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Citations sur Betty (1057)

Les temps changent pour ne jamais revenir, alors nous donnons au temps un autre nom, un nom plus beau, pour qu'il nous soit plus facile d'en supporter le poids, à mesure qu'il passe et que nous continuons à nous rappeler d'où nous venons.
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N'aie pas peur d'être toi-même. Faut pas que tu vives aussi longtemps pour t'apercevoir à la fin que tu n'as pas vécu du tout.
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J’ai essayé de commencer 1965 en croyant pouvoir laisser le passé derrière moi. Mais j’avais appris que ce n’est pas parce que le temps passe qu’une chose terrible devient plus facile à supporter. Je me suis péniblement frayé un chemin à travers les heures froides de l’hiver.
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La foudre, c'est le diable qui frappe à la porte du paradis, a-t-il dit. Il projette tout son corps contre la porte avec une telle force qu'il fendille le ciel. Le diable ne frappe à la porte du paradis que pendant un orage.
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Je comprenais ce besoin d’aller au-delà de la clôture. Aussi belle que puisse être la pâture, c’est la liberté de choisir qui fait la différence entre une existence que l’on vit et une existence que l’on subit.
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J’avais les yeux de mon père, et désormais j’avais aussi la souffrance de ma mère. Je sentais cette souffrance devenir un corps solide, quelque chose qui – j’en avais peur – serait toujours là. J’ai pleuré en pensant à ses mains, si petites, quand elles essayaient de le repousser, à son corps, minuscule sous l’énormité de celui de son père. A cet âge-là, je ne savais rien de ce qui concernait le sexe et je n’avais pas de mot à mettre sur la réalité du viol, mais je sentais bien que ce qui était arrivé à ma mère était aussi épouvantable que si elle avait été massacrée.
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Ce serait tellement plus facile si l'on pouvait entreposer toutes les laideurs de notre vie dans notre peau - une peau dont on pourrait ensuite se débarrasser comme le font les serpents. Alors il serait possible d'abandonner toutes ces horreurs desséchées par terre et poursuivre notre route libéré d'elles.
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Sans racines, on est balloté au gré du vent.
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La voix de Papa ne m'avait jamais paru aussi faible. Il a fait rouler sa tête vers nous. Je crois qu'il a essayé de sourire, mais je n'affirmerais pas avec certitude que ce n'était pas une ombre laissée par le sang qui avait coulé aux coins de sa bouche. La pensée m'est alors venue qu'être enfant, c'est savoir que le balancement du berceau nous rapproche et en même temps nous éloigne de nos parents. C'est le flux et le reflux de la vie qui, tour à tour, nous poussent vers les autres, puis nous en écartent, peut-être dans le but de nous permettre d'acquérir la force nécessaire pour affronter l'instant où ce mouvement de balancier nous aura tellement éloignés de la personne que nous aimons le plus qu'elle ne sera plus là quand nous reviendrons vers elle.
-Salut, P'pa, ai-je dit, parce que cela me semblait mieux que dire adieu.
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Et voilà le résultat : je me retrouve seule dans ma chambre, en train de contempler le reflet d’une femme qui a toujours eu peur d’être elle-même.
Dans le miroir, ses yeux sont passés de son image à la mienne.
- Ne laisse pas une telle chose t’arriver, Betty. N’aie pas peur d’être toi-même. Faut pas que tu vives aussi longtemps pour t’apercevoir à la fin que tu n’as pas vécu du tout.
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