L'inspecteur Paul Bréguet se retrouve en prison pour meurtre. Comment est-il arrivé là ? Dans l'attente de son procès, il se confie au Pasteur Manuel…
Jusqu'où peut-on aller par amour ? Que faire face à une justice impuissante ?
Les ombres du métis n'est pas un polar classique. La construction est originale de par les conversations avec le pasteur et les retours en arrière dans les souvenirs de Paul. Petit à petit, les éléments se mettent en place, jusqu'à la vérité.
Une lecture en apnée, comme le pasteur on reste accroché aux lèvres de Paul pour comprendre. Une plongée dans le milieu de l'homosexualité et de la prostitution masculine, un récit sombre qui ne laisse pas indifférent. Les dernières pages tournées, je ne savais pas comment j'allais décrire ce roman et j'ai dû laisser décanter mon ressenti. Au final, j'ai beaucoup aimé ce roman, qui aura été pour moi, vous l'aurez compris, très marquant de par sa noirceur, ses zones d'ombre et sa dureté. Je suis contente d'avoir enfin découvert la plume de
Sébastien Meier, jeune auteur suisse et je me pencherai bientôt sur la suite, ce roman étant le premier d'une trilogie.