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4,16

sur 978 notes
J'ai adoré !
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Un roman autobiographique qui se situe dans l'Irlande de l'entre-deux-guerres et où l'auteur pose, sur les conditions difficiles de sa propre enfance, le regard réaliste et espiègle de l'enfant qu'il était.
C'est à la fois poignant et plein de cet humour dont les enfants ont le secret.
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Les cendres d'Angela de Frank Mac Court mérite bel et bien son prix Pulitzer.
Ce livre émouvant retrace l'histoire d'une famille irlando-américaine qui vit dans la misère la plus totale. C'est le parcours du combattant pour une mère courage qui perd tour à tour ses enfants à cause de l'inanition. Un mariage malheureux lié à l'alcoolisme du père qui ne rapporte pas sa paye pour les faire vivre mais pour les dépenser au Pub.Dans le temps, la femme devait suivre impunément son mari et le divorce n'existait pas.
Tout au long du livre, on s'indigne sur le sort de cette mère esseulée et de ses enfants mais surtout de Frankie qui va retrousser ses manches et travailler comme un homme pour nourrir ses frères.
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Un récit bouleversant par les thèmes abordés : le chômage, l'alcoolisme, l'extrême pauvreté auxquels sont confrontés le jeune narrateur et sa famille. On s'attache à Franck, on le voit grandir, on plonge dans les ruelles sordides, on pleure et on rit avec lui. Parce qu'on rit, aussi. A lire de toue urgence !
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J'ai découvert cet ouvrage grâce à une amie Babeliote dont la critique alléchante m'avait donné envie de me plonger dedans. Tant qu'à faire, j'ai emprunté en même temps à la bibliothèque l'adaptation cinématographique. Et bien, je n'ai pas été déçue ! Les deux supports m'ont beaucoup plu.

Commençons par le roman de Frank McCOURT : il s'agit d'une biographie de l'auteur sur son enfance en Irlande de ses cinq à ses dix-neuf ans. Il narre ses effroyables conditions de vie entre le froid, l'humidité, la faim et le chômage.
Tout d'abord, je commencerai sur une note négative. Je n'ai absolument pas aimé le style d'écriture de l'auteur. Je l'ai trouvé immature. Au départ, je pensais qu'il s'en servait pour décrire les sentiments d'un petit garçon de 5 ans et que le style se sophistiquerait au fur et à mesure qu'il grandirait. Que nenni ! L'écriture est restée la même d'un bout à l'autre du roman, jusqu'à ses dix-neuf ans. J'ai trouvé cela dommage. Néanmoins, l'auteur prend beaucoup de recul et j'ai beaucoup apprécié l'humour qui ponctue son récit.

Je suis également stupéfaite des nombreux détails qui fourmillent dans la biographie : l'auteur a bien retranscrit son enfance. En même temps, vu ce qu'il a subi, je pense que cela doit marquer à vie. Je ne me suis pas ennuyée : il m'a beaucoup fait réagir, ce qui est bon signe. J'étais révoltée contre l'attitude du père qui contraignait sa famille à la pauvreté à cause de son addiction à l'alcool et de son égoïsme. Et j'étais d'autant plus indignée avec l'Eglise qui maintenait la société des années 40 et 50 dans une ignorance superstitieuse et une culpabilité latente qui devait sacrément vous pourrir la vie !

Si comme moi, vous avez aimé le roman, je vous conseille aussi le film éponyme. En effet, l'adaptation cinématographique est très réussie : je l'ai trouvée très fidèle au roman. le choix des acteurs et leur interprétation était parfaite.
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C'est un des rares livres qui donne l'impression que l'auteur livre un témoignage sans fard.

On se sent transporté dans l'Irlande profonde, avec des prêtres qui déclarent que les mécréants (protestants ou catholiques suivant les cas) sont damnés et iront en enfer, des personnages complexes, vrais et attachants.

À lire absolument, en anglais si vous le pouvez, avec l'accent irlandais ("Angela's ashes").
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Selon F. McCourt, rien ne peut se comparer à la misère qui sévissait en Irlande. C'est celle-là qu'il a vécue, dès lors que ses parents ont quitté New York pour regagner l'Irlande de leurs origines. Avec retenue et simplicité, il raconte le père alcoolique, la mère résignée, l'humidité qui pénètre gens et objets, le patriotisme irlandais issu de siècles de répression, les prêtres "pompeux"… Aîné de sa famille, Frankie surveille ses petits frères, tout en faisant lui-même les quatre cents coups. L'auteur a su retrouver son regard d'enfant dans cette magnifique autobiographie qui lui a valu notamment le prix Pulitzer 1997.
A voir égallement l' adaptation cinématographique (1999) d'Alan Parker
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J'ai bien mis un bon mois pour terminer ce livre, mais je ne l'ai pas quitté depuis deux jours que le petit Frankie (il aura toujours 15 ans pour moi, paix à l'âme de ce grand monsieur) me manque déjà.

Il est éprouvant ce livre, vraiment très éprouvant. Ne le lisez surtout pas si vous voulez qu'on vous vende du rêve sur l'Irlande. Je l'ai un peu étudié à la fac, je savais qu'ils ont vécu dans une misère noire et que l'Europe les a sauvés... mais je ne pensais pas que la misère était aussi noire.
C'est assez drôle de voir ces gens si chrétiens dans un pays complètement abandonné de Dieu (même s'ils répètent assez souvent cette phrase).
Tout semble noir et sale. On a faim, le régime alimentaire se réduit à un morceau de pain rassis et d'innombrables tasses de thé dont les feuilles sont réutilisées des dizaines de fois.
Pas même une bûche pour allumer le feu, des vêtements toujours humides, l'obligation d'aller mendier au pied de toutes les oeuvres de charité.
J'ai fait un break, ça m'a détruit le moral, je ne pouvais plus avancer.

Et puis au bout de quelques jours je me suis rendu compte que ça me manquait, que Frank et sa famille me manquaient, ses bêtises et ses expressions qui me faisaient exploser de rire (j'ai l'impression que la traduction a tenté d'être vraiment au plus proche du texte, et quand je vois le travail que ça a du être, vraiment je vous tire mon chapeau!)...

On quitte notre jeune ami à son arrivée en Amérique pour une nouvelle vie... il va vraiment falloir que je me procure les deux autres tomes des mémoires de Frank McCourt.

C'est un livre que je ne risque pas d'oublier. Tant par la douleur qu'on y ressent que par les fous-rires qu'il m'a déclenchés. Un grand moment de lecture.
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Allez, je vous rassure, la vie de Franck Mc Court finit bien. Et pourtant, elle commençait mal, avec la famille qu'il se trimballait ... élevés au biberon d'eau sucrée les rejetons Mc court ont du mal à grandir, entre une mère découragée et un père alcoolique, qui rejoignent Limerick au moment où les irlandais fuient leur pays ravagé par la famine. Mais n'allez pas confondre ce roman, qui obtint le prix Pulitzer en 1997, avec une certaine valise en carton... la narration par l'auteur devenu professeur à l'Université aux Etats-Unis bien des années plus tard, est savoureuse, et dépasse le simple réalisme social. Alan Parker en a tiré un film, très touchant, en 2000.
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La jeunesse d'un homme que le destin n'a pas favorisé !!

C'est un livre vraiment superbe !!!! La pauvreté et la misère irlandaise à l'état pure... Frank nous raconte son enfance.
Comment son père boit tout l'argent du ménage jusqu'à laisser ses enfants manger du pain sec et boire du thé froid par manque de charbon pour le poêle.
Comment il doit se présenter en classe avec des chaussures en lambeaux et les yeux infectés par manque de soins.
L'humiliation de voir sa pauvre mère demander la charité afin de faire vivre sa famille. du moins celle qu'il lui reste puisque la vie lui a déjà ravi trois enfants : deux garçons et une fille ; la seule qu'elle aura.
Habiter dans un logis inondé l'hiver où il faut se réfugier dans les chambres pour rester au sec !!
Sans compter la chasse aux puces qui vous dévorent la nuit. Faire des petits boulots pour soulager sa mère et espérer manger autre chose qu'une tête de cochon pour Noël...
Oui, j'ai adoré ce livre et non je n'ai pas eu pitié de l'auteur, (ce n'était certainement pas le but recherché !) ; mais un énorme respect pour son histoire. On admire surtout cette mère qui lutte et continue son combat seule. Prête à tout pour ses enfants, elle ira jusqu'à se donner à un cousin afin de leur garantir un toit !!
On ne peut s'empêcher un sentiment hostile envers ce père qui aurait pu tout changer... Encore fallait-il le vouloir et le pouvoir.
Parfois il faut s'aérer l'esprit et sortir de cet ouvrage...Car certains passages sont difficiles comme la mort des deux jumeaux à quelques temps d'intervalle....Histoire varie et poignante sur la société Irlandaise de l'Epoque, sur la pauvreté.
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