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4,16

sur 973 notes
La très triste histoire d'une famille irlandaise miséreuse, très centrée sur l auteur lui-même puisqu'il s'agit d'une oeuvre autobiographique.

Vraiment puissant et touchant, et même bouleversant par moments, en particulier quand on prend conscience de l'indifférence des proches de la famille ou encore lorsque de trop rares personnes les aident.

Un (tout) petit bémol cependant : un style presque trop direct et qui, à moi mes yeux, manque un peu de finesse et de lyrisme.

Mais de la très belle oeuvre quand même!
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C'est une fois à la retraite que Franck McCourt, enseignant en faculté aux États-Unis, se décide à raconter son enfance en Irlande.

Et quelle histoire !

Son autobiographie c'est d'abord la pauvreté, celle qui tue, et qui emporte à tout âge.

C'est aussi l'humidité, qui s'infiltre dans les maisons et les poumons, provoquant des phtisies galopantes.

C'est également le chant, celui qui célèbre la terre, Dieu, les hommes.

La langue, dont l'accent divise un pays en deux camps, sous l'oeil du voisin souverain.

Les pintes, qui célèbrent le salaire hebdomadaire, le passage à l'âge adulte, la célébration, la tristesse, le désespoir.

Le thé, si l'on a de quoi le faire chauffer, ce réconfort intergénérationnel.

Le clergé, celui qui éduque, enseigne, rappelle à l'ordre.

Oeuvre saisissante de réalisme. Au début, maladroitement, on se demande si le malheur a une limite. Puis une sorte d'acceptation du tragique vient nous happer. Sans doute la même qui a permis à cette famille de survivre.
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comment se fait il que je n'ai pas encore mis ma propre critique sur ce fabuleux bouquin ? réponse, parce que je viens de comprendre la manoeuvre !
je l'ai lu au moins 6 fois et là , tout de suite, j'aimerais bien le relire car je viens de finir "c'est comment l'Amérique" et j'aimerais relire "les cendres" , sauf que je ne le retrouve plus
bon, c'est mon problème, pas le vôtre !
Frank Mc Court est une de mes idoles littéraires, car je connais bien l'Irlande et les Irlandais, et pour moi il est l'exemple parfait de l'incomparable intelligence, humanité, réalisme et humour de ses concitoyens !
Dommage qu'il soit mort si jeune et qu'il n'ait pas eu le temps d'écrire d'avantage sur sa vie extraordinaire, ce sera mon dernier mot!

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Les Cendres d'Angela/Frank McCourt
Frank McCourt est né en 1930 à Brooklyn et mort en 2009 à New York.
Ce récit autobiographique est l'histoire d'une famille irlandaise plongée dans la misère la plus totale, les Mc Court.
Le père, Malachy McCourt, originaire d'Antrim en Irlande du Nord, est parti jeune vers l'Amérique suite à des ennuis personnels. Il y a rencontré Angela, jeune irlandaise originaire de Limerick en Irlande du Sud.
Mariés à New York, ils ont eu cinq enfants : Malachy l'aîné, Frank le narrateur, deux jumeaux Oliver et Eugène, et Margaret la seule fille.
Malachy est un alcoolique invétéré et maintient sa famille dans le dénuement le plus total en buvant tout son maigre salaire dans les bars du quartier. Un peu fou et obsédé par son pays natal, il est capable de réveiller en pleine nuit ses enfants pour leur faire chanter des chants patriotiques irlandais en leur criant :
« Vous mourrez pour l'Irlande, n'est-ce pas les garçons ? »
Au grand dam des voisins qui, réveillés au coeur de la nuit, tentent de le ramener à la raison.
À la suite de la mort de la petite Margaret, la famille rentre au pays pour s'installer dans des conditions très précaires à Limerick sur la côte ouest de la verte Erin.
Avec un père alcoolique sans travail fixe, la misère la plus terrible va perdurer et l'auteur écrit :
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. »
Dans un style pittoresque et imagé, en entretenant un humour qui masque parfois l'état de déréliction régnant dans cette pauvre fratrie, Frank Mc Court nous conte avec un certain détachement et avec des yeux d'enfants cette misère dramatique qui leur colle à la peau.
L'humour est toujours là même lors de la communion :
« Dieu a été bon. Il a fondu, je L'ai avalé et alors, enfin, j'ai été un membre de la vraie Église, un pécheur officiel. », murmure Frankie !
Frank a douze ans lorsque son père part en Angleterre pour tenter de trouver du travail. Frank, la faim au ventre, vit d'expédients et de petits boulots pour aider sa mère à nourrir ses trois frères survivants.
À force d'économiser, il parvient à repartir en Amérique à l'âge de 19 ans. Il s'installe à Manhattan en 1949 et le récit s'arrête là. Il deviendra écrivain et un homme célèbre.
Ce qui frappe dans ce récit admirable, c'est la lucidité de Frank : il observe le monde autour de lui, ses parents, les voisins et aime passer des heures dans la bibliothèque municipale.
Jamais d'esprit de révolte, mais, plutôt une recherche permanente pour s'en sortir lui et sa famille. Ce livre est aussi une enquête sociologique décrivant la misère en Irlande du Sud à cette époque.
« Il y a plein de sel et de beurre dans les pommes de terre et je me demande s'il y aurait une chance pour que Minnie puisse être ma mère pour que je puisse tout le temps manger comme ça. Si je pouvais avoir Mrs Leibowitz et Minnie comme mères en même temps, je m'enverrais de la soupe et des pommes de terre écrasées à n'en plus finir. »
Quand la faim nous tient !!
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Les cendres d'Angela est un récit très dense offrant le portrait d'une misérable enfance irlandaise dans les années 30.
Les descriptions des conditions de vie de la famille McCourt sont poignantes tant la pauvreté, l'horreur, la saleté sont présentes. Dans cet environnement évolue des enfants. Leur force est incroyable au vu des épreuves physiques (la faim,l'insalubrité) et mentales qu'ils vont devoir affronter.

En plus de ce portrait familial on aperçoit en arrière-plan un regard social très intéressant. Ce qui permet de mieux comprendre les enjeux de cette époque et les agissements de certains personnages.

Les cendres d'Angela est un récit de souvenirs d'enfance assez sombre et qui comporte tout de même quelques longueurs qui alourdissent la lecture. Mais aussi par la forme du récit (chapitres longs, dialogues non structurés).
Ce fut une lecture intéressante mais je ne l'ai pas autant apprécié que ce que je pensais.
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Les cendres d'angela de franck mccourt

J'ai adoré lire cette autobiographie
Avec toute cette pauvreté accablante et la dureté des gens autour de franck qui lui voit tout ça avec les yeux d'un enfant naïf, dailleur c'est peut-être sa qui l'a sauvé à mon avis.

Un récit très émouvant.
J'ai hâte de lire la partie 2 de ce romans.
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L'enfance de Franck Mc Court, autobiographie, de la difficulté traversée pendant sont enfance en Irlande,
La dureté dela vie, la famine, un père alcoolique, puis un beau père violent, le tout raconté à travers un regard d'enfant, c'est poignant, et cependant plein d'humour.
Un passé misérable, sans amertume.
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Quelques belles pages, empreintes d'humour, qui rappellent "La guerre des boutons" de Louis Pergaud, sur fond de vie misérable en Irlande. Beaucoup de lourdeurs aussi, même si c'est bien conté.

Ce livre, auquel on pourra trouver de nombreuses qualités, est cependant l'objet d'une vive polémique en Irlande.
L'auteur, Frank McCourt, est accusé d'avoir grandement exagéré la misère de sa ville de Limerick. D'avoir sali la mémoire de ses proches, inventé de toutes pièces certaines anecdotes. Confronté, très sèchement, par ses anciens voisins à la télévision irlandaise, l'écrivain a plaidé la licence poétique.

Les amateurs pourraient se risquer à lire "Brooklyn" de Colm Tóibín, qui n'a pas de prétention à l'autobiographie. On retrouve aussi ce "Brooklyn" dans les cartables de nos lycéens. Il est au programme de l'option anglais LLCE en France.
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Comment résumer ce livre ?
En quelques mots : C'est le récit d'une famille irlandaise pauvre, très pauvre… la raison principale c'est un père préférant aller boire des pintes dans un pub, plutôt que de donner sa paye à sa famille.

Je ne sais pas comment parler de ce roman… Je dirais je m'attendais à plus de fais historique sur l'Irlande (l'IRA), j 'imaginais plus de violence …

Non c'est l'autobiographie d'un jeune garçon et sa famille qui mène un combat quotidien contre la pauvreté.

Un très beau livre, attachant emprunt de religion, de misère et d'espoir…

Bonne lecture !
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Une écriture puissante qui impose son rythme et nous fait vivre de l'intérieur cette Irlande catholique des années 30 avec tout ce qu'elle comporte de cruel, de misérable et de stimulant pour des enfants grandissant dans le dénuement le plus total. Il s'agit de l'autobiographie de l'auteur et comme pour tous les romans de ce genre, cela amplifie les émotions ressenties car les événements ont un goût de vérité. J'ai donc vécu la jeunesse de Franck McCourt et cela m'a touché et attristé. Mais cette lecture est riche de la culture d'un pays et vaut mieux que tous les guides touristiques pour décrire l'état d'esprit de ce peuple fier et pieux.
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