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3,87

sur 7118 notes
Après avoir vu passer une multitude de critiques sur cette série, j'ai enfin décidé de la commencer.
Le premier tome, intitulé La crue, démarre le dimanche de Pâques, dans une ville noyée depuis plusieurs jours, par les eaux des rivières Perdido et Blackwater. C'est dans ce contexte qu'Elinor va faire son apparition à une fenêtre de l'hôtel Osceola. Personne ne connait cette jeune femme aux cheveux roux. Oscar, le fils d'une des familles les plus aisées de la ville, va la secourir. Tout de suite, Elinor va se mettre à dos la mère d'Oscar, Mary-Love. Son passé reste très mystérieux et son comportement est très étrange. C'est surtout sa capacité à évoluer dans les eaux tumultueuses de la rivière qui est inhabituelle. Mais elle saura rapidement s'attirer la sympathie de James, le beau-frère de Mary-Love, qui lui offrira l'hospitalité et lui trouvera un poste d'enseignante. C'est ensuite Oscar qui succombera à ses charmes et la demandera en mariage, mais sa mère fera tout ce qu'elle peut pour retarder ce moment. Finalement, le mariage aura lieu en son absence... Tout au long de ce livre, des faits étranges vont se produire sans que l'on comprenne ce qui se passe réellement. Une agréable lecture qui m'a conduit à démarrer immédiatement la suite...
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J'avais dit que je ne me laisserais pas séduire par les sirènes d'un marketing ingénieux mais voilà, comme beaucoup, j'ai craqué. A force de voir passer des avis, élogieux pour la plupart, je n'ai pas pu passer à côté de cette série phénomène.

Au-delà du livre en tant qu'objet qui est juste magnifique, nous avons entre nos mains un roman facile à lire, qui ne s'embarrasse pas de fioriture dans l'écriture et dès la première page, on est les pieds dans l'eau. Entre la saga historique et le roman fantastique (léger, le fantastique dans ce tome) on se demande tout au long de la lecture où l'auteur va nous mener. J'avoue que ce n'est pas non plus un suspens de fou qui m'empêcherait de dormir, faut pas pousser...

Cette famille typique des états du Sud au début du 20e siècle semble assez dysfonctionnelle et on comprend assez vite que ce sont les femmes qui mènent tout le monde à la baguette. Les relations entre les personnages sont claires dès le début et chacun reste dans son personnage au point que parfois on frôle la caricature.
Ce premier tome est assez mystérieux et bien entendu, comme l'auteur en avait dès l'origine fait 6 épisodes, la fin du premier tome appelle le suivant.
Alors est-ce qu'Elenor est une espèce de goule?


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Je viens de céder à la vague de la série de romans Blackwater actuellement publiés en français.

Alabama, 1919 : la ville de Perdido, construite au confluent des rivières Perdido et Blackwater, est submergée par une crue exceptionnelle qui a tout dévasté. Pourtant, au milieu de la ville, Elinor Dammert surgit devant Oscar Caskey, le fils d'une des familles propriétaires des scieries de Perdido, et son domestique Bray Sugarwhite. Bray se méfie immédiatement de la jeune femme, qui se présente comme institutrice : son apparition reste trop mystérieuse et inexplicable. Oscar, comme presque toute sa famille et l'ensemble de la population, est de son côté sous le charme de la nouvelle venue, qui peu à peu s'installe chez les Caskey. Tout le monde l'apprécie, sauf Mary-Love, la mère d'Oscar et matriarche du clan, qui, sans vraiment comprendre pourquoi, désire son départ. Mais Elinor aide et partage la vie des autres, et Oscar envisage de l'épouser, contre l'avis de sa mère Mary-Love.

Dès le début, le lecteur ressent deux choses : tout d'abord, l'écriture fine et classique de cette saga familiale qui court sur plusieurs générations, rappelant les grands feuilletons littéraires. L'ambiance tourne autour de l'eau, comme l'indique le titre, mais aussi le climat, et surtout Elinor qui personnifie les rivières qui traversent la ville ; rivières qui, selon les mythes, cachent bien des dangers.

L'auteur nous emporte dans un monde oublié, ce sud des États-Unis où la ségrégation raciale était la norme, où les communautés vivaient en vase clos, et où les domestiques noirs participaient à la vie des riches familles blanches. Ici, les hommes travaillent et ramènent l'argent, mais les femmes dirigent en sous-main et influencent leurs proches. Les hommes ne voient rien venir (souvent), les femmes s'affrontent, et les enfants choisissent leurs camps. le lecteur devine que les graines sont semées pour d'autres conflits à venir.

Ensuite, la dimension fantastique est rapidement posée : dès le début, on comprend que l'apparition d'Elinor n'est pas naturelle. Très vite, Annie, la femme pasteur, découvre la vraie nature d'Elinor, en la surprenant peu de temps après sa venue à Perdido. Mais ce témoin, comme tous les habitants de la ville sauf Bray et Mary-Love, voit et ne voit pas, croit à une hallucination et passe à autre chose. On ne comprend pas le pouvoir d'Elinor ni ses intentions ; puis les premiers drames surviennent, et on a hâte de lire la suite.

Je ne saurais pas encore dire si c'est un coup de coeur (ce premier tome, comme les autres, est relativement court), mais le roman démarre fort, avec une ambiance historique mâtinée de fantastique inquiétant « à la Stephen King », des personnages dont on aimerait connaître le destin et, déjà, quelques scènes marquantes.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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• « Blackwater, tome 1 : La crue » de Michael McDowell, publié par la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture.

• Ce roman m'a été offert à l'occasion d'un programme Masse Critique 2022 privilégié. Je profite donc de l'occasion pour remercier encore une fois Babelio pour ce programme, mais également les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour le don, en échange d'une critique, de ce roman.

• La première chose sur laquelle on s'attardera avec ce premier volet de Blackwater est bien évidemment sa couverture. Elle est absolument époustouflante et extrêmement soignée dans ses détails et finitions. Celle-ci à été encrée, puis dorée à chaud et embossée, offrant un visuel sublime à ce petit livre ! La maison d'édition le précise elle-même : “Tout ceci pour que leurs formes et leurs ombres captent la lumière et marquent les esprits.” ; et pour l'avoir admirer sous différentes sources de lumières, je dois avouer que la promesse est irrémédiablement tenue ! le dessinateur derrière cet ensemble enchanteur, Pedro Oyardibe, est à félicité tant l'effet est bluffant. Vous ne voyez ici que la première de couverture, déjà magnifique malgré l'absence de la dorure et de l'embossage, mais la quatrième est tout aussi, si ce n'est plus incroyable encore. Tout y est travaillé avec une minutie tangible, chaque détails prenant un sens à la suite de la lecture du roman.. Et pour avoir eu la chance d'obtenir également le deuxième tome entre mes mains, je puis vous affirmer que celui-ci est également un régal pour la rétine. Rien que pour l'aspect visuel de ce bijou littéraire, il vaut le coup d'être exposé dans votre bibliothéque !

• Bien, et sinon ce petit roman ? Tout simplement époustouflant également. Dès les premières lignes, on est capté par cette ambiance accueillante et doucereuse, emplies d'étrangetés et de doutes. L'époque y est évidemment pour beaucoup, une période où la technologie n'était pas aussi avancée et où est propice l'instauration d'un environnement effrayant et mystérieux. Ces années dégages aussi un certain charme que l'on ne pourrait plus retrouvé de nos jours, ce que j'affectionne particulièrement tant elle me rappelle de doux souvenirs de mes lectures comme « Les aventures de Tom Sawyer » ou encore les séries télévisées The Haunting , adaptées des romans : « Maison hantée » de Shirley Jackson et « le Tour d'écrou » d'Henry James ; séries que je conseille fortement si vous êtes amateurs d'épouvantes intelligentes et travaillées.

• le décor d'une catastrophe précédant le prologue et les personnages la subissant comme une malédiction est parfaitement amenée dans ce premier numéro. Introductif, le roman se laisse découvrir sans longueurs et capte très vite notre attention et nous donne envie de continuer à dévorer les chapitres les uns après les autres avec gourmandise, tant les événements s'enchainent avec une écriture saisissante. le personnage le plus marquant restera, bien évidemment, Elinor Dammert, cette femme mystérieuse qui semble sortie du néant et prête à tout pour atteindre d'énigmatiques objectifs.. le mystère l'entourant m'a véritablement happé, et je suis dans une tenace impatience d'en découvrir plus encore. Les autres protagonistes de cette histoire se dévoilent également au fil des pages, leur développement se poursuivant plus en détails dans le deuxième tome, mais cela j'en parlerais dans mon avis sur celui-ci. La famille Caskey et leur entourage offre un duel intéressant contre notre imposante rousse de la crue, se livrant un combat discret pour le pouvoir des terres de la Perdido..

• L'aspect effrayant du récit se précise par la suite et offre des perspectives attrayantes aux prochains tomes de cette saga familiale. J'ai littéralement dévoré le premier tome et aurait fait de même pour sa suite si je n'avais pas eu autant de travail ces derniers-temps.. Que se cache t-il derrière cette crue et l'apparition inattendue de cette jeune femme au passé trouble ? Quelles conséquences pour la famille Caskey ? Une seule façon de le savoir, vous laissez envouté par le récit en six volumes de feu Michael McDowell. ~
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ouf j'ai eu chaud avec ce livre ! je suis passée par tous les sentiments, il m' agacée, je l'ai détesté au début, j'étais perplexe,je me demandais d'où venait cet engouement pour ce roman, le style me semblait plat, froid, détaché , l'histoire invraisemblable,les personnages sans affect sans relief. .J'étais prête à l'abandonner,j'ai persévérais et miracle, vers le milieu j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire,et puis à lire plus fébrilement pour connaître la suite et quand j'ai eu bien accroché le premier tome était fini !
Comment ai je pu passer d'un sentiment à un autre diamétralement opposé ? mystère .
il me reste plus qu'à me procurer le tome 2 ....
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Au printemps 1919, dans la petite ville de Perdido, Sud de l'Alabama, les rivières Perdido et Blackwater sont en crue. La ville est sous les eaux et tandis que les habitants se sont réfugiés sur les hauteurs, une étrange femme à la chevelure couleur ocre de la rivière fait son apparition. Elinor Dammert, pour qui les eaux tumultueuses de la rivière n'ont aucun secret, va bouleverser la communauté locale et notamment la vie de la famille Caskey.

Les très belles couvertures de la série "Blackwater" de Michael McDowell réalisées sous la direction de Monsieur Toussaint Louverture me faisaient de l'oeil depuis un moment et ce sont les critiques toutes plus élogieuses les unes sur les autres qui ont fini par me pousser à lire ce premier volume de la saga familiale Caskey. Et là, je suis moi aussi tombée sous le charme.
Il faudrait être difficile pour ne pas apprécier ce récit addictif car pour ma part, tous les bons ingrédients sont présents : un cadre et une époque intéressants - l'Amérique rurale du début XXe - où les familles de grands propriétaires font la loi dans la ville, une ségrégation raciale toujours vivace, des relations familiales analysées à la loupe, la condition féminine avec des personnages féminins au caractère bien trempé.... Et bien sûr la touche de fantastique qui donne une ambiance dès plus énigmatique avec la touche de frissons qu'il nous faut.
Pour tout amateur de l'étrange, vous serez servi. Pour tout adepte de sagas familiales mettant en scène des personnages bien campés, vous serez séduit. Je ne reviendrai pas sur la genèse de cette série mais insisterai juste sur le fait que Mickaël McDowell et Stephen King se rejoignent effectivement dans le traitement du fantastique. Avec un fantastique ici non dénué d'humour vu comment les habitants de Perdido s'accommodent de certains faits pour le moins bizarres...
Le style est solide, l'histoire accrocheuse, les personnages mystérieux. Enfin, le fait de publier cette série en feuilleton est dès plus efficace : cela se lit très vite et une fois arrivé à la fin, on veut connaître la suite !
Un succès mérité.
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Ce que j'ai ressenti:

« Oh, c'était juste un effet de l'eau! »

L'eau. Cette chose mystérieuse qui va et qui vient à son aise, qui s'infiltre partout, se fait désirer ou détester, selon les jours. L'eau, cette chose insaisissable, mais pourtant indispensable, comment peut-elle être source de bonheur et de malheur, selon l'heure? Elle peut prendre tellement de formes, d'odeurs et de couleurs différentes, qu'elle suscite toujours autant de fascination. Dans ce livre, elle est noire et rouge, sale et limpide, puante et suave, vectrice de confluence naturelle et d'influence surnaturelle… L'eau de la Blackwater rencontre celle de la Perdido, et La crue advient. Un événement qui change la petite ville tranquille de Perdido, et le destin de tous ses habitants….Alors, prêt.e.s pour un petit plongeon dans cette saga-fleuve?

« Si l'eau était montée si haut, comment cette femme avait-elle fait pour survivre? »

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les femmes de cette saga, sont puissantes. Elles s'adaptent, construisent, détruisent, observent, envoûtent, déroutent, apprennent, parlent…Elles survivent, aux hommes, à l'environnement, à l'implacable destin. Il y a quelque chose de mystérieux, d'humide, de poisseux et de fondamentalement, vivant aussi. L'eau, la famille, la nature: des terreaux si fertiles, mais ô combien, imprévisibles…Des liens forts mais redoutables, se tissent, entre vie et mort, entre nature et féminité, entre amour et vengeance. Une ambiance particulière et charmeuse, qui vient nous embarquer dans les méandres des histoires de la famille Caskey…On ressent une effervescence sous la surface, un temps de latence avant la tempête, une confrontation prochaine avec ces matriarches qui espèrent, gagner du terrain…

« Les eaux d'une crue sont sales et pleines de choses sales… »

Premier tome, qui pose les bases d'une saga en 6 volumes, j'ai été happée par cet univers étrange! Blackwater promet d'être une série addictive et enchanteresse. Avec cette pointe de fantastique, ces petits secrets de famille plus ou moins avouables, cette ambiance teintée de surnaturel, la découverte de ces eaux troubles et colorées des rivières de Perdido, l'intention bienveillante de l'auteur de nous faire passer un bon moment, et sa plume maîtrisée, font qu'il y a absolument TOUT, pour que je sois convaincue, et j'espère convaincante de vous emmener, aussi, sur les rives de la Blackwater! Et si jamais, il vous manquait une raison, sachez que l'objet-livre est sublime! La Maison d'édition a fait un travail remarquable de soin et de beauté. Donc, je n'ai pas fini de vous submerger d'enthousiasme, avec cette saga, (même si je garde forcément, dans mes filets, pour ne pas divulgâcher, des éléments-clefs qui me semblent importants dans cette intrigue), je peux déjà vous dire que c'est une pépite! Et on se retrouve très bientôt, d'ailleurs, pour le tome 2, il sort à la fin du mois, et j'ai déjà hâte!

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Monsieur Toussaint Louverture de leur confiance et l'envoi de ce livre.


Lien : https://fairystelphique.word..
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Dans ma jeunesse, mon père était propriétaire d'une scierie avec ses deux frères, dans une petite localité du Québec. J'ai donc beaucoup d'affinité avec cette vision très nord-américaine du propriétaire terrien, employeur d'une partie de la population et très impliqué collectivement. Les gros camions transportant des longs rondins d'épinettes qui dépassaient à l'arrière, avec un chiffon rouge noué au plus long de ceux-ci, fond partie de ma mémoire d'enfant et les risques associés à leur rencontre, à mes pires cauchemars.

Alors, quel bonheur que cette lecture de Blackwater de Michael McDowell qui réveille en moi des souvenirs de jeunesse, quoi que… dans ma paroisse, la vie était tellement plus… tranquille! Même qu'à Perdido, les chênes poussent vite et le temps passe si lentement; l'eau est si trouble et les relations encore plus.

Perdido, ville de rumeurs du sud de l'Alabama, fait face à des pluies diluviennes qui gonflent les rivières Perdido et Blackwater causant d'énormes dégâts aux habitations et industries. L'arrivée d'Elinor dans le décor de l'hôtel Osceola perturbe la vie de la famille Caskey, pour le meilleur…et pour le pire!

La petite ville de Perdido, se remet somme toute rapidement de la crue et le petit train-train reprend, avec les principales familles qui nourrissent l'histoire et les personnages.
Les relations entre les membres des familles sont bien exploitées, les rancoeurs jouissives et j'ai adoré le côté fantastique, que j'aborde assez peu souvent dans mes lectures.

Bref, comme plusieurs, je suis accrochée. J'aime cette écriture simple mais ensorcelante.
Vivement la suite!


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Alabama. Printemps 1919. La petite ville de Perdido se voit inondée par une crue incroyable. Les immeubles submergés, les habitations dévastées. Les habitants ont fui, et le seul moyen pour circuler est par barque. Oscas Caskey et son employé Bray, font un tour en ville pour constater l'ampleur des dégâts. Alors qu'ils approchent de l'hôtel, ils entendent des bruits. Ils trouvent alors une jeune femme rousse, qui mentionne avoir attendu les secours pendant 4 jours. Soucieux de sa sécurité, Oscar embarque la jeune femme. Elle s'appelle Elinor Dammert et prêtant être venu pour un poste d'institutrice. Elinor sera hébergée chez l'oncle d'Oscar et tout le monde, ou presque tombera littéralement sous son charme. Sauf la mère d'Oscar. Un premier tome introductif, qui met bien la place pour la suite. Les personnages sont travaillés, et on sent bien la dynamique entre eux. Une petite touche de fantastique rend ce livre envoûtant. L'ambiance frôle le gothique, et ce n'est pas pour me déplaire. J'ai bien hâte de me plonger dans la suite.
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Outre le fait que cette série a connu un grand succès très récemment grâce, en partie, à une communication bien ficelée, ce qui m'a d'abord attirée dans cette oeuvre fut sa couverture. Bon, d'accord, ça aussi ça fait partie de la stratégie de communication. Et la preuve que ça fonctionne.
Au-délà de ça, pour confirmer le succès, il faut tout de même un bon livre. Et je n'ai pas boudé mon plaisir à découvrir cette saga quelque peu décalée avec une dose de fantastique. En effet, il se passe des choses étranges à Perdido. Elinor, arrivée avec la crue de la rivière du coin, avec peu d'autres explications que celle-là, va mettre sens dessus-dessous la petite ville et son organisation familiale.
Les personnages sont d'une étrangeté sympathique. J'ai trouvé qu'ils étaient tous un peu détestables, juste ce qu'il faut pour aimer les détester, ou pour avoir envie de les secouer, ou pour essayer de comprendre ce qu'ils font là.
Les éditions Monsieur Toussaint Louverture sont devenues douées dans l'art de retrouver des pépites littéraires pour les sortir de l'oubli et surtout des pépites atypiques. On aime ou on n'aime pas mais on ne peut pas douter de cette envie d'originalité. Et c'est aussi la première fois que je vois qu'il ait écrit "Merci" à côté du prix imprimé sur la couverture.
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