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Maya et Nick forment un couple qui a réussi professionnellement et socialement. Maya a mis entre parenthèses sa carrière d'avocate pour s'occuper des jumeaux, et Nick est un bourreau de travail, gagne beaucoup d'argent, et le fait savoir.
Très attaché au matériel, supportant finalement assez mal la vie de famille, il demande conseil à son vieil ami, Gray, avocat spécialisé dans les divorces. Et ça va lui coûter bonbon, son divorce. Son ami lui conseille alors de devenir meilleur père, meilleur mari pour que sa femme reprenne le boulot et que ça lui coûte moins cher.
Cynique, non ? Mais tellement vrai.

Leah McLaren a très bien su décrire les affres du couple après une naissance. Comment rester mère et femme ? Comment se donner totalement à ses enfants sans s'oublier ? Comment trouver l'équilibre ? C'est une question que se posent à mon avis tous les couples devenus jeunes parents.
C'est bien écrit, c'est original, c'est sympathique.
Une agréable surprise à la découverte de ce roman. Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel. (et moi non plus, je ne suis pas hyper fan de la couverture...)
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Un roman très intéressant et très agréable à lire sur la maternité et surtout, sur le couple après l'arrivée d'enfants.
La quatrième de couverture nous propose l'avis du "Daily Mail" qui le qualifie de roman "intelligent" avec raison.
Les deux protagonistes de l'histoire sont Maya et Nick, la petite quarantaine, mariés depuis environ dix ans et parents de jumeaux de trois ans. Depuis cette naissance, rien ne va plus dans le couple. Maya a en effet abandonné sa brillante carrière d'avocate pour se consacrer à l'éducation de ses jumeaux et a développé diverses phobies qui rendent l'atmosphère invivable à la maison. Nick, de son côté, s'est investi dans la société qu'il a créée à un point qu'elle leur permet de profiter d'un très bon niveau de vie. Très peu présent à la maison, il s'éloigne de plus en plus de Maya… jusqu'à envisager le divorce. le problème? Il ne veut pas y laisser des plumes, au niveau financier. Il va donc, sur les conseils de leur ami commun, Gray, avocat, établir un stratagème pour pousser sa femme à retravailler de manière à réduire la pension alimentaire qu'il aura à lui verser.

Sauf que… tout ne va pas se passer comme prévu!

Un bien agréable moment de lecture estivale.
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Que seriez-vous prêt à faire pour divorcer sans perdre trop d'argent ? Sans se faire passer pour le méchant ? Et si vous arriviez à faire croire à l'autre que « c'est pour son bien » !

Nick est riche, marié et père de deux enfants. Il est le patron de l'une des plus grosses agences de pub, tout pourrait être super mais sa vie familiale est un désastre. Il évite le plus possible d'être chez lui, il n'a plus de communication avec sa femme, plus de sexe et ses enfants lui sont étrangers. Il n'en peut plus, il veut divorcer. le problème dans ce genre de cas c'est qu'il va perdre beaucoup, mais vraiment beaucoup d'argent ! Il met en place une tactique pour réduire ses pertes. Mais pour cela, il doit devenir le mari parfait !

Les gens ne voient que ce qu'ils ont envie de voir, n'entendent que ce qu'ils ont envie d'entendre et piochent ce qui les intéresse dans la réalité afin de monter une histoire qui leur convient. Voilà pourquoi il est bien plus facile de convaincre quelqu'un avec un mensonge évident, mais réconfortant, plutôt qu'avec une vérité crainte, mais douloureuse. En définitive, les gens sont toujours séduits par les histoires qui leur font du bien, peu importe leur degré d'invraisemblance.

Bon, comment aborder mon retour lecture. Un roman bien écrit, c'est incontestable. Mais l'histoire n'est absolument pas fidèle à la quatrième de couverture !

Avec un humour ravageur, Leah McLaren signe une comédie de moeurs très perspicace et un portait ironique du mariage et de la parentalité aujourd'hui.« Un roman original, surprenant et intelligent. » Daily Mail .

Je cherche encore l'humour ravageur ! J'espérais du cynisme, mais rien, pas une once d'humour grinçant . Moi je vous le dis, il y a duperie !

L'histoire est finalement assez plate. J'ai eu l'impression de lire un téléfilm américain où tout le monde est beau, riche et partiellement heureux. Tout dérape, mais ne vous inquiétez pas d'une façon ou d'une autre vous aurez un happy end. Bref, vous fermerez ce livre soit ravi car vous aimez ce genre de comédie, soit déçu (comme moi ) car il vous manque un message plus profond que de vous divertir.

Dans ce roman, l'auteur fait passer le mari pour un homme vénal et horrible. Mais attardons-nous sur cette femme qui a choisi de délaisser sa carrière (avocate en droit de la famille) pour élever ses jumeaux. Elle allaite toujours ses enfants la nuit alors qu'ils ont plus de 3 ans, elle fait chambre à part puisqu'elle dort avec ses enfants, elle impose des règles alimentaires pour toute la famille. Bref, elle a évincé le mari de cette famille. Finalement, les deux personnages sont antipathiques. Elle est persuadée que son mari a une maîtresse, mais elle laisse faire alors qu'elle « aime » et veut retrouver son mari. Pas un mot, rien ..J'ai un peu de mal à y croire surtout vu la carrière professionnelle de cette femme.

Ce type de livre ne va pas vous enrichir, mais il a au moins la fonction de vous faire passer un moment sans prise de tête. Donc vous l'aurez compris, ce n'est pas le livre du siècle pour moi. Je vous laisse seul juge de votre désir de découvrir ce livre.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Beaucoup de mauvaises critiques sur Babelio pour ce livre.
Effectivement, ce n'est pas de la grande littérature, bien qu'il soit plutôt bien écrit et se lise très facilement.
C'est dommage car il a le mérite de montrer très clairement la complexité des sentiments et combien ceux ci peuvent être influencés, voire occultés par nos peurs les plus inconscientes...
Peut on être capable d'amour véritable lorsqu'on ne se connait pas vraiment? Nombre d'échecs matrimoniaux ne sont ils pas dus à des problèmes psychologiques? A un manque de maturité émotionnelle et affective?
L'auteur démonte la mécanique complexe des sentiments dans cette histoire de mariage difficile à la suite d'une naissance gémellaire, ce que les mères de jumeaux, dont je fais partie, reconnaitront, du moins partiellement.
Bref, une lecture agréable et un premier roman prometteur.
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A la lecture du résumé, c'est un drame familial qui semble s'esquisser et c'est bel et bien ce que j'ai trouvé dans le roman. Je ne peux donc pas dire que j'ai été déçue puisque le résumé est fidèle et que je ne nourrissais pas d'attente particulière en ce qui concerne l'histoire. Cependant, je n'ai pas accroché du tout au roman.

J'ai trouvé l'intrigue fade et sans intérêt. L'histoire de ce couple en rupture ne m'a pas du tout intéressée, et même franchement ennuyée. Je crois que je n'ai pas aimé ce roman tout simplement parce que je n'ai pas adhéré aux personnages, trop éloignés de mon propre vécu. La manière dont ils conçoivent leur vie de famille, de couple etc. m'échappe complètement. Qui plus est, je les ai trouvé tantôt antipathiques, tantôt pitoyables. Quant à l'intrigue, rien de nouveau: un mari qui n'aime plus sa femme, une mère entièrement dévouée à ses enfants qui ne sait plus comment être "femme", des mensonges et des scènes censées être romantiques. Je dis bien "censées" car côté émotion, c'était plutôt morne plaine. Même le petit retournement de situation vers la fin, certes bienvenu, ne parvient pas à redresser la barre.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre. Je n'ai certes pas apprécié sa lecture mais c'est parce que les thèmes du roman et la façon dont ils sont abordés ne m'ont pas séduite.
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La Feuille Volante n° 1214
Un mari idéalLeah McLaren – Albin Michel.
Traduit de l'anglais par Clara Lavaste.

Nick et Maya sont mariés. Lui est un important publicitaire et elle, actuellement mère au foyer après la naissance, voici trois ans, des jumeaux Foster et Isla, a renoncé à une brillante carrière d'avocate, mais pas au grand train de vie que lui assure les revenus de son mari. Nick, à peine 40 ans, est déjà lassé du mariage, cultive les aventures et songe à divorcer mais ce ne sera pas facile parce que le droit de la famille était la spécialité de Maya quand elle était avocate, sans compter ce que ça va lui coûter ! Gray, avocat, mais aussi ami du couple depuis longtemps, lui conseille de devenir le mari idéal, le père attentionné qu'il n'a peut-être jamais vraiment été et surtout d'encourager Maya à reprendre son métier d'avocat, ne serait-ce que pour minorer le montant de la pension alimentaire qu'il devra lui verser en cas de divorce. Et tant pis si le mensonge est gros ! de son côté elle qui rêve d'autre chose et au début s'engage entre eux une sorte d'épisode où la séduction le dispute à la comédie, mais Nick se prend au jeu et retombe amoureux de sa femme. Quand il avait souhaité que Maya retravaille, il ne croyait pas si bien dire, parce que, de son côté, c'était son souhait et c'est précisément à Gray qu'elle demande de la réinsérer dans le monde du travail, sans toutefois savoir que l'idée vient de lui. La réaction favorable de Nick est étonnante mais finalement logique puisqu'elle sert ses intérêts, mais Maya s'étonne un peu de voir son mari accepter en même temps la reprise de ses activités professionnelles et son nouveau rôle de père. C'est un peu comme une renaissance de son mariage qui s'enlisait dans le quotidien. le plus étonnant est qu'elle s'en ouvre à Gray, devenu son collègue de travail, mais, elle ne le sait pas encore, secrètement amoureux d'elle depuis toujours.
J'ai été assez long à entrer dans cette histoire qui bien souvent s'égare en longueurs, mais j'ai cependant poursuivi ma lecture, plus intéressé que vraiment passionné, jusqu'à la fin, ne serait-ce que pour découvrir un épilogue qui tardait un peu. Elle tient sa réalité d'une idée un peu bizarre d'un ami du temps de l'université qui ressemble à un coup de poker et qui révèle la vraie nature de cette amitié. Cela n'est pas vraiment une nouveauté tant l'espèce humaine se démasque à travers le mensonge, l'hypocrisie, l'envie, la volonté de ne pas laisser passer une opportunité quel que soit par ailleurs le prix à payer pour cela et ce malgré tous les serments, les bons sentiments affirmés, les apparences derrière lesquelles on se retranche souvent. Elles sont trompeuses, l'actualité judiciaire nous le rappelle opportunément, et quand il s'agit du couple, c'est encore pire. Les portes refermées sur son intimité cachent parfois des évidences qui étonnent les proches et les révélations sur chacun des conjoints prennent une dimension surréaliste tant elles sont différentes de cette réalité qu'on croyait établie. J'ai longtemps craint, tout au long de ma lecture, d'avoir affaire à un de ces scénarios connus d'un couple en instance de séparation, avec, dans l'ombre, le tiers, plus ou moins amoureux qui attend son heure, un de ces romans à l'eau de rose qui font le bonheur des lecteurs d'ouvrages publiés par certaines maisons d'édition spécialisées. le titre et la couverture en donnaient des prémices inquiétantes. Nous sommes dans une société nord-américaine de la classe supérieure où traditionnellement les épouses ne travaillent pas et font de parfaites femmes d'intérieur qui se chargent des enfants et participent à des activités hors de leur foyer. Que Maya qui choisit de rompre cet équilibre en reprenant un travail qui la passionne, en ressente de la culpabilité, je peux l'admettre, à condition qu'elle ne se sente pas fautive en permanence comme cela semble être le cas, d'autant qu'elle est, sans le savoir, à la fois l'objet de cet arrangement où l'argent n'est pas absent, l'enjeu de cette idée finalement très intéressée et finalement la personne qui permet à Nick de redevenir ce mari idéal que son quotidien avait quelque peu masqué.
Je n'ai pas vraiment senti «  l'humour ravageur » dont parlent la quatrième de couverture et les nombreux commentaires que j'ai pu lire, pas apprécié non plus le style assez ordinaire. J'ai trouvé un peu légère cette idée saugrenue, mais pas innocente, de Gray et la facilité avec laquelle Nick l'acceptait. le fait qu'elle se retourne contre son auteur me parait tenir du « happy end » un peu facile qu'on ne rencontre pas toujours dans la vraie vie. J'ai plutôt vu une certaine critique de la société nord-américaine qui fait prévaloir l'argent, celle du mariage, la prise en compte de l'usure du couple et l'illusion de chercher ailleurs ce qu'on a chez soi, une étude de personnalités face à un tournent dans la vie personnelle, bref quelque chose d'assez peu original. Cependant, je ne regrette pas d'avoir poussé à son terme ma lecture de ce roman que Babelio et les éditions Albin Michel m'ont fait parvenir, ce dont je les remercie, même si je l'ai fait sans véritable passion.
© Hervé GAUTIER – Février 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Nous sommes à Toronto, au 21ème siècle, dans un milieu très protégé sur le plan financier, Monsieur Wakefield étant réalisateur de films de pub et Madame, avocate en congé parental depuis trois ans. Un break qu'elle s'est accordé pour s'occuper des jumeaux nés après un traitement pour provoquer la grossesse qui ne venait pas assez vite à son (leur) goût. Et voilà notre Maya totalement investie dans son tout nouveau rôle de mère parfaite. Attention à ce qu'on mange, à ce qu'on respire, guerre aux kilos, à mort le gluten et le sucre, sus aux antibiotiques cachés dans la beefsteak : la première des règles, c'est de con-trô-ler.

Voilà planté un décor bien contemporain, bien nord-américain, du moins nord-américain de classe moyenne - moyenne plus. Je vous assure, pour connaître un peu la société américaine, que toutes les femmes ne se paient pas ce luxe, coach sportif, nounou à disposition quasi permanente et temps nécessaire à l'étude détaillée des étiquettes ou des livres pour jeunes mamans. Donc, pour faire court, elle m'agace un brin cette trentenaire qui se crée toutes sortes de problèmes sans en avoir vraiment aucun de grave.

Quoique. Il faut bien lui reconnaître un poids dans sa vie : un mari cinéaste, dé-bor-dé, ambitieux, créatif, mais qui prend quand même le temps d'un petit coup de canif au contrat de temps à autre. Il faut dire que les galipettes qui ont fait leurs délices « avant » (s'entend, avant l'arrivée des mioches), les galipettes ont totalement disparu du programme. Maya dort dans le lit conjugal avec ses deux vampires qu'elle allaite encore trois ans plus tard (bonjour la ptôse mammaire...!).

Bref, Nick n'en peut plus d'être réduit au rôle de tiroir-caisse et veut divorcer. Et c'est là que tout se complique...Car Adam Gray, avocat collègue de sa femme, lui dresse le bilan financier du divorce, tel qu'annoncé au vu des revenus de l'un et de la carence budgétaire de l'autre : un gouffre ! S'ourdit alors le plan le plus inattendu et le plus machiavélique qui soit : par des mamours et des attentions autant nouvelles qu'hypocrites, restaurer la confiance en soi et le désir d'être utile chez Madame afin qu'elle reprenne le travail et, partant, ne puisse plus prétendre à de si grosses compensations.

Le plan va-t-il fonctionner ? Vous le saurez ... etc.

Certes, il s'agit d'une caricature, d'une comédie trop outrée pour être plausible. Mais tout de même, je m'inquiète !
Moi qui ai toujours considéré les Canadiens (enfin, les Québécois, pour être juste, j'ignore tout de Toronto) comme de réels précurseurs en matière de droit des femmes, je tombe de haut ! La vision de la femme me semble ici gnan-gnan et niaise à souhait. Je ne pense pas que toutes les femmes qui choisissent d'élever leurs enfants pendant quelques années soient bécasses à ce point, incapables de s'investir dans autre chose que leur précieux petit foyer, totalement bouffées par leur progéniture et le rêve d'atteindre à la perfection maternelle.
Il y a là, certes, une exagération voulue, mais aussi une forme de militantisme pour la femme active à tout prix, une sorte de féminisme contre-productif et déplacé. Et si on laissait à chacune le choix de sa vie et de ses options ? le droit d'essayer, de réussir ou de se tromper, de corriger le tir, de s'épanouir enfin selon plusieurs directions ?

Tout cela est léger et drôle quand même, nos amoureux s'enfoncent un champ marécageux ("Wakefield", en anglais, comme eux !) dont ils vont for-cé-ment se sortir (ou pas, lisez le livre...) malgré le rôle pernicieux de leur ami commun Adam Gray, qui ne fait pas forcément dans la nuance...
Bref, un moment plaisant de lecture au final, nonobstant ce qui peut agacer...

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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, attirée par la couverture. Après un passage sur ce site, j'ai pensé que j'avais peut-être eu tort, les avis et les notes des lecteurs n'étant pas très positifs. Je me suis malgré tout lancée dans la lecture, me disant que comme pour la nourriture, il faut d'abord goûter avant de dire qu'on n'aime pas.
Je ne le regrette pas du tout car j'ai vraiment bien aimé ce livre traitant d'un sujet tellement vrai : devenir parents n'est pas si simple que ça. Combien de couples se sont perdus en cours de route ?
L'auteur n'en fait pas trop, la lecture est très agréable et les pages se tournent facilement.
Ce n'est certes pas le roman du siècle mais cela reste un bon moment de lecture.
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Un mari idéal a été pour moi une lecture difficile. Je me suis faite avoir par le résumé, et à la place de cette sympathique lecture chick-lit que j'attendais, je me suis retrouvée avec une histoire « tranche de vie » trop réaliste à laquelle je n'ai pas beaucoup accroché.
Les 130 premières pages ont été difficiles, je m'ennuyais mais surtout je n'accrochais pas du tout aux personnages (et après la lecture ce n'est toujours pas le cas) : ils ne sont pas creux (on sait touuuuut de leurs pensées...) mais n'inspirent pas la sympathie ni l'empathie, j'ai l'impression de les connaître et de les entendre se plaindre sans arrêt. Nick, le mari qui ne pense qu'à flirter et qui souhaite quitter sa femme parce que la flamme de son couple s'est éteinte depuis qu'il a décidé de ne pas s'investir dans sa vie de famille ; et Maya qui se plaint et ne jure que par ses enfants au point de laisser son mari dormir dans l'an chambre d'ami (elle en parle elle en parle mais les enfants sont quand même bien absents, on ne les voit que lorsqu'on a besoin de mettre en avant certains aspects du couple). L'auteure part bien dans les extrêmes avec eux, ils m'ont souvent énervée et j'ai mis du temps à finir le livre. J'en ai sans doute déjà fait part dans d'autres critiques, mais pour moi les personnages et leurs différentes relations sont le point essentiel qui me fait apprécier un livre, parfois bien plus que l'univers mis en place. Si je n’accroche pas à ces derniers, je ne vais pas être bon public. Et ici je n'aurais pas non plus dit non pour un peu d'humour...
Pour ne pas dire que du négatif, j'ai tout de même réussi à finir le livre, qui se lit beaucoup mieux passé un certain cap (ce moment où Nick commence à faire des efforts : ce n'est pas top d'agir comme il le fait, mais c'est déjà plus intéressant à lire...). L'auteure dépeint un portrait de couple marié assez réaliste au final, et moi je cherche à m'évader de la réalité quand je lis ; je ne suis donc pas le meilleur public pour ce type de lecture, mais nulle doute qu'il trouvera ses lecteurs. De plus, il est bien écrit (mais je maintiens que ça manque un peu d’humour).
Merci à Babelio et Albin Michel pour cette opération masse critique.
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Je remercie les éditions Albin Michel et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Je suis très embêté parce que je pense que ce livre est hyper ciblé. Ciblé sur la "ménagère de moins de cinquante ans, responsable des achats, qui aime le rose, l'eau de rose, les roses, les historiettes type Barbara Cartland, dont l'auteure me semble une dériv-é-e moderne.
Ce livre est bien construit mais sans originalité. Ce livre est bien écrit mais sans originalité. le scénario est bien construit mais sans originalité. Il n'y a rien qui fasse crisser, qui bouscule, qui interpelle, qui fait réfléchir (ou vraiment a minima).
L'écriture est typique des romans américains formatés, rien de mal mais rien de bien.
Il ne manquerait plus que les leçons de morale à la fin. Mais heureusement il n'y en a pas. Ceci dit on a le happy end. Qu'on sent venir gros comme une maison. Tout comme les rebondissements d'ailleurs.
Quant au fond de l'histoire, une histoire de couple privilégié, riche, beau, sans réel problème qui s'ennuie dans leur vie trop facile et qui se crée donc des complications. Au point de risquer tout briser. Puis finalement tout le monde est beau et gentil.
Ce livre énervera les féministes parce que l'héroïne est une fausse battante et trop-pleine de cliché. Ce livre n'intéressera pas les obsédés sexuels car il n'y a pas assez de sexe. Ce livre n'intéressera pas les amoureux du style parce qu'il n'en a pas particulièrement. Ce livre n'intéressera pas les machos, ce livre n'intéressera pas les minorités parce qu'elles sont mis bien au loin, c'est un livre de WASP. Ce livre ne fait pas rêver non plus, il ne va pas assez loin dans le luxe, l'exaltation du luxe, de la gloire, du fric.
Bref, il ne plaira qu'aux personnes fades, fadasses, qui n'ont aucune ambition en lecture, en littérature et se distraient de peu.
J'ai déjà lu pire, mais ce pire avait le bon goût d'être plus court. Car ce livre fait quand même plus de 360 pages, le credo de la USA-lit' qui en donne pour son argent...
J'aurais aimé faire une belle critique positive, mais ça m'est tout bonnement impossible. Et honnêtement, si il n'y avait pas dans mon entourage un couple en difficulté qui m'a fait faire des liens et résonances, ce livre me serait tombé des mains. Et pourtant je suis courageux !

Allez, je vais essayer de valoriser, avec des pas-si-mal : "... elle est secrètement contente d'être capable de transformer sa maternité en une sorte de sport d'endurance. Là où d'autres mères abandonnent, elle, elle s'accroche. Les contours de son existence se confondent avec les phases de développement de ses enfants, de sorte que tous leurs états passés, du nourrisson l'enfant en bas âge, se sont imprimés dan sa peau, en un palimpseste de fluides corporels."

""Ca va ?" lui demande-t-elle avec une expression douce destinée à amoindrir l'effet qu'une telle question ne manque jamais de produire sur les hommes. Pourquoi donc les femmes s'entêtent-elles à prétendre que la sollicitude constate dont elles font montre est une firme d'amour, alors que tout homme comprend très bien de quoi il retourne : une volonté de contrôle émotionnel ?"

"C'est déstabilisant pour Maya de se retrouver devant le tribunal aux affaires familiales en tant que requérante, simple civile face à cette usine sans âme de recyclage de la misère humaine. Elle s'est souvent fait la réflexion que l'intérieur ressemble au salon VIP d'une compagnie aérienne moins les touristes en tenues colorées, le bruit des avions et l'anticipation du soleil à venir. A l'inverse, les gens que l'on y rencontre ont toujours un air désespéré. Leur vie est en jeu et tous affichent la même mine hâve et le même regard perdu. Ils se battent pour les deux choses les plus susceptibles de susciter l'envie de tuer et de mourir chez les humains : l'argent et les enfants."

"... sans le savoir, je lui ai montré comment désirer ce qu'il avait déjà"."

Et je m'arrête là-dessus.

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