ligne de son autobiographie. Elle a 18 ans, elle commence tout juste à écrire sérieusement, il en 35 de plus et il écrit toujours mais en secret, loin du monde. Relation trouble, manipulatrice de sa part à lui et faite d'assujettissement et d'admiration sans borne de sa part à elle. Et plus Joyce Maynard en parle et en analyse tous les aspects et plus sa perplexité grandit. Salinger, à la personnalité complexe et tordue, semble, aux dires de Maynard, obéir à un schéma, toujours le même, qui le fait s'amouracher fugacement de très jeunes femmes. le style est simple et diffère amplement de la prose romanesque de l'auteure dont j'ai lu et apprécié Un long week-end. Intéressant tout de même et qui me donne envie de lire Oona et Salinger de Frédéric Beigbeder.
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