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Des histoires racontées d'espoirs et de désillusions ou de déceptions, à quoi l'on doit se plier, et être d'un fatalisme plat. C'est ainsi que j'ai ressenti ce livre, qui est donc exactement pour moi quelque chose que j'entamais avec un espoir de lire quelque chose de fort, et je me retrouve déçu d'avoir à terminer quelque chose de... pas très fort (seules quelques phrases ou quelques réflexions émergent, trop peu) . Ainsi vont les lectures, celle-ci partira dans les airs, je ne sais-où loin dans ma mémoire...
A noter que la traduction du titre original n'est une fois de plus pas respectée : How to read the air... Ce qu'on peut lire dans l'air... Certes pas loin peut-être, mais pourquoi...
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Jonas est fils d'immigrés éthiopiens et vit à New York. En même temps que son mariage avec Angela se délite, il fait un voyage vers le passé et l'histoire de ses parents.
Le récit alterne entre sa vie actuelle, sa rencontre avec Angela, son enfance, et le voyage de ses parents, dont on ne comprend pourquoi il est si important qu'à la moitié du livre.
C'est bien écrit, la recherche de ses origines, de son histoire y est bien traitée. Ce livre est une quête, vers le héros lui-même finalement; il cherche à comprendre pourquoi il réagit comme il le fait, pourquoi il est fait ainsi. En revanche j'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueurs, et que cela nuisait à la vivacité du récit. Je dois avouer que je me suis parfois ennuyée.
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J'ai commencé par penser que je ne lisais pas ce roman américano-éthiopien au bon moment pour l'apprécier pleinement mais en lisant les avis, la construction (alternance entre deux récits par une même personne - ce que l'enfant d'immigrants réécrit de l'histoire de ses parents mis en parallèle avec son histoire de couple - découpée en 3 partie mais pourquoi ?!) et des longueurs y sont pour beaucoup. La faute aussi au fil conducteur lui-même : difficile de s'attacher à des personnages étant comme à côté de leur vie... Car ne pas se fier à la couverture du livre de poche : ce n'est pas un road trip amoureux mais toute la difficulté, abordée par un biais psychologique inhabituel, de l'intégration dans un pays étranger méconnu et dans la vie elle-même quand on doit tout inventer...
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Jonas, jeune américain d'origine éthiopienne retrace la vie de ses parents, immigrés éthiopiens, telle qu'elle fût à l'arrivée de sa mère rejoignant son mari aux États-unis et ceci essentiellement par le prisme de leur voyage de noces vers Nashville, capitale de la musique country dont le père est adepte. Jonas nous apprend qu'il est marié mais que son union avec Angela sa femme est au point mort. Il fait parfois allusion à son enfance au milieu d'un père violent envers sa femme, donc sa mère.

L'écriture est fluide, pourtant j'ai eu parfois du mal à me situer par rapport au temps : situation présente ou passée. L'attachement au personnage principal Jonas a été aisé car il se dépeint avec de nombreux côtés positifs : loyal et érudit, curieux de son histoire familiale et faisant le maximum pour sauver son couple. Tous ses souvenirs restent approximatifs et vagues qu'ils soient d'un proche ou lointain passé.

Cette lecture fût plaisante mais malheureusement le récit est trop décousu pour être apprécié plus profondément.
Ma curiosité me poussera tout de même à lire d'autres romans de cet auteur !
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Jonas, le narrateur nous conte la vie de ses parents, la sienne et celle avec sa femme. Il nous transporte dans un monde qu'il réinvente afin de se (re)construire lui enfant d'immigré dans un pays où il est né mais sans vraiment y appartenir. Je peux vous en dire plus, un conseil ce livre vaut le coup, les histoires s'entremêlent avec rythme. Laisse un goût de mélancolie.
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Dinaw Mengestu, Ce qu'on peut lire dans l'air, Albin-Michel

« Il voyait le monde comme une succession de pièges devant lesquels il fallait qu'il se montre vigilant, parce que la menace, il en était convaincu, pouvait venir de n'importe où ».

L'auteur évoque ainsi l'attitude de son père, il parle aussi du couple parental agité dont il est issu, et cet examen lui permet de faire le point sur ses propres attitudes, façons d'agir et de mener des relations amicales ou sentimentales avec autrui.

Avec Mengestu on comprend de l'intérieur les craintes, les hésitations, et les préjugés du nouvel arrivant, partagé entre la volonté de s'intégrer, par la langue ou la connaissance du pays, et le repli sur soi.

L'humour et le mensonge président à différentes versions de sa propre histoire, celle qu'il délivre à son auditoire de l'Académie (le collège privé huppé où il enseigne), en développant les clichés et stéréotypes attendus sur l'Afrique, celle qu'il reconstitue pour le lecteur, sans pour autant en certifier l'exactitude. Smile

Je vois quelque chose de touchant dans l'attitude du narrateur qui ment pour se faire accepter, pour sauver son couple qui bat de l'aile, etc.

La lecture de ce récit est aisée, amusante, mais derrière cet aspect attrayant, on perçoit un fond de inquiétude : le charme de l'écriture de Dinaw Mengestu est difficile à analyser, (quand l'analyse est trop facile ne craindrait-on pas de mettre à jour des« procédés » ?) ;

j'aime beaucoup cet auteur et j'ai toujours autant de plaisir à lire ses histoires
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Ayant déjà lu et apprécié le premier roman de l'auteur : Les belles choses que porte le ciel, j'ai acheté celui-ci les yeux fermés sans même lire la quatrième de couverture.

J'ai retrouvé l'écriture parfaite et maîtrisée de Dinaw Mengestu avec un grand plaisir !

Que nous raconte ce roman ?

L'exil, la fracture d'un couple, la difficulté d'être noir aux États-unis, et ce qui m'a énormément plu, la réinvention de l'histoire passée des parents du narrateur.

L'auteur démontre que l'écriture est aussi une re-création de nos souvenirs. Sur les traces du terrible "voyage de noces" de ses parents, le narrateur se plait à imaginer ce qu'ils ne lui ont pas dit, mêlant des souvenirs de son enfance à un présent douloureux.

On n'entre pas dans ce roman facilement. Gagnée par la mélancolie qui se dégage du texte, j'ai failli me laisser submerger par l'ennui au milieu du roman mais le style à la fois dense et fluide du romancier (oui, je sais, c'est paradoxal mais vrai !) et ses quelques notes ironiques (voire cyniques) m'ont poussée à continuer pour mon plus grand bonheur.

Le narrateur use et abuse de mensonges, il a l'art de nous faire croire qu'une situation a bel et bien existé alors qu'il n'en est rien et il le fait croire à sa femme de la même façon (ou à ses étudiants). Mais un écrivain n'est-il pas un manipulateur ? Il emmène le lecteur dans un univers fictif avec une facilité déconcertante et pendant quelques heures, le monde réel devient celui créé par les mots d'un démiurge.
Lien : http://krolfranca.wordpress...
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Jonas et Angela sont mariés mais leur mariage bat de l'aile.
Jonas sait qu'il est en tort et essaie de comprendre et d'analyser son comportement, en repartant sur les traces de ses parents (d'origine éthiopienne) depuis leur arrivée aux Etats-Unis. Il va peu à peu reconstituer leurs vies, leur histoire et la sienne.

Roman qui..., mais pas assez... enfin...bof !

Par contre, du même auteur, je vous recommande : "Les belles choses que porte le ciel".
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Mélancolique, indolent, nostalgique et fataliste : les qualificatifs qui venaient à l'esprit à la lecture de Les belles choses que porte le ciel, premier roman de Dinaw Mengestu, sont toujours valables pour son second, Ce qu'on peut lire dans l'air (le genre de titre qui ne veut rien dire), 4 ans plus tard. A la différence que ce nouveau livre est plus ambitieux dans sa construction, plus touffu et que, finalement, il se révèle plus détaché, moins touchant, cédant parfois à une sorte de cynisme désabusé qu'on ne connaissait pas à l'auteur. Ce qu'on peut lire dans l'air est, somme toute, l'histoire de deux mariages ratés : celui du narrateur, Jonas, que Mengistu ne ménage pas, velléitaire et mythomane, et celui de ses parents, rapidement séparés pour de bon aux Etats-Unis, après l'avoir été, contre leur gré, en Ethiopie. le pays d'origine est d'ailleurs moins présent que dans son précédent livre, si ce n'est pour évoquer le départ du père en clandestin et ses difficultés à destination, quand on ne parle que l'amarhique en Amérique. A travers ses deux histoires de déchéance d'un couple, qui s'imbriquent au fil des pages, Mengistu retrouve petit à petit une petite musique qui lui est propre, modeste et triste, qui fait que l'on suit sans déplaisir ce récit intime où, évidemment, les thèmes de l'exil, du déracinement et de la violence s'inscrivent en filigrane. Mais avec moins de réussite et d'évidence, répétons-le, que dans Les belles choses que porte le ciel.
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J'avais eu le plaisir d'entendre parler l'auteur de ce livre mais je dois dire que le contenu de son livre m'a pour le moins déçue. C'est long, plat, sans style particulier. On a du mal à ressentir quoi que ce soit pour les personnages et c'est bien dommage car l'auteur aborde pourtant des sujets intéressants: l'immigration, le besoin d'intégration, le sentiment de rejet, les femmes battues...
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