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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre m'a intriguée, frappée, interpellée et parfois m'a glacé le sang. On est ici dans le déni total de la femme pour ce qu'elle est. Dans cette île, la femme est à la maison pour les tâches ménagères, se marier et faire des enfants. Dès leur jeune âge, les filles savent qu'elles devront passer par là et se marier, être enceinte et accoucher d'un garçon dans l'idéal. Toutes suivent les préceptes inculqués dès leur naissance, parce que c'est ainsi que les ancêtres l'ont décidé. Mais certaines jeunes filles vont se rebeller pour avoir la liberté d'être elles, de choisir ou pas de se marier et d'avoir ou pas des enfants. Un livre bouleversant, très sombre, violent et puissant et qui rend hommage à la féminité, qui est un ouvrage féministe.
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"Et nous ne vieillirons jamais" de Jennie Melamed est un grinçant roman, choquant et dérangeant. Dès les premières lignes, il immerge le lecteur dans une sorte de communauté Amish vivant sur une île. Les pères violent leurs filles, les mariages sont arrangés, la consanguinité est de mise, la violence régulière... Mais cette soif de liberté, d'aller voir ce qu'il y a en-dehors de l'île devient de plus en plus forte. Nous suivons alors un groupe de jeunes filles courageuses et rebelles, désireuses de mettre un terme à cette vie rigoriste et déréglée. de plus, celles qui n'obéissent pas aux règles finissent par être assassinées ! En cela, ce roman original est intéressant au début, mais il finit par tourner en rond et par donner la nausée, jusqu'au dénouement tant attendu, mais décevant. Alors oui, peut-être, mais au final, non merci !
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je termine ce roman et suis perplexe, incapable de dire si j ai aimé ou non. lecture dérangeante et malaisante. on y suit une communauté vivant en autarcie avec leurs règles de vie très patriarcales, où l inceste est la norme. Quand un groupe de jeunes filles commencent à s'interroger et faire une rébellion, l équilibre de l île est mise à rude épreuve.
l histoire comme je l ai dit est dérangeante mais aurait pu être beaucoup plus fluide, j ai trouvé que c était trop long par moments. l écriture est belle et très poétique par moment.
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Le monde aurait plongé dans le chaos. Un groupe de familles américaines vivent en autarcie sur une petite île, avec de nouvelles règles. Des règles strictes pour un avenir protégé. Mais des jeunes filles veulent faire entendre leurs voix contre les patriarches qui détiennent le pouvoir.
Ce roman sorti en 2018 s'inspire de la Servante écarlate de M. Atwood, du Village de M. Night Shyamalan, des nombreux romans dystopiques, qui voient le monde s'effondrer au profit d'une nouvelle vision de l'avenir. Ces nombreuses familles vivent dans le secret, dans le déni aussi, loin de toute humanité à première vue perdue. Un retour aux sources mis en place voici quelques petites générations. Roman à plusieurs voix, toutes féminines, Et nous ne vieillirons jamais donne la parole à cette génération sacrifiée qui ne comprend pas vraiment la raison de leur présence ici. Et commence à douter sur les réelles intentions des Hommes du village. Inceste, pédophilie, violence, le livre parsème son récit d'actes terribles, vraisemblablement communs pour les protagonistes, qui s'épuisent dans une vie sans joie. Quand le mensonge apparaît, un groupe de jeunes filles se rebelle, mais quel en sera le prix? L'idée est très bonne, le rendu est souvent glacial. La différence Homme/femme est notable, et fait écho à de nombreuses sociétés actuelles, ou la vision patriarcale inculquée dans certaines religions. Mais le récit se perd. Certains thèmes sont abordés, mais vite relégués au second plan (les pères abusent des filles), la psychologie des filles vacille mais il manque de vrais dialogues d'une discussion franche, d'une remise en question. En clair, le principe est très bon, mais mal exploité.
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Un 1er roman. Anticipation, description de la vie dans une secte ? le mystère demeure, laissant libre cours à notre imagination. D'ailleurs pas mal de choses sont suggérées dans le récit. le lecteur participe d'autant mieux ! Belle écriture, poétique, scénario fort bien construit, on vibre avec les jeunes filles de cette communauté, les rebondissements sont nombreux. Un livre qui incite à réfléchir sur l'organisation de toute société. Ne sont-elles pas bâties sur des mensonges ?
Une lacune cependant : la vie des jeunes garçons est totalement absente du roman, cela aurait pourtant été intéressant d'aborder cet aspect.
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Je ne sais toujours pas quoi penser de ce roman... Il m'a attiré de suite mais j'en ai commencé la lecture surtout pour des raisons professionnelles (je ne savais pas comment l'indexer, coucou les bibliothécaires ! :)). Je n'arrivais pas à définir si je devais le mettre en science-fiction ou en littérature générale. J'ai été fixée vers la moitié du livre et à ce moment, j'ai failli abandonner ma lecture.

L'intrigue se déroule sur une île au climat désastreux. Plusieurs familles y vivent en autarcie, convaincues que la fin de l'humanité à eut lieu et qu'elles sont les seules restantes sur terre.
La vie de ces gens est régie par la religion, par le travail, les différents rituels, ... Et quels rituels ! Les jeunes filles sont soumises dès leur enfance, d'abord à leur père - et d'une façon épouvantable, à nos yeux, mais naturelle et totalement tolérée, voire encouragée sur l'île - puis à leur mari. Lorsqu'elles "saignent" pour la première fois, elles doivent subir ce qui est appelé "l'été de la fructification" pour trouver un époux. Evidemment, le but de leur existence devenant le fait de procréer et de donner des enfants - mais pas plus de deux - en bonne santé pour que la petite société insulaire puisse continuer de fonctionner. Et puis éviter la sur population, les personnes trop âgées et devenues "inutiles" sont plus ou moins poussée à se suicider.

On découvre donc cette société à travers les yeux de différentes jeunes filles. Chacune ayant un autre regard sur la vie sur l'île : certaines résignées, d'autres rebelles. Ces filles vont pourtant se trouver un but en commun... Je n'en dis pas plus.

En soit, l'histoire m'a beaucoup attirée et j'ai entamé ce livre avec enthousiasme. On m'avait prévenue que ce qui y était sous-entendu était effroyable, même pas peur ! Et en effet, l'auteur ne fait que le sous-entendre (ce qui est toutefois suffisant !) et donc pas de scène crue à endurer. Pourtant, je n'ai pas réussi à m'attacher aux jeunes filles. Mais alors vraiment pas. Trop de malheur, trop de désespoir ... ou au contraire, trop de rébellion, trop d'animosité... Chacune est extrême dans son genre, avec peu de nuances, ce qui ne laisse pas ne place à l'identification. Je comprend le choix de l'auteur, mais il ne m'a pas convenu...

Ce roman peut être qualifié de dystopie, mais il est loin de la science-fiction. Les droits des femmes, l'intégrisme religieux, l'hypocrisie, les épidémies, l'exploitation, l'environnement, la sexualité, la manipulation des foules par une poignée d'individus plus puissants,... tout est là ! et c'est assez glaçant.
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Sur terre, c'est l'été.
Période de guérison, de prospérité et de fertilité dans la mythologie, c'est la saison de la renaissance. de la naissance.
Le soleil inonde la terre, sa lumière l'ensemence, sa chaleur la nourrit.
Le soleil philosophiquement masculin féconde la terre, désse-mère.
Sur cette île isolée, c'est "l'été de la fructification".
Période bénie de liberté pour les enfants de cette communauté patriarcale régie par des lois très strictes à forte influence religieuse.
Période maudite pour les filles devenues femmes, fécondées par les garçons devenus hommes selon un rite ancestral.
Des filles, des femmes en totale soumission aux hommes.
Des filles, des femmes, des hommes, en totale soumission au culte des "Ancêtres". A l'été succédera l'automne. Puis l'hiver.
La nature se fane, flétrit. Meurt.
Les êtres aussi.
L'humain est un outil. Une machine.
Soumis à un bon fonctionnement, indispensable à sa survie.
La défaillance c'est l'hiver.
Vieillir, c'est mourir.

Obéir c'est mourir.
Perdre un peu de son âme.
Mais perdre son âme c'est aussi survivre.
Pour supporter la soumission.

Les filles.
Ne veulent pas subir.
Ne veulent pas vieillir.
Ne veulent pas mourir.

Alors les filles se rebellent.
Pour un été éternel.

Dans ce roman imprégné de références bibliques, Jennie Melamed questionne la problématique du lien entre religion et libre-arbitre sous différents angles, relations hommes-femmes, respect de la différence dans la société, place de chacun.
Savoir et connaissance sont considérés comme un danger au bon fonctionnement de cette communauté régie par la peur de la destruction de leur civilisation.
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6 j

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caro.l.i.t.ne
Une croyance qui permet d'assujettir les individus et de justifier les comportements les plus abjects. La déshumanisation des personnages et leur acceptation totale des règles de la société dans questionnement permettent à l'auteur de questionner nos propres réflexions et indépendances d'esprit. Néanmoins, le propos est amoindri par cette absence de remise en question de la part de l'autrice elle-même. le roman est une succession de prédicats, descriptions et faits, qui ne sont questionnés ni par les personnages, et de fait ni par l'autrice. de même, la déshumanisation des personnages implique un manque d'empathie et d'identification de la part du lecteur. Un propos intéressant dont le traitement ne permet pas d'en atteindre le but
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