Est-ce ainsi que les hommes jugent ?

Evidemment il fallait un commentaire moins favorable. L'histoire était porteuse mais là.... je l'ai trouvée bradée....
L'histoire : tentative d'enlèvement d'une enfant de 12 ans, le coupable en fuyant tue le père de l'enfant. La police croit tenir un coupable qui s'avèrera être une victime là de la Justice.

Déjà fallait-il que
- la gamine soit orpheline (ils allaient au cimetière où est enterrée la maman). A noter que 3 ans après le drame, la gamine est devenue une ado brillante, prête pour ses études de médecine. Aucun trouble rien. Belle résilience !
- le prétendu coupable : beau blond brillant, cadre sup à la Défense, catho pratiquant, femme superbe au foyer, deux garçons épanouis. M. Tout le MOnde ça ? Est-ce à dire que si la victime de l'injustice avait été un ouvrier, c'était moins porteur ? voire, pire, moins grave ?
et je ne parle mm pas des flics trop caricaturaux.

Sinon j'ai trouvé que le plus important, le broyage par la Justice et les réseaux sociaux était trop rapide. Deux pages sont intéressantes (2 pages !) : qd le prévenu est prêt à avouer alors qu'il est innocent. Ca c'aurait été intéressant à creuser....
Plein de petits détails faux voire ahurissants :
-un juge qui donne une commission rogatoire parce que le gars est blond et a une mégane blanche ? et donc coupable ? Euh dans ce cas merci de fournir un code Dalloz au dit juge.....
- un casseur auto qui garde trace de tous les paiements en liquide avec plaque d'immatriculation alors qu'il n'a pas de livre de police (et ça ça peut l'envoyer en prison)
- une avocate choisie car "amie du frère de Sophie" alors que quelques pages avant on découvre que Sophie a souffert d'être seule (enfant unique) face à ses parents
- la date de l'agression qui passe du 19 eu 13 janvier
- le vigile qui va fournir l'alibi ultime car oui qd qqun lui demande un renseignement, il prend la date, l'heure, le nom et le numéro de carte d'identité !
Je pourrais continuer cette liste à la Prévert (la commission rogatoire qui devient un mandat, mandat de perquisition qui n'existe qu'aux Etats-Unis)
Les détails qui ne collent pas ça m'énerve. Si au moins le fond rattrapait, mais là non, c'est trop rapide ! Les points les plus intéressants ont été trop rapidement traités. Non vraiment une déception......

Le matin où Gustavo est réveillé par la descente bien fournie d'un escadron policier à son domicile familial, c'est la sidération qui prédomine. Qu'a t- il put faire de répréhensible qui justifie ce déploiement de moyens ? La maison est fouillée dans les moindres recoins, les adultes interrogés et Gustavo agacé voit peu à peu reculer le moment où on le laissera tranquille.
Je suis restée à la marge du roman de Menegaux qui dégouline pourtant d'avis positifs sur notre plateforme préférée! Pour être certaine de ne pas avoir de regrets j'ai compté jusqu'à cent avant de refermer le livre. Je n'ai trouvé aucun génie à cette écriture, le trait est forcé jusqu'aux poncifs, certains faits sont invraisemblables.
Mr Menegaux n'écrit pas pour moi mais la déception est courte, d'autres livres me font de l’œil sur les étagères.

Six heures du matin. La police frappe à la porte de Gustavo Santini, bon père de famille, mari aimant et cadre supérieur. Un homme simple et honnête. Un homme lambda. Un Monsieur-Tout-Le-Monde en soit. Jusqu'au matin où la police perquisitionne sa maison en l'accusant de tentative d'enlèvement et de meurtre. Il n'a rien fait de tout cela, ni l'enlèvement, ni le meurtre. La machine judiciaire s'emballe vite. Trop vite. Si vite que l'irréparable peut se produire.

J'attendais beaucoup de ce livre dont j'avais lu beaucoup de retours positifs sur les réseaux sociaux. Peut-être en ai-je attendu un peu trop car je n'ai pas été emballée par ce roman pourtant très prometteur.
Bien que très bien construit, j'ai eu du mal à être happée par l'histoire. J'ai, toutefois, apprécié l'écriture de l'auteur, simple et fluide, ainsi que le thème abordé : l'erreur judiciaire et ses impacts aussi bien pour les victimes que pour les accusés présumés. Par ailleurs, l'écrivain a su intégrer à la perfection l'impact des réseaux sociaux, des médias et de la foule qui se transforme en tribunal populaire et qui accuse à tout va, oubliant parfois trop vite la présomption d'innocence.
Mathieu Menegaux signe là un dernier roman poignant et dérangeant, rappelant que tout à chacun peut être accusé d'un acte qu'il n'a pas commis.

Efficacité de l'écriture , le lecteur est plongé dans cette descente aux enfers que vit ce père de famille sans histoire, à la vie rangée qui se voit accusé de tentative d'enlèvement et d'homicide .
Son arrestation, sa détention,sa défense, le soutien sans faille de son épouse, le poids des réseaux sociaux sont les thèmes abordés par le roman .
Cependant a mon avis la situation judiciaire est un peu survolée pas suffisamment étayée ce qui est dommage .

J'ai lu ce livre en une journée. Donc se lit rapidement et facilement mais … parce que oui, il y a un mais !
Mais pourquoi cette fin 😭😭 quelle déception ! L'histoire commence sur les chapeaux de roues ! On est pris direct on veut savoir. Savoir s'il est coupable, en savoir plus sur cette enquête (non résolue 😒😒😒😒😒😒😒😒😒😒😒😒)
Mais Okok vous allez me dire : ce n'était pas ce qui était recherché, ce que voulait nous faire passer comme message l'auteur est clair et limpide : les dégâts des réseaux : ok d'acc mais je pensais pas que ça prendrait cette proportion et j'ai trouvé que le père était une victime et pas du tout un combattant enfin bref très déçue de cette histoire (la fin surtout) qui pourtant m'a tenue en haleine toute la journée car je voulais SAVOIR !

J'ai relevé également beaucoup d incohérences et de « n'importe quoi »
Par exemple : un vigile qui se rappelle de tél personne venu à telle heure tel Jour
Mdr non mais sérieux j'espère que le
Vigile de carrefour est autant physionomiste au cas où j aurai besoin de lui.

De même, le choix des personnages et bref tout ce à côté qui ne m'ont pas fait aimer cette lecture ! Étonnée qu'il y ait autant d avis positifs !