Après avoir dévoré le quatrième tome, je me suis précipitée sur le cinquième tome, et je n'ai pas été déçue, j'ai tourné les pages de manière frénétique.
On continue de suivre la famille Caskey qui s'enrichit grâce aux services de mari de Frances qui propose d'administrer les finances de la famille.
L'histoire est très centrée sur Frances et Elinor, et on sent que le dénouement, l'explication finale approche.
Je ne me lasse toujours pas de cette saga, et c'est certainement la force de l'écriture de Michael McDowell de réussir à continuer à nous happer après cinq tomes.
Si vous possédiez les terres sous lesquelles il gisait, le pétrole faisait de vous quelqu'un de riche. [...] On n'avait qu'à signer un bout de papier, puis encaisser les chèques émis par des banques texanes. Le pétrole était la richesse préférée des paresseux. Un homme qui avait fait fortune dans le pétrole avait tout le respect de ses voisins, d'une manière que celui qui avait travaillé dur et économisé toute sa vie ne percevrait jamais.
La Perdido, comme chacun le savait, ne rendait pas ses morts
Le pétrole était la richesse préférée des paresseux. Un homme qui avait fait fortune dans le pétrole avait tout le respect de ses voisins, d’une manière que celui qui avait travaillé dur et économisé toute sa vie ne percevait jamais.
Je ne connaissais pas cet aspect-là. Je ne savais pas que ça arriverait
Les Caskey acceptèrent à l’unanimité la proposition de Billy, et après ce dimanche après-midi, l’image qu’ils avaient d’eux-mêmes changea radicalement. Jamais ils n’auraient cru posséder autant d’argent. Elinor en tira une grande fierté, comme si ses conseils et son soutien à Oscar durant les années difficiles avaient été à l’origine de leur fortune. Sister ne touchait plus terre – comment son mari pourrait-il désormais l’atteindre, alors qu’autant d’argent aurait suffi à écarter des personnes autrement plus dangereuses et insistantes qu’Early Haskew ? Grace et Lucille étaient perdues dans des songes de prairies, de bétail et de terres fraîchement déboisées. Aux yeux de la famille, les possibilités semblaient infinies, mais également un peu nébuleuses. Dans les jours qui suivirent, chacun chercha fiévreusement mille et une façons de dépenser son argent.