Ramshackle

Exceptionnellement, je commence par deux points négatifs relevés dans cette bande dessinée par ailleurs superbe
Premièrement, le dessin est pas mal chargé par moment et ça le rend un peu brouillon, et ensuite ça manque de carte géographique pour se repérer dans ce voyage de 5.000 km dans les territoires du grand nord canadien.
J'ai beaucoup aimé ce récit de voyage qui m'a emmené dans un univers rude, froid, au mode de vie très rustique, précaire par moment, mais qui fait rêver.
Alison et son ami vont décider d'aller à Yellowknife après avoir terminé leurs études.
Pour y faire quoi ? Ils ne savent pas trop, y trouver du travail et y vivre à la dure, ça c'est sûr.
Cet endroit particulier semble les attirer comme un aimant alors que leurs conditions de vie y seront sacrément difficiles, entre le froid, le manque de confort, l'absence d'eau courante…
Mais les rencontres qu'il feront et cette vie si différente du quotidien dans une ville moderne m'a complètement dépaysé et j'ai adoré ça.
J'ai eu l'impression de voyager avec eux dans leur van qui ne tient plus debout, j'ai eu froid avec eux, j'ai eu les yeux éblouis par les paysages grandioses, j'ai déménagé souvent en leur compagnie et je me suis prélassé dans un vrai lit à l'occasion. Cette vie faite de bric et de broc m'a comblée !

Quand on pense aux baba-cool, on pense aux années 60-70, à Woodstock, aux pattes d'eph... On se dit que, à leur image, Cohn-Bendit a très mal vieilli. On a du mal à croire (enfin, J'AI du mal à croire) que des jeunes puissent avoir envie de faire 5500 km dans un van aménagé et à l'agonie pour aller vivre - mal - dans une zone perdue et infestée de moustiques. C'est pourtant ce que nous conte Alison McCreesh, jeune canadienne, partie, à la fin de ses études, avec son compagnon, passer l'été dans les Territoires du Nord Ouest.
C'est sympa, pittoresque, instructif mais assez inégal. Les planches sont beaucoup trop chargées (peut-être à cause de contraintes budgétaires) mais, au final, cette lecture s'est avérée plaisante. Je remercie Babelio et Masse critique et recommande cette lecture aux amateurs de récits de voyages.

Un couple canadien achète un van pour dormir dedans, font 5216 kms en 65 heures pour se rendre dans une petite ville de 20 000 habitants dont elle nous donne les descriptifs économiques et sociales, du travail qu'ils trouvent, des toilettes, de vagin par trois fois. Il n'est pas dit, et je n'ai pas trouvé l'intérêt, pour cet endroit. Les pages font fouillis avec des desseins et informations dans tous les sens. Grand ennui pour moi.

Diplômes en poche, Alison et son compagnon décident de quitter le Québec et de prendre la route à bord d'un van direction Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada. le couple s'y rend sans but précis, pour l'explorer et gagner un peu d'argent le temps d'un été. Les deux jeunes gens vont finalement tomber amoureux de la ville et s'y installer définitivement.

Après avoir vécu quelques temps dans leur van à leur arrivée, le couple parvient ensuite à faire du gardiennage d'animaux dans de grandes maisons luxueuses. Finalement, les relations qu'ils tissent avec la population locale vont leur permettre de vivre dans le quartier de la capitale qu'ils préfèrent, situé dans la Vieille Ville, et qui contraste nettement avec le reste de Yellowknife. Un endroit insolite, peuplé de maisons flottantes et de cabanes ou shacks, sans internet ni eau courante.

Dans ce roman graphique, Alison nous retrace ce premier été passé là-bas sous forme de carnet de voyage alternant, avec humour, des anecdotes sur leur mode de vie décalé et quelques topos historiques sur la ville. Un récit personnel, joliment illustré à l'aquarelle, qui nous permet d'apprendre une foule de choses sur ce lieu multiculturel où le brassage des populations est important.

Une lecture enrichissante qui nous retrace l'expérience de vie inattendue qu'ont vécu Alison et son compagnon à Yellowknife. Un voyage improvisé unique que l'on découvre avec curiosité et le sourire aux lèvres.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Merci a Babelio, a Rue de l'échiquier et a Masse Critique pour l'envoi de cette Bande-dessinée. Je l'ai lu d'une traite car l'histoire est très prenante et intéressante.
J'ai eu, au tout début, un peu de mal avec le dessin mais je m'y suis très vite fait. de plus, le dessin correspond a l'histoire je trouve.
Une chose m'a perturbé en tant que lecteur français : les distances et la géographie. Les protagonistes font une grande distance qui n'est pas bien rendue dans l'histoire. En effet, l'auteure parle de villes, d'état, ect, et pour les lecteurs français qui ne connaissent pas très bien la géographie américaine et l'étendue des états il est difficile de se faire ne idée assez précise du voyage. Une note du traducteur avec les kilomètres aurait été la bienvenue.

Je me suis aussi posé une question. Au début du récit, l'auteure nous dit qu'elle a hésité pour écrire le livre entre le français et l'anglais car elle parle français et une grande partie des dialogues ont eu lieu en français. Elle a fait le choix de l'anglais pour des raisons que je comprends mais pourquoi la traduction a t'elle été confiée a quelqu'un d'autre que l'auteure ? Sans doute un choix de l'auteure elle-même mais que je trouve dommage.

Cette bande-dessinée témoigne d'une autre façon de vivre, liée a une autre culture, une autre géographie, d'autres attentes de la vie, d'autres dimension. J'aime ce genre de littérature.

Un "carnet de voyage" dans la ville de Yellowknife, au nord du Canada: rien que ce résumé avait tout pour me plaire! Alison McCreesh explique son voyage vers cette ville avec son compagnon, la manière dont ils ont progressivement trouvé leurs marques et découvert cette ville plutôt isolée. le trait est assez simple, avec la priorité aux paysages, qui sont un peu plus détaillés. Les planches explicatives sont parfois chargées mais on prend alors le temps de tout bien regarder... et de mieux découvrir cette ville peuplée par les descendants de natifs, de mineurs et des voyageurs de tous poils!

J'ai bien aimé ces tranches de vie alternant histoire et anecdotes. On est proche des récits de Guy Delisle, en plus spontané et un peu moins construit (l'auteur s'en explique en préface). J'aurais d'ailleurs aimé en savoir plus sur les tribus du grand nord- que l'auteur à rencontrées quelques années après ce récit- afin d'approfondir et prolonger le voyage. Si vous aimez les récits de voyage, n'hésitez pas à plonger sur cet ouvrage peu connu!

Un grand merci à Babelio.com et aux Éditions Rue de l'échiquier pour cet envoi!