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3,86

sur 401 notes
Un premier roman remarquable pour une histoire forte et actuelle ; celle d'une famille camerounaise arrivée aux Etats-Unis et qui souhaite obtenir la nationalité américaine. Un livre sur le déracinement et sur l'intégration mais aussi sur le choix d'une vie. Vraiment, j'ai beaucoup aimé ce livre vibrant d'émotions et très bien écrit. Un écrivain à suivre.
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Jende Jongaé, qui vit au Cameroun, a toujours rêvé de partir aux Etats-Unis. Il veut devenir un vrai américain, afin d'assurer à son fils un avenir où il puisse devenir quelqu'un d'important. Il va y décrocher un job inespéré : celui de chauffeur de Clark, un « grand homme », riche banquier chez Lehman Brothers. Sa femme, de son côté, rêve de devenir pharmacienne et elle engage des études pour réaliser ce projet.
En faisant ce travail, Jende participe en quelque sorte à la vie de son patron, puisqu'il le transporte un peu partout et il devient le témoin (silencieux) de sa vie et de ses conversations téléphoniques. Il participe aussi à la vie de la famille, en emmenant par exemple le fils ainé chez le dentiste. Ce dernier s'apprête d'ailleurs à annoncer à ses parents qu'il va partir en Inde… Mais la chute de la célèbre banque va avoir des conséquences désastreuses sur cette famille américaine, mais aussi sur Jende et les siens.
J'ai beaucoup aimé ce premier roman, qui dresse un portrait saisissant de la condition d'immigré et des différences de vie entre les nantis et ceux qui rêvent d'obtenir une Green Card et devenir ainsi citoyen américain. Mais loin d'être misérabiliste, ce récit est au contraire plein de sensibilité et de justesse. Il montre parfaitement bien les difficultés que rencontrent les uns et les autres dans leur vie et aussi les liens parfois plein d'empathie qu'ils tissent. Un très bon cru dans cette rentrée littéraire 2016.
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Il faut sans doute être soi-même d'origine camerounaise et avoir vécu la plongée soudaine dans le monde américain pour décrire aussi bien ce que vivent et ressentent Jende Jonca et sa femme Neni lorsqu'ils s'établissent à New-York en rêvant d'offrir à leurs enfants une vie meilleure .

Jende est arrivé trois ans auparavant et grâce aux connaissances de son cousin , il obtient le poste tant prisé de chauffeur particulier d'un banquier , Clark Edward , cela lui permet de faire venir femme et enfant de Limbe , village camerounais où il n'était qu'un petit employé municipal et ne pouvait prétendre épouser Neni.

Ne reste pour cet homme courageux, travailleur et honnête qu'à obtenir la fameuse Green Card, véritable et unique Graal pour ne pas se faire expulser ... L'avocat en charge de son dossier est confiant.

Neni, elle, rêve de devenir pharmacienne et s'inscrit à la faculté .

C'est sans compter que nous sommes en 2008 et que l'employeur de Jende travaille chez Lehman Brother qui fait faillite, on s'en souvient bien . Cet événement va totalement bouleverser la situation y compris celle de la famille Jonca.

Cette histoire est particulièrement marquante car l'écrivain fait vivre le lecteur de l'autre coté de la barrière, celle de ces immigrés qui ont idéalisé l'Amérique ; elle sait rendre attachante cette communauté camerounaise, joyeuse malgré les difficultés, ces hommes et ces femmes réalistes chacun à leur façon, Jende plus malléable et fataliste que Neni obstinée à réussir sa vie aux Etats Unis et qui va se trouver au coeur du drame familial des Edward, car la vie des américains n'est pas , non plus, l'eldorado qu'ils avaient imaginé .

La fin surprend mais elle est pleine de sagesse et d'espoir .
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« Qu'allez-vous sacrifier pour obtenir ce que vous voulez ? »

Pendant la lecture de ce roman, les paroles de la chanson ‘Across 110th Street' me sont revenues « Harlem is the capital of every ghetto town ». C'est à Harlem que Jende et Neni vivent avec leurs enfants. Il sont venus du Cameroun pour espérer un avenir meilleur, pour vivre le (leur) rêve américain dans les années 2000. Mais déjà en 1972, Bobby Womack le chantait « trying to break out of the ghetto was a day to day fight… » et rien n'a changé en 30 ans manifestement. Jende doit régulariser sa situation au regard de l'administration en charge de l'immigration -il est entré avec un visa pour trois mois- et voilà des années qu'il tente d'obtenir des papiers, Neni doit suivre des cours pour devenir pharmacienne et assurer ainsi, le maintien de son visa d'entrée. Ils travaillent des heures et des heures pour vivre dans un appartement où la famille s'entasse, économisant le maximum. Mais Neni est prête à tout pour rester, parce que « l'Amérique, pour elle, était synonyme de félicité. » Elle supporte, d'autant qu'apparaît une petite lumière lorsque Jende a la chance d'être recruté en qualité de chauffeur pour le compte d'une riche famille, dont le père est un cadre de Lehman Brothers.

Le décor est planté et les lignes de fracture sont tangibles, un rien et le tout s'écroule. Alors, chacun, la peur au ventre, tente de trouver ses solutions (« Êtes-vous contente d'être la femme que vous devenez ? »). Très vite l'auteur nous fait entrer dans les relations au sein de ces deux familles si dissemblables et montre les failles dans lesquelles chacun pourrait tomber, dans les deux camps. Qui est réellement heureux dans ce New York ? Jende et Neni vont déambuler dans ce tourbillon que fût la chute de la banque d'investissement entraînant des drames humains considérables.

Les personnages sont bien décrits par l'auteur, tout en nuance et fragilité. L'auteur montre l'usure des corps et des âmes avec des phrases très explicites (« Tout se passait comme si sa convocation au tribunal avait transformé l'homme heureux de vivre qu'il était en un mourant empli d'aigreur qui se faisait un point d'honneur de cracher au monde sa colère avant d'y passer. ») J'ai beaucoup apprécié le fait qu'Imbolo Mbue ne limite pas son propos au couple d'immigrants mais ait une vision plus large : la famille américaine -riche d'argent, faute de mieux, et sa faillibilité-, les salariés de Lehman Brothers, les liens au sein de la communauté camerounaise installée aux États-Unis ou encore les relations des camerounais avec les leurs, restés sur leur terre natale. C'est un livre très complet.

Un très beau roman sur le déracinement « Un homme peut trouver sa maison partout, monsieur », sur la force et la volonté « Il me disait que je devais me contenter de la vie que j'avais, même si cette vie n'était pas celle que je voulais », sur l'amour et le rêve, et je remercie Babelio et les éditions Belfond pour ce beau cadeau.

« Nous l'aimons, nous le détestons, mais c'est toujours notre pays. »
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C'est l'histoire d'une famille du Cameroun émigrée à New York. L'écriture est intense, énergique et chaleureuse pour évoquer les désenchantements de l'exil et les difficultés de l'intégration.
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Jende et Neni ont le rêve d'avoir une belle vie comme beaucoup. Ils veulent ce rêve aussi pour leurs enfants. Au cours de cette histoire, beaucoup vont leur dire que ce rêve est vain, que la pauvreté leur colle à la peau. Et d'autres vont être bienveillants. La bienveillance c'est la perle de ce beau roman je trouve.
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2008, à New York. Jende a quitté le Cameroun il y a déjà quelques mois, son cousin lui a payé le billet pour venir tenter sa chance aux États Unis. Depuis, à force de petits boulots et d'économie, il a fait venir Neni, son épouse, et Liomi, leur fils. NY est pour eux synonyme d'Eldorado, puisque dans leur pays, la différence de classe leur interdisait de se marier, de vivre sereinement et d'être acceptés par leurs familles respectives. Mais la vie de migrant n'est pas toujours facile, et si le rêve est à portée de main, l'administration et ses arcanes compliquent passablement les choses. Car pour rester en Amérique, il faut obtenir un emploi et une Green Card, ou une Green Card et un emploi, car l'un ne va pas sans l'autre, mais l'un comme l'autre sont difficiles à obtenir.
Grâce au piston et sans dévoiler son problème de papiers, Jende va se faire embaucher comme chauffeur par Clark, un banquier reconnu et prospère de Lehmann Brothers. Passer des heures ensemble chaque jour dans l'atmosphère confiné d'une voiture, même de luxe, ça rapproche. Clark et Jende se parlent, essayent de se comprendre, même s'ils n'iront jamais jusqu'à évoquer leurs problèmes ni aborder ce qui touche à l'intime.

Deux mondes vont alors se côtoyer et par moment s'accepter, s'écouter, tenter de se connaître. Celui des riches américains, avec grand appartement, bonne éducation pour les enfants, chauffeur, soirées de gala, maison d'été dans les Hamptons, vacances de rêve, et le monde des émigrés, vivant à Harlem, craignant à tout moment de se faire expulser, mais qui mettent tout leur coeur et leur énergie à se faire accepter, à rentrer dans le moule pour profiter à leur tour du rêve américain.
Neni rêve de devenir pharmacien et va enfin entreprendre des études financées grâce au beau salaire de Jende. Jusqu'au jour où, enceinte de leur second enfant, Jende décide qu'elle doit arrêter et rester à la maison. Car dans la tradition africaine, l'homme est celui qui sait et qui décide, et sa femme doit respecter ses choix, même si elle n'est pas d'accord, même si en Amérique elle est en droit d'exercer son libre arbitre. Arriver et vouloir s'intégrer dans un nouveau pays ne fait pas perdre pour autant les prérogatives et les croyances de son pays d'origine. En Afrique l'homme décide, la femme obéit. A New York, Neni devra accepter et obéir, au risque de voir son rêve anéanti. La crise des subprimes est passée par là, les riches banquiers de Wall street ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et le pays a sombré dans une crise sans précédent, les mois passent, sans papiers et désormais sans emploi Jende se désespère. Certains s'en remettront, mais la famille de Jende devra certainement renoncer à ses rêves.

Imbolo Mbue nous propose une intéressante analyse des différences de classe, du choc de deux mondes en apparence si opposés, mais aussi de tout ce qui rapproche, une enfance malheureuse, les enfants, une bonne éducation, le rêve de s'en sortir. Puis vient la crise, le renoncement, la faillite, qui font prendre conscience aux plus riches de la valeur de la famille. C'est décrit ici de façon un peu caricaturale peut-être, mais qu'importe, car le rythme, l'intérêt sont là. Même si le roman semble un peu lent à démarrer, parfois un peu idyllique lorsqu'il brosse l'entente entre deux familles que tout oppose, jusqu'au moment où tout s'effondre. Et avant tout jusqu'à la fin du rêve américain, de cet espoir que l'on met dans la réussite qu'on va chercher dans un autre pays, quand on a le courage de tout quitter : famille, amis, pays.
Difficile réalité des migrants, de l'idée que l'on se fait de l'ailleurs, et pour les migrants africains où qu'ils soient, de l'aide qu'il faut continuer à apporter à la famille sans faillir, même quand la situation est difficile, car au pays tous espèrent votre réussite pour s'en sortir aussi. Excellente analyse également du poids de la famille, de la classe, de la tribu et des traditions tellement prégnants en Afrique, et exprimés avec tant de force dans les romans de Léonora Miano, quand la voix d'Imbolo Mbue se fait un peu plus légère et laisse une part au rêve et à l'espoir.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je me faisais une joie de lire enfin Voici venir les rêveurs dont j'avais pu voir ci et là beaucoup de bien dans la presse. Je suis ravie de l'avoir fait mais, à aucun moment je n'ai été transportée par ce roman très bien écrit pourtant. Jende et sa femme Neni, jeunes camerounais, tentent de se faire une place à New-York et rêvent, rêvent à un avenir meilleur loin de Limbé leur ville natale au Cameroun où il fait si bon vivre mais sans espoir pour les pauvres nous dit Jende. Cette vie leur semble enfin accessible le jour où Jende obtient un poste de chauffeur pour M Clark, financier à Wall Street... La vie rêvée à New-York ! Enfin, peut-être... Si Jende obtient les fameux papiers qui ui permettront de pérenniser son droit de séjour... Trop de stéréotypes pèsent sur la famille Clark et je n'ai pas réussi à m'attacher à Jende (bien trop serviable, déférent, lisse "oui monsieur" "merci monsieur" )... Sa femme, Neni, plus tranchée et affirmée mais sans me toucher réellement. Sur fond d'effondrement de la Lehman Brothers en plein dans la crise des supprimes, le roman semble bien long mais la fin surprend tout de même. le bonheur n'est semble pas, là où l'on pense et le bonheur des uns fait il le bonheur des autres? Malgré tout, bravo bravo bravo à Imbolo Mbue.
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Roman sur l'immigration mais surtout roman sur l'envers du décor, un conte qui dépeint les difficultés rencontrés par ceux qui rêvent d'une vie meilleure, ils arrivent, voici venir les rêveurs!

L'histoire est simple, un homme fait le choix de quitter son pays, le Cameroun, et de s'exiler aux Etats Unis pays du rêve américain et de tous les possibles. Cet homme, Jende, ne cherche pas la richesse juste le bonheur et le respect, il sera rejoint par sa femme et son fils, construiront leur vie, leur petit nid douillet, pauvre mais vivent heureux jusqu'au jour où le visa de Jende arrive à expiration et que malgré l'appel à un avocat africain spécialisé dans le droit sur l'immigration l'expulsion est prononcé mais avant sa mise en application les rouages de l'administration permettront à Jende d'espérer pouvoir encore rester en Amérique.

En attendant Jende devient le chauffeur de Clark, employé de Lehman Brothers et le lecteur s'approche de la chute inévitable de cette fameuse maus fumeuse banque qui causa bien des désastres: le scandale des subprimes. La banque chute mais également Clark, quant à Jende sa petite vie qu'il espérérait tranquille se fissurera lentement.

"Tu vois ce que je t'avais dit? demanda Boubacar avec un grand sourire, en sortant du tribunal. Je continue de faire ça, et on continue à gagner du temps. Pour le moment, tu es un homme libre!"
Jende acquiesça, même s'il ne se sentait pas libre pour autant. Plus qu'autre chose, il trouvait pathétique cette manière de repousser l'inévitable. AU moins, quand celui-ci serait officiel, il serait réellement libre.

Dans ce roman on y voit une ouverture d'esprit limitée que l'on retrouve partout et pas seulement aux Etats Unis au point que Jende et sa femme ne fréquente que des personnes venant de la même partie de monde qu'eux, le communautarisme est une manière de se protéger :

- Parlez-moi de Limbé, lui demanda Clark. J'aimerais que vous me décriviez l'endroit où vous avez grandi. [...
- Je vous jure, monsieur. Il n'y a pas de meilleur ville en Afrique. (...)
- Pourquoi êtes-vous venu aux Etats-Unis si votre ville est si belle?

Un roman qui se lit rapidement et dont la lecture aisée permet de se plonger rapidement dans le quotidien de Jende. Plusieurs thèmes s'y côtoient même si l'immigration et les difficultés qu'elle engendre reste le principal, le personnage de Clark ne me semble pas là pour souligner la criminalité en col blanc mais plutôt pour marquer la différence entre les uns et les autres, les riches et les pauvres avec chacun des problèmes différents. le rôle de la femme y est important également soulignant les difficultés que la femme de Clark et celle de Jende rencontrent pour trouver l'épanouissement qu'elles espèrent.

Une jolie leçon pour un roman sensible qui confronte deux visions de la vie.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération Mass Critique du mois d'août. Je remercie Babélio et les éditions Belfond pour la confiance.

Ce premier roman d'une américano-camerounaise, Imbolo Mbue, très bien accueilli par la critique (et par les membres de Babélio) avait tout pour plaire : la fraicheur d'une écriture nouvelle sur la scène littéraire, un sujet d'actualité et une critique du système américain basé sur la méritocratie et la réussite par le travail. Et pourtant. Et pourtant la mayonnaise ne prend pas. du moins, elle n'a pas pris pour moi. le sujet était donc prometteur mais les ficelles sont trop grosses. D'un côté un couple camerounais policés dont le souhait le plus cher est de devenir citoyens américains pour réaliser ce rêve tant espéré mais qui n'obtient pas les papiers nécessaires à sa réalisation. de l'autre, une famille américaine respirant la réussite, en apparence, puisque le père de famille est un cadre dirigeant de Lehman Brothers.
Nous sommes en 2007, à la veille de la plus grave crise que connaîtra les Etats-Unis (et le reste du monde) en ce début de millénaire : la crise des subprimes.
L'éclatement de la bulle va venir chambouler les équilibres. Jende, le jeune père de famille camerounaise, qui a réussi à trouver, malgré sa situation de clandestin et quelques petits mensonges, un travail comme chauffeur de Clark Edward, le riche banquier de la Lehman va rapidement perdre ses certitudes sur le modèle américain lorsque pour une raison inconnue, son patron se voit obligé de se séparer de lui. Ce licenciement correspond peu ou prou à l'ordonnance du ministère de l'immigration de leur expulsion du territoire américain. La douce Neni va alors tout faire pour rester jusqu'à exercer un odieux chantage. Las, le courage n'est pas suffisant pour ce couple de rêveurs. L'Amérique ne veut pas d'eux.

L'écriture et le style utilisé par l'auteur sont très simples. Beaucoup de dialogues – trop ?! – viennent rythmer l'histoire. On peut reconnaitre un certain talent à l'auteur (et peut-être aussi au traducteur) d'avoir réussi, dans les expressions des expatriés africains, à retranscrire cette façon particulière de parler. Pour autant, l'analyse psychologique des personnes est plate voire inexistante. Les clichés sont très gros : la riche famille américaine qui respire la réussite en apparence mais qui, en privé, ne correspond pas vraiment à ce que les autres voient d'eux. On se croirait parfois face à J.R. et Sue Helen dans un mauvais épisode de Dallas. La présence d'un fils en rupture avec le modèle patriarcal qui fuit en Inde est également particulièrement ridicule. Bien entendu, dans le monde ignoble des banques américaines, Clark Edwards est le seul à tirer la sonnette d'alarme sur la situation de Lehman Brothers quand ses collègues lui demandent de glisser la poussière sous le tapis. Les portraits de la famille Jonga sont plus intéressants car moins caricaturaux. Neni plus particulièrement – y'a-t-il un peu d'Imbolo Mbue dans ce personnage ? – qui, prête à tout pour devenir pharmacienne aux Etats-Unis va s'avérer beaucoup plus retorse que son mari, au fil des pages.
Bref, au final, j'ai attendu en vain qu'il se passe quelque chose dans ce roman. Mais l'étincelle n'est jamais venue.
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