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3,87

sur 7118 notes
Le nouveau bouquin à la mode... encensé par la critique...mais pourquoi ?
Il ne s'y passe rien. Beaucoup de descriptions totalement inutiles, qui donnent la sensation d'être utilisée pour combler le vide du récit !
Les personnages ne m'ont provoqué aucune émotion.
Le seul intérêt de ce livre, le personnage d'Elinor dont on sait quel n'est pas réellement humaine, pas sûre pour autant que j'ai envie d'en savoir plus.
J'ai vraiment l'impression que tout le monde dit du bien de ce livre, parce que justement tout le monde en dit du bien !!!
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Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier

Alléchée par les bonnes critiques sur Babelio, par l'enthousiasme d'une lectrice qui nous l'a présenté lors du dernier comité de lecture et séduite par la très belle couverture, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans lire la quatrième de couverture de toute façon presque illisible.
Et bien, je suis déçue. Oui, oui, déçue. Désolée pour ceux qui ont aimé.
Mis à part Elinor Dammert, sortie on ne sait d'où, d'un roux flamboyant inconnu dans ces contrées, qu'y a-t-il de fantastique ? Je n'ai pas encore trouvé pour l'instant.
La crue est terrible, dévastatrice, mais somme toute semblable à d'autres crues. Les personnages bien campés, mais sans plus.
Peut-être le tome deux sera-t-il plus attrayant pour moi. En tout cas, sa couverture aussi est très belle...mais ça ne suffit pas.
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Qui est donc Elinor ?
C'est cette question qui, dès le prologue, tarabuste le lecteur et ne le lâche pas une seule seconde.
Elinor, cette femme rousse venant de nulle part, comme sortie des eaux lors de la crue ayant pratiquement englouti Perdido, parvient, sans peine, à prendre sa place au sein de la famille Caskey, riches propriétaires d'une des scieries de la ville.
On nage en plein mystère... Et c'est bigrement prenant !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant cette saga familiale. J'avais à la fois peur de sa renommée populaire et de l'étiquette " horreur" dont il est affublé.
La vérité, c'est que ce roman est un subtile mélange de légèreté, d'humour, de suspens, de surnaturel et d'éléments macabres. Ce qui fait que ça se lit vraiment bien.
Tout cela reposant sur la toile de fond d'une saga familiale, c'est le parfait combo !
Les deux personnages qui remportent la palme sont Mary-Love et Elinor.
Mary-Love, la veuve mère, a un fichu caractère et on l'adore pour ça ! Et bien sûr, Elinor, la seule qui parvienne à tenir tête à la terrible et autoritaire Mary-Love ! Un vrai délice ces deux-là ! J'aime également le personnage de Bray qui me fait beaucoup penser à la Mama d'Autant en emporte le vent.

Je comprends maintenant l'envoûtement pour ce roman. J'y succombe aussi d'une certaine manière même si je reste réservée sur certains aspects. Ce roman a les défauts d'un page turner. Les personnages mériteraient sans doute plus de profondeur, les décors plus de poésie, le contexte familial plus de densité et l'histoire de cette petite ville plus de saveur et de consistance.
Néanmoins, l'accroche est là et je n'y résiste pas !
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🛶 Vous savez peut être que l'un de mes genres de prédilection est le fantastique et je ne pouvais qu'aimer cette série, qui mêle surnaturel, ambiance début du XXeme siècle et secrets de famille !

🛶 En 1919 une crue submerge Perdido, une petite ville du sud de l'Alabama.
Alors que les Caskey, une riche famille de propriétaires, tentent de se remettre de la catastrophe ; apparaît Elinor, une jeune femme charmante qui ne tarde pas à séduire le fils de la famille.

🛶 Mary-Love, la puissante matriarche, ne voit évidemment pas ce rapprochement d'un bon oeil, et n'aura de cesse d'essayer de défendre sa famille contre cette nouvelle venue.

🛶 Alors Elinor, bénédiction pour la communauté qui l'apprécie de plus en plus, ou menace pour son équilibre ?

🛶 J'aime vraiment vraiment beaucoup ce personnage d'Elinor que je défendrai toujours contre Mary Love (malgré 🤫)

🛶 La plume de l'auteur est extraordinaire et il était temps pour nous tous de la découvrir.
L'homme était un très bon ami de mon idole King et on sent beaucoup une influence croisée entre leurs oeuvres

Et toi? As tu craqué pour la saga ?
PS : ces couvertures ❤
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Il est rare que j'écrive, à chaud, un retour de lecture sur un livre aussi médiatisé.

Comme d'autres personnes ici, c'est en me promenant dans les rayons de ma librairie préférée que je suis tombée sur la magnifique couverture du tome 1 de la série Blackwater, écrite par Michael McDowell, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Je n'avais donc aucun a priori, et je trouvais que la publication séquencée des autres tomes était plutôt séduisante.

Malheureusement, je peine à comprendre l'engouement collectif autour de cet ouvrage. Je n'ai personnellement pas été séduite pour trois raisons : en premier lieu, l'histoire se situe aux Etats-Unis en 1919. L'auteur s'attèle à décrire l'organisation sociale et raciale de la ville de Perdido, avec une certaine naïveté. En corollaire, il est difficile de développer une quelconque sympathie ou empathie pour les personnages principaux (et notamment les propriétaires des scieries), empêtrés dans des querelles familiales ou amoureuses inconsistantes et terriblement désagréables à suivre. Enfin, l'histoire prend du temps (trop?) à se mettre en place : on sent que le rythme s'accélère, et qu'au fur et à mesure, le mystère et sa dimension fantastique s'épaississent – pas assez cependant pour que je me décide à acheter les tomes suivants. Dommage.
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Ce premier livre de la série Blackwater pose toute une série de problèmes intéressants. Sur la différence, tout d'abord: dans le Sud profond des États-Unis, il est clairement plus facile d'être anormal que noir: vous pouvez surgir fraîche et reposée d'une chambre d'hôtel où vous n'avez matériellement pu ni dormir ni vous sustenter pendant trois jours; c'est le malheureux domestique qui n'a pu retrouver votre valise qui se fera insulter tandis que vous aurez les honneurs de la bonne bourgeoisie de Perdido. Sur le conformisme d'autre part: j'espère que McDowell finira par sortir de sa manche des explications autrement plus satisfaisantes que celles de ses prédécesseurs, mais l'american way of life est-elle à ce point exaltante qu'une sorcière, même bien aimée, ne puisse rêver rien de mieux que d'être femme au foyer, qu'un type mega-fort en justaucorps passe son temps à se faire passer pour un boloss myope et qu'un monstre aquatique plein de ressources se dise qu'être instit' dans un bled pourri est le fantasme de toute une existence?
(Non je ne spoile pas: si vous n'avez compris au bout de 5 pages qu'Elinor c'est Mélusine en plus batracien, c'est consternant.)
Et enfin, le livre est intéressant pour le jeu opéré par l'auteur entre ses personnages et le lecteur. Il fait tout, en effet, pour qu'Elinor soit sympathique, elle qui défend les Noirs et les enfants tout en bataillant ferme contre les mères abusives. Mais McDowell ne nous laisse pas ignorer qu'elle est aussi capable d'actions bien noires et abjectes.
Serons-nous donc bientôt châtiés de notre coupable inclination? Suite au prochain épisode.
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Que dire qui n'ait pas déjà été dit dans les 369 avis laissés en 4 mois sur Babelio? Pas grand chose j'imagine…

Dans le top des meilleures ventes depuis sa sortie, victime de son succès et enchaînant les ruptures et les réimpressions, la saga Blackwater, présentée comme LA saga de l'été, intrigue et fait parler d'elle! On peut dire que Monsieur Toussaint Louverture a largement réussi son pari en traduisant cette série composée de six tomes, publiée dans les années 80, gros succès de librairie à l'époque et pourtant inconnue du public français jusqu'alors…

Le choix d'une sortie directement en poche, sans passer par la case grand format, onéreuse pour le lecteur et pour l'éditeur en cette période de pénurie sur le papier, était on ne peut plus judicieux! Facile à transporter, accessible à tous, c'est le format idéal pour les vacances. le rythme de parution a lui aussi joué dans le succès de Blackwater je pense. Nul besoin d'attendre un an, comme c'est souvent le cas avec les séries, pour avoir la suite tant attendue! A raison d'une sortie toutes les deux semaines, le lecteur était sûr d'avoir la série au complet pour les vacances, bien vu!

Et puis, éditeur de renom oblige, Monsieur Toussaint Louverture, pour sa première parution poche (enfin, il me semble), a su se démarquer des éditeurs traditionnels en offrant un ouvrage à la couverture graphique extrêmement soignée et travaillée, qui ressort en surimpression grâce à son gaufrage et ses dorures. Un vrai travail d'orfèvre, il faut bien le reconnaître! du coup, alors que j'ai découvert ce premier tome sur ma liseuse, perdant ainsi toute la beauté et la valeur ajoutée de l'objet, et bien je n'ai qu'une envie: foncer en librairie m'acheter la version papier, c'est bien joué!

Ca, c'était pour la partie marketing et éditoriale. Si l'on s'intéresse au contenu à présent, je dois bien reconnaître m'être dit, à un moment de la lecture: “Mais pourquoi tout cet engouement??”. Non pas que le livre soit mauvais, au contraire! Je passais un très bon moment auprès de ces femmes aux desseins mystérieux mais aussi dangereuses que des serpents d'eau… J'aimais beaucoup cette atmosphère gothique et poisseuse comme un marécage avec son soupçon de fantastique qui donne parfois des frissons dans le dos… Ses personnages m'intriguaient, en particulier ces deux femmes qui tirent les ficelles, et me donnent envie d'en savoir plus sur ce qu'il adviendra à chacun d'eux… Une lecture agréable donc, qui réunit tous les ingrédients pour passer un bon moment, mais de là à parler de la révélation de l'année? Pas sûre…

Et puis, j'ai lu le propos de l'éditeur concernant Michael Mcdowell, cet “écrivain commercial” et fier de l'être qui dit écrire “pour que les gens prennent du plaisir à lire mes livres, qu'ils aient envie d'ouvrir un de mes romans pour passer un bon moment sans avoir à lutter”. Et, cette fois encore, pari réussi! C'est exactement ce que j'ai ressenti, ce plaisir de lecture immédiat que l'on ressent quand on est plongé dans une histoire qui nous captive et nous tient en haleine, quand on enchaîne les pages sans voir le temps défiler et quand, au moment de refermer le livre, on se dit “zut alors, ça a un petit goût de reviens-y… J'en aurais bien repris un peu…”. Alors voilà tout ce que m'évoque ce premier tome de Blackwater et sans me presser, c'est néanmoins avec plaisir que je me plongerai dans le second tome…

Merci à CallieTourneLesPages de l'avoir sorti de ma PAL avec le challenge Jeux en Foli…ttéraire!
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Peu encline, par principe, à lire le livre dont tout le monde parle, le livre incontournable de ce printemps, il aura fallu que ce roman soit retenu en L.C pour que je tente l'aventure.
Si La crue, premier roman d'une série parue en feuilleton, déferle chez les libraires français, cela fait belle lurette que la saga de Michael McDowell est considérée comme un fleuron de la littérature américaine.
Me voilà donc parachutée à Perdido, en Alabama, en 1919. Les rivières sont sorties de leur lit, les dégâts sont considérables. Les riches familles de propriétaires ont perdu beaucoup , quant aux pauvres familles noires, elles ,elles ont tout perdu comme d'habitude oserais-je dire. Tout va , tout doit rentrer dans l'ordre ! Mais voilà c'est compter sans la surprenante "apparition" d'Elinor Dammert, retrouvée dans une chambre d'hôtel, sans bagages, sans papiers, sans argent. James Caskey va lui proposer de l'héberger pour qu'elle prenne soin de sa petite fille Grâce et ce au grand dam de Mary-Rose...
Vous imaginez bien qu'Elisor, aussi mystérieuse que séduisante, va changer le cours des choses.
Le récit démarre lentement, très lentement et puis soudain l'histoire devient prenante suffisamment pour que j'ai envie de connaître la suite de l'historie. A suivre...
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Fresque familiale de style gothique sur quarante ans d'histoire, en six volumes aux belles couvertures des éditions Monsieur Toussaint Louverture.

Avec ce premier volet, l'histoire de cette saga épique et matriarcale débute en 1919 dans le Sud ségrégationniste des Etats-Unis.

L'aventure commence par une curieuse apparition, alors qu'il navigue sur un canoë dans les rues de Perdido noyée sous les flots de la rivière Blackwater, Elinor Dammert apparaît soudain à Oscar Caskey.

« Si l'eau était montée aussi haut, comment cette femme avait-elle fait pour survivre ? »

Cette jeune femme séduisante au passé trouble, à la chevelure dans les mêmes tons des ocres de la rivière bouillonnante et déchaînée dont la crue s'avère exceptionnelle, va provoquer d'étranges évènements et intriguer certains quant à ses motivations.

Une personnalité à l'image des eaux submergeant cette petite ville du Sud de l'Alabama dont l'activité principale tourne autour des scieries dirigées par trois grandes familles de propriétaires.

Voilà une saga dans laquelle les femmes occupent une place prépondérante. Tout comme l'eau !
Personnalités marquées, frictions familiales, pouvoir et influences, rumeurs, mystères … autant d'ingrédients incitant à poursuivre la découverte de cette aventure littéraire.

J'ai ressenti le début un peu lent, mais une fois le décor et les personnages situés, ma curiosité l'a emporté et j'ai pu naviguer à vue sur ces eaux.

Une ambiance dans laquelle j'ai plongé, conseillée par mon libraire, friande de sagas familiales mais sortant de ma zone de confort par le côté surnaturel, quasi fantastique à certains égards, de ce roman.
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C'est l'événement éditorial de ce printemps, brillement orchestré d'un point de vue marketing par les équipes - habiles en la matière - de Monsieur Toussaint Louverture : la réédition de Blackwater – traduit par Yoko Lacour et Hélène Charrier - de Michael McDowell.

Publiée en 6 tomes (comme lors de son édition originale en 1983), la saga s'ouvre par La Crue, l'opus qui pose le décor. Nous voilà donc en 1919, à Perdido dans le sud de l'Alabama où de fortes pluies ont fait sortir la rivière de son lit et où les eaux montantes ont ravagé l'intérieur des habitations de la ville basse.

Sous la férule de Mary-Love, le clan Caskey qui règne sur le bois et les scieries de la région, patiente en attendant que l'eau baisse et que l'activité reprenne. Mais les fragiles équilibres familiaux se trouvent rompus lorsqu'une mystérieuse et inconnue femme rousse est recueillie par Oscar, le fils aîné du clan. Son comportement, ses sorties matinales et son aptitude à dompter les rapides de la rivière intriguent vite tout le village…

La Crue remplit parfaitement son rôle de « teaser », présentant la galerie de personnages de premier et de second rang, tous particulièrement hauts en couleurs, détaillant les relations affables mais tendues qui régissent le microcosme de Perdido et semant suffisamment d'indices intriguant pour donner envie au lecteur de se précipiter sur le tome 2. Ce que je ne manquerai pas de faire sous peu !

Car difficile à ce stade de me prononcer totalement sur ce prologue augmenté. J'ai bien aimé la mise en bouche, mais espère toutefois que le plat principal gagnera davantage en noirceur et en profondeur, faute de quoi j'aurai peut-être du mal à aller au bout des 6 tomes annoncés…

Un dernier mot enfin : mention spéciale au travail éditorial et particulièrement à l'esthétisme, au vernis et au gaufrage de la couverture, assez rares dans ce format, qui font de ce livre un bel objet à conserver.
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