Le doute n’avait plus de place en elle. Le seul homme qui ait réussi à la capturer lui avait donné son cœur et bouleversé sa vie. Elle avait tenté de s’enfuir, elle avait tenté de se dérober, mais il l’avait toujours rattrapée. En lui offrant sa tendresse, il lui avait fait don du bonheur d’être femme. Lorsqu’elle se sentait vulnérable, il était toujours présent pour la protéger. A ses côtés, elle se sentait prête à affronter le monde entier. Enfin et surtout, il lui avait donné le courage d’aimer et de célébrer dans ses bras l’éternel mystère de l’amour.
Le sexe n’a rien de répugnant, Iris, murmura-t-il en lui prenant la main. Il fait partie de la vie. Je mentirais si je vous disais que j’ai toujours su distinguer le sexe des sentiments. Sans doute ai-je brisé un cœur ou deux. Et moi aussi, j’ai eu le cœur brisé. Mais on grandit, on devient adulte et les aspirations changent. Regardez-moi.
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas encore trouvé l’amour de votre vie, cet amour qu’on ne rencontre qu’une fois, qu’il faut renoncer à la vie. Quelquefois, nous avons tous besoin de nous réveiller le matin avec quelqu’un dans notre lit. Quelquefois,nous avons besoin de caresses et de chaleur pour pallier le manque d’amour.
Le monde de la raison semblait s’éloigner d’elle à la vitesse de la lumière. Les caresses de Walker lui faisaient tourner la tête et se succédaient trop rapidement, trop intensément pour lui permettre de reprendre ses esprits. Quant à son instinct, il réclamait d’autres baisers, d’autres caresses.
Elle ne ressemblait ni à une amazone, ni à une chercheuse de trésor, ni à une femme capable de tirer sur un homme. On aurait presque dit une enfant, une très jolie enfant. Privée du fusil avec lequel elle lui avait tiré dessus, elle paraissait extrêmement vulnérable.