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Critique de valest
Récemment inscrite sur Babelio, j'ai découvert que James MELVILLE est un auteur peu connu, et j'aime beaucoup le monde du commissaire Otani, alors je me lance.
Biographie
Roy Peter Martin est né en Angleterre en 1931. Il a d'abord enseigné la Philosophie à l'Université de Londres avant d'entamer une carrière dans les Services Culturels diplomatiques. En 1960, il est envoyé en Indonésie puis au Japon, où il dirige successivement le "British Council" de Kyoto et de Tokyo. Tombé amoureux de ce pays, dont il parle la langue, il publie en 1979 un premier roman sous le pseudonyme de James Melville. C'est le début d'une série de treize opus mettant en scène le commissaire Tetsuo Otani, chef de la police de la préfecture de Hyogo, le dernier livre étant publié en 1992.
Grand détective, le commissaire Tetsuo Otani l'est sans conteste. C'est aussi l'un des plus importants policiers du Japon.
L'état-major du commissaire se compose essentiellement de deux collaborateurs proches, les inspecteurs Hachiro Noguchi et Jiro Kimura. Noguchi, dit Ninja, invariablement vêtu d'un pantalon informe et d'une veste avachie, une large ceinture de cuir retenant tout autant son pantalon que sa forte bedaine ; d'une telle impassibilité, lors des réunions avec le patron, que lorsqu'il lève un sourcil ou hausse les épaules de deux millimètres, on peut considérer qu'il s'agit là des signes d'une extrême tension.
Noguchi est un fin connaisseur des bas-fonds, de la pègre et des yakuzas de haut vol. de surcroît, il est parfaitement à son aise dans les quartiers de Kobé fréquentés par la forte population immigrée coréenne. C'est d'ailleurs là qu'il trouve ses meilleurs informateurs.
Jiro Kimura est son parfait contraire. Fils de diplomate, né aux Etats-Unis, Kimura a en charge tout ce qui concerne les étrangers, plus particulièrement les Occidentaux. Elégant à l'extrême, toujours habillé à la dernière mode, soucieux du pli de son pantalon, il consacre une partie importante de son salaire à sa garde-robe. Célibataire, c'est un séducteur acharné; on ne compte plus ses conquêtes, notamment au sein des communautés américaine et européenne. Collaborateur fidèle et patient il accepte sans sourciller les remarques perfides de son supérieur sur sa tenue vestimentaire ou ses conquêtes féminines.
Des romans élégants qui témoignent, par le biais d'intrigues bien menées, de la persistance de traditions séculaires au coeur d'une société japonaise contemporaine, l'une des premières nations économiques du monde actuel, tiraillée entre les influences de la culture occidentale et ses valeurs ancestrales.
Série Commissaire Tetsuo Otani
Comme un samouraï (10/18 - 1996)
Haïku pour Hanae(10/18 - 1994)
Kimono pour un cadavre(10/18 - 1998)
La mort d'un Daimyo(10/18 - 1996)
le neuvième netsuke (10/18 - 1993)
le prix de la sérénité (10/18 - 1999)
le samouraï récalcitrant (10/18 - 1997)
L'étranger de Kõbe (10/18 - 1993)
Mortelle cérémonie (10/18 - 1993)
Sayonara, douce Amaryllis(10/18 - 1995)
Un bouddha de pacotille (10/18 - 1998)
Un linceul de brocart (10/18 - 2000)
Une chaîne de chrysanthèmes (10/18 -1995)
Informations partiellement issues des archives de "le soir", journal belge, également de "fiches auteur" sur canal blog.
Biographie
Roy Peter Martin est né en Angleterre en 1931. Il a d'abord enseigné la Philosophie à l'Université de Londres avant d'entamer une carrière dans les Services Culturels diplomatiques. En 1960, il est envoyé en Indonésie puis au Japon, où il dirige successivement le "British Council" de Kyoto et de Tokyo. Tombé amoureux de ce pays, dont il parle la langue, il publie en 1979 un premier roman sous le pseudonyme de James Melville. C'est le début d'une série de treize opus mettant en scène le commissaire Tetsuo Otani, chef de la police de la préfecture de Hyogo, le dernier livre étant publié en 1992.
Grand détective, le commissaire Tetsuo Otani l'est sans conteste. C'est aussi l'un des plus importants policiers du Japon.
L'état-major du commissaire se compose essentiellement de deux collaborateurs proches, les inspecteurs Hachiro Noguchi et Jiro Kimura. Noguchi, dit Ninja, invariablement vêtu d'un pantalon informe et d'une veste avachie, une large ceinture de cuir retenant tout autant son pantalon que sa forte bedaine ; d'une telle impassibilité, lors des réunions avec le patron, que lorsqu'il lève un sourcil ou hausse les épaules de deux millimètres, on peut considérer qu'il s'agit là des signes d'une extrême tension.
Noguchi est un fin connaisseur des bas-fonds, de la pègre et des yakuzas de haut vol. de surcroît, il est parfaitement à son aise dans les quartiers de Kobé fréquentés par la forte population immigrée coréenne. C'est d'ailleurs là qu'il trouve ses meilleurs informateurs.
Jiro Kimura est son parfait contraire. Fils de diplomate, né aux Etats-Unis, Kimura a en charge tout ce qui concerne les étrangers, plus particulièrement les Occidentaux. Elégant à l'extrême, toujours habillé à la dernière mode, soucieux du pli de son pantalon, il consacre une partie importante de son salaire à sa garde-robe. Célibataire, c'est un séducteur acharné; on ne compte plus ses conquêtes, notamment au sein des communautés américaine et européenne. Collaborateur fidèle et patient il accepte sans sourciller les remarques perfides de son supérieur sur sa tenue vestimentaire ou ses conquêtes féminines.
Des romans élégants qui témoignent, par le biais d'intrigues bien menées, de la persistance de traditions séculaires au coeur d'une société japonaise contemporaine, l'une des premières nations économiques du monde actuel, tiraillée entre les influences de la culture occidentale et ses valeurs ancestrales.
Série Commissaire Tetsuo Otani
Comme un samouraï (10/18 - 1996)
Haïku pour Hanae(10/18 - 1994)
Kimono pour un cadavre(10/18 - 1998)
La mort d'un Daimyo(10/18 - 1996)
le neuvième netsuke (10/18 - 1993)
le prix de la sérénité (10/18 - 1999)
le samouraï récalcitrant (10/18 - 1997)
L'étranger de Kõbe (10/18 - 1993)
Mortelle cérémonie (10/18 - 1993)
Sayonara, douce Amaryllis(10/18 - 1995)
Un bouddha de pacotille (10/18 - 1998)
Un linceul de brocart (10/18 - 2000)
Une chaîne de chrysanthèmes (10/18 -1995)
Informations partiellement issues des archives de "le soir", journal belge, également de "fiches auteur" sur canal blog.
