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4,01

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ouvrage reçu lors d'une opération Masse Critique privilégiée, je tiens tous d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Bayard pour l'envoi de cet ouvrage. En fait, c'est la couverture qui m'a tapé dans l'oeil et encore une fois, je remercie mon coup d'oeil d'avoir eu raison car cette lecture m'a réellement diaboliquement enchantée !

Ebenezer Tweezer est un homme qui a tout ce qu'il désire. En lus d'avoir une maison de quinze étages, possédant les plus belles oeuvres d'art, des meubles d'une extrême beauté et des réfrigérateurs toujours pleins, il ne manquait jamais de rien. Même l'argent n'était pas un problème pour lui. Pour son âge -il allait sur ses cinq cent douze ans (oui oui, vous avez bien lu, j'ai bien écrit 512), il se portait admirablement bien mais vous vous doutez bien que cela a un coût. Au quinzième étage de sa demeure résidait une bête à trois yeux qui lui permettait de rester éternellement jeune à la condition qu'il la nourrisse de choses et d'animaux touts aussi extraordinaires - afin qu'elle puisse en savourer le goût. La bête était curieuse de tout mais le jour où elle exigea d'Ebenezer un enfant joufflu et bien potelé, ce dernier -lui qui a toujours été extrêmement égoïste et nombriliste (il n'a d'ailleurs ni famille ni amis) ne s'attendait pas à pouvoir un jours tomber dans la "sensiblerie". En rencontrant Bethany, une jeune orpheline, capricieuse, méchante envers tous les autres enfants et toujours prête à faire les quatre cents coups, ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à ce qui allait leur tomber dessus...el la bâte non plus d'ailleurs !

Un roman extrêmement bien écrit avec de magnifiques illustrations en noir et blanc et qui, si il a pu me charmer moi, pourra charmer chacun des petits morveux (je plaisante bien sûr, j'essaie de me réincarner dans la peau non pas de la bête mais de Bethany) qui liront (ou pas d'ailleurs) cette critique ! A découvrir et à faire découvrir ! Une suite est d'ailleurs prévue pour l'année 2023....
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse...

Ebenezer Tweezer mène une vie de rêve et opulente. Malgré ses presque 512 ans, il a l'apparence d'un homme d'à peine 20 ans. Tout cela grâce à la Bête qu'il abrite au 15ième étage de sa demeure et qui lui vomit tout ce dont il a besoin, aussi bien matériel que financier. Et ce qu'aime par-dessus tout la Bête, c'est de manger de tout et de découvrir toutes sortes de mets. Son dernier repas en date : un joli perroquet violet de Papagonie dont l'espèce est fortement menacée. Ce qui n'a pour autant posé aucun problème à Ebenezer, manquant cruellement de la moindre émotion, que ce soit l'empathie, l'amour ou la tristesse. Pourtant, lorsque la Bête veut savoir le goût que peut bien avoir un enfant, le jeune homme trouve cela inconvenant. Mais la Bête a un argument de taille : elle ne lui donnera pas son élixir de longue vie tant que son maître ne lui aura pas amené un enfant...

Et cet enfant ne sera rien d' autre que Bethany, une gamine survoltée, méchante avec ses camarades, rusée... une vraie petite teigne, en fait, qu'Ebenezer aura « récupérée » à l'orphelinat et dont il est certain que personne ne pleurera une fois que la Bête l'aura dévorée. Mais, évidemment, rien ne se passe comme prévu et la cohabitation, très difficile dans les premiers moments, va prendre une tournure inattendue, aussi bien pour Bethany qu'Ebenezer. Jack Meggitt-Phillips et Isabelle Follath, avec ce premier volet, nous plongent dans un monde un brin fantastique et fantasque, empreint de personnages tous plus ou moins détestables au premier abord, surtout la Bête, évidemment, avec ses trois yeux et son appétit vorace, ou encore Melle Frizelyflop, la directrice de l'orphelinat. Heureusement, Ebenezer et Bethany, aussi cruels soient-ils au début du roman, vont peu à peu reconsidérer les choses. Joliment illustré en noir et blanc, ce roman, original, trépidant, méchamment drôle, aborde, sans en avoir l'air, des thèmes tels que le deuil, l'avarice, l'amitié, l'égoïsme, le pardon... Une chouette découverte que ce roman dont la fin nous laisse présager une suite tout aussi délicieuse, et ce n'est pas la Bête qui me contredira !

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Bayard Jeunesse
Masse critique privilégiée - Inattendue !
Très belle couverture sombre et dorée - Petits chapitres avec de belles illustrations noir/blanc d'Isabelle Follath.

250 pages qui se dégustent doucement et non gloutonnement comme cette bête hideuse, baveuse et méchante qui dévore tout sans savourer !

Ebenezer, 511 ans va faire ami - ami avec Bethany, petite fille espiègle et attachante qui ne fait que des bêtises.

C'est drôle, c'est joyeux !

C'est chantant, méchant, marrant !

C'est ABOMIFREUX !!!

Mais, "Chut ......"! la bête n'a pas dit son dernier mot.

J'ai 10 ans ! ..... Non ! Mais j'ai un petit creux .....
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Je remercie Babelio et les éditions Bayard jeunesse pour l envoi de ce roman.
Ce fut une lecture très divertissante.
La couverture est particulièrement réussie. J ai apprécié les lettres dorées, la grande bouche pleine de dents grande ouverte et cette petite fille qui k a pas l air d avoir peur.

L intérieur du livre est extrêmement soigné. La typographie est agréable. Les lignes sont espacées. Un vrai confort de lecture pour nos jeunes lecteurs. Les illustrations qui accompagnent le récit sont très sympa aussi. Vous l avez compris. Ce livre est déjà un plaisir pour les yeux.

Ebenezer compte bien profiter encore de la vie et de sa jeunesse même s il a déjà 512 ans. Il partage depuis de longues années sa vie et sa grande maison avec une bête énorme et monstrueuse. En l échange de nourriture, celle ci lui procure de l argent et des biens mais surtout un élixir qui lui permet de rester jeune .

La vilaine bête a goûté à des mets originaux et spéciaux ( animaux rares ) et cette fois elle a pour exigence de manger un enfant.
Cette idée répugne à Ebenezer mais il se déculpabilise en se promettant d offrir à la bête un enfant désagréable.
Il porte son choix sur Bethany une petite orpheline au tempérament bien trempé.
Mais rien ne va se passer comme prévu.

Un roman drôle mais aussi émouvant autour de deux personnes solitaires qui vont apprendre à se connaître et à s apprécier.

Un chouette roman qui devrait ravir les jeunes lecteurs.
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Ebenezer Tweezer a 512 ans, mais il en paraît 20. Son secret ? Un monstre caché au dernier étage de sa maison lui procure un élixir d'éternelle jeunesse. En échange, il faut cependant qu'Ebenezer nourrisse cette bête aux désirs très originaux. Prochain menu de l'hideuse créature ? Un enfant ! Cela dérange un peu l'égoïste et solitaire Ebenezer, mais il est prêt à tout pour ne pas vieillir. Il se met donc en quête de l'enfant le plus détestable qui soit. À l'orphelinat, il rencontre Bethany, petite gamine insupportable qui n'aime rien tant que jouer des tours aux autres et défier toute forme d'autorité. le monstre est ravi, mais il aimerait que Bethany soit un peu plus grassouillette avant de l'avaler... Cela laisse quelques jours à la môme pour trouver un moyen de sauver sa peau, et peut-être aussi celle d'Ebenezer, dont la solitude cache bien des qualités de coeur. « J'essaie de me conduire de mieux en mieux et je trouve que tu devrais en faire autant. On pourrait peut-être s'aider l'un l'autre à devenir des gens bien. » (p. 187)

Un peu d'Hansel et Gretel, un peu du Chat Botté, un peu du Petit Poucet : il y a tout ça sous la couverture à rabats et au milieu des généreuses illustrations. Ce roman est un conte moderne et revisité où les enfants sont loin d'être innocents et parfaitement capables de se défendre contre l'ogre baveux qui veut les dévorer ! Derrière le pacte faustien décrit dans cette histoire, il y a le judicieux conseil d'apprendre à profiter de chaque instant, car la valeur n'attend pas le nombre des années. Et ce n'est pas la durée qui fait la richesse d'une vie, mais la façon dont on emploie celle-ci. Les dialogues sont vifs et dynamiques et les descriptions souvent très drôles. Voilà un très bon roman pour jeunes lecteurs !
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Ebenezer Tweezer va avoir 512 ans, mais en parait 20 grâce à l'élixir que lui donne la bête. Un échange de bons procédés, puis Ebenezer fournit à la bête de quoi se nourrir, pendant que cette dernière lui donne tout ce qu'il demande. Mais quand la bête demande un enfant à croquer, Ebenezer cherche d'abord à se rebiffer, mais fini par se résoudre.
'intrigue du roman est assez simple et pourtant, on ne s'ennuie pas une minute. Avec de courts chapitres qui s'enchainent bien, l'histoire est prenante et difficile à lâcher. D'autant que le duo de personnages principaux, ont de l'épaisseur qui permet de s'attacher à eux. La bête est bien hideuse offre un antagoniste parfait aux héros pas si parfaits, les obligeant à évoluer vers le meilleur d'eux-même.
Et les illustrations d'Isabelle Follath apportent une vraie dynamique au récit et enrichissent le récit. Elles rythment les chapitres en mettant en scène les bêtises et aventures de Bethany.
Un roman jeunesse trépidant, suite de péripéties prenantes, avec des personnages qui vont se révéler plus gentil qu'il n'y parait. j'ai hâte de découvrir la suite.
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Ebenezer Tweezer, gentleman anglais jeune et riche, mais pas très agréable, a l'air d'un autre temps, et c'est en effet le cas : il partage, depuis sa plus tendre enfance, sa vie avec une bête aux pouvoirs magiques exceptionnels, pouvant faire apparaître ce que l'on souhaite en échange d'un bon repas pour elle. Repas qui, au fil des siècles, auront été d'une grande diversité, et qui auront permis à Ebenezer de vivre plus de cinq cent ans grâce à un élixir de jouvence fourni par la bête. Jusqu'au jour où le repas demandé devient plus difficile, moralement, à lui fournir, puisqu'elle désire manger un enfant ; et pour dépasser l'argument moral qui perturbe quelque peu, pour la première fois, Ebenezer, rien de tel que de choisir une orpheline tellement désagréable qu'elle en mérite son sort... Enfin presque !

Ce premier volet des aventures de Bethany, de la Bête, et d'Ebenezer, n'est pas d'une foncière originalité - l'on sent en effet assez facilement dans quelle direction vont aller les divers ressorts de l'intrigue, ce qui serait le cas pour un jeune grand lecteur aussi - mais la sauce prend plutôt bien grâce à la vivacité de l'ensemble, scènes, descriptions, comme personnages, à l'humour distillé au fil du récit, ainsi qu'au caractère bien trempé de Bethany, contrebalancé intelligemment par celui, plus retors, d'Ebenezer, les deux formant finalement un duo sympathique malgré leur antipathie mutuelle première - qui peut potentiellement être ressentie aussi par le lecteur de prime abord.

Quant aux illustrations, elles correspondent plutôt bien au récit, tant en ce qui concerne leur vivacité, qu'en ce qui concerne leur style : elles ont aussi un petit bonus sympathique à la lecture.

Je remercie les éditions Bayard Jeunesse et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://www.aubonheurdesmots..
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Je commencerai par remercier les Editions Bayard Jeunesse ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre qui m'a ravie!
Le livre lui-même est un petit bijou! La couverture est magnifique, avec son titre doré au milieu de ces crocs acérés, et à l'intérieur nous trouvons de nombreuses illustrations noir et blanc qui agrémentent l'histoire.

En ce qui concerne celle-ci, elle est totalement farfelue, mais que ça fait du bien, justement, de se plonger dans cette histoire qui n'est ni polissée, ni stéréotypée! Vous y rencontrerez au contraire un personnage prêt à tout pour conserver sa jeunesse, même à y sacrifier un enfant! Attention, dans ce livre, le monstre croque aussi bien les méchants que les gentils!
Le second degré est omniprésent et ce roman est très agréable à lire, drôle et déjanté à souhait!
Vivement la sortie du 2ème tome!
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Lu dans la cadre d'une masse critique : merci à Babelio et à Bayard jeunesse pour cette découverte !

Sans cet envoi, je ne suis pas sûre que j'aurai lu "La bête et Bethany". La faute à cette gueule pleine de dents en couverture ? Quoi qu'il en soit, cela n'a pas rebuté mon loulou qui s'est jeté dessus et l'a dévoré. Un bon point pour ce roman !
Il faut dire que tout s'enchaîne sans temps mort, et que les personnages sont tous aussi méchants que drôles.

Cela a un côté "affreux, sale et méchant" vraiment rafraîchissant. Mais pas que. Car le deuil, la solitude et l'égoïsme sont tout de même au coeur de l'intrigue. Ainsi que la mise en garde "il faut se méfier de ce que l'on souhaite".
Nous avons particulièrement apprécié les illustrations et la relation qui s'installe entre Ebenezer et Bethany. Les personnages secondaires sont bien croqués eux aussi. Bref, un excellent moment de lecture qui annonce une série délicieuse.
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La Bête et Bethany. Des oms qui se ressemblent, par leurs allitérations. Dès le titre, le lecteur peut se demander quel lien il y aura entre eux - si tant est qu'il y en aura plus que ce que nous annonce le quatrième de couverture.
La Bête est-elle un monstre ? Oui. Ebenezer aussi, à sa manière, et il lui faudra un choc pour s'en rendre compte, se remettre en cause. Facile ? Non.
Au début, j'ai lu ce livre comme une variation sur le thème de Dorian Grey, plutôt réservé à des lecteurs matures, et sur celui d'Oliver Twist, même si Bethany n'apparaît pas comme une gentille orpheline. D'ailleurs, pourquoi devrait-elle l'être ? C'est un cliché, ou plutôt une habitude de la littérature jeunesse - qui va de pair avec la méchante directrice d'orphelinat, dont le discours, auquel elle croit, est l'antithèse de ses actes. Etre seule, mal nourrie, mal vêtue, en concurrence avec les autres orphelins dans le but d'être adopté, ne facilite pas l'épanouissement de la gentillesse !
Il se pose cependant une question : comment devient-on un monstre ? Que faire pour ne pas en être un ? le roman nous montre des pistes : penser aux autres, pas seulement à soi, accepter l'évolution normale de la vie, laisser les autres vivre la leur. Cela peut ouvrir des perspectives - quand on ne le fait pas déjà. Oui, ma critique est un peu lourde, tragique, et cependant, je ne peux pas m'empêcher de ne pas voir ces thématiques, sous l'humour noir omniprésent et la vivacité du récit.
Une réussite en son genre ? Oui.
Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Babelio pour ce partenariat.
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