AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 47 notes
5
13 avis
4
10 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sale temps dans l'Indiana !

Jim Falls, le grand-père, le patron, veuf, octogénaire et vétéran de la guerre de Corée, survit plus qu'il ne vit dans sa ferme déclinante dédiée à l'élevage de poulets, entre factures impayées, avenir incertain et pensées métaphysico-noires.

Quentin, son petit-fils métisse, se languit le long d'un été sans fin à la ferme, entre coup de mains au patron et séances de jeu vidéo et casque de musique sur la tête enfermé dans sa chambre, en attendant un énième retour de sa mère junkie, un début de courage pour enfin emmener ses désirs de fugue plus loin que la grange, ou l'étincelle qui donnera enfin un sens à sa vie qui n'en a jamais eu.

Jusqu'à ce que le destin, ou le ciel, ou le diable tentateur, qui sait… leur livre un matin un pur sang exceptionnel à la robe immaculée qui va, le temps de quelques jours, redonner confiance, espoir et perspectives à cette petite communauté familiale. Sauf que deux frangins du coin accros à la meth la dérobe un soir, forçant Jim et Quentin à partir à leurs trousses vers le grand sud dans un périple vengeur et sanglant.

Joe Meno – traduit par Morgane Saysana - signe avec Prodiges et miracles un road trip bien noir, aux accents souvent poétiques, sociétaux et un brin philosophiques. Poétiques lorsqu'il décrit admirablement ces terres perdues du Midwest américain ; sociétaux lorsqu'il évoque leurs habitants, enfants oubliés de l'Amérique moderne ; philosophiques par son fil rouge métaphorique sur l'espoir, le divin, la rédemption, la succession, le racisme…

L'ensemble est plaisant, notamment pour la relation entre le grand-père et son petit-fils, très bien creusée, les rendant vite tous les deux très attachants. L'histoire est certes un peu décousue parfois, alternant les rythmes enlevés et quelques longueurs, mais aussi plusieurs « histoires dans l'histoire » sans que chacune aille toujours au bout. Mais l'écriture est belle, très belle, et permet à Joe Meno de jolies pages sur l'amour de la terre, l'angoisse de l'avenir ou la difficulté de la transmission lorsque la fin de vie s'annonce.
Commenter  J’apprécie          230
Un cheval de course peut changer la vie misérable de Jim Falls, 95 ans et de son petit-fils Quentin... Hélas, tout ne va pas se passer comme prévu...

Pauvreté et misère jonchent le sol de ce petit coin de l'Amérique, une Amérique rurale, profonde. Les personnages sont aussi abattus que cette ville désolée qui se meurt à petit feu. Ça pue la violence, la drogue, l'alcool et le sang. Mais, dans toute cette noirceur, une lueur d'espoir, de l'Amour, une affection entre un grand-père et son petit-fils. L'écriture est presque poétique, belle et pourtant elle nous décrit tant de noirceurs. (...)

Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          210
Ce livre est celui de la dégénérescence, de la décrépitude, de la déliquescence. Joe Meno nous décrit une zone rurale du fin fond de l'Amérique qui essaye de survivre mais qui se retrouve de plus en plus en marge. Chaque jour est un combat, perdu d'avance. L'exploitation ne permet plus de vivre. Les factures s'accumulent. Tout part à vau-l'eau. La loge maçonnique de la ville voisine a, un temps, porté l'espoir, mais même elle est sur le point de fermer, faute de combattants. Et les vieilles espérances sont toutes déçues, l'une après l'autre.

Il ne lui reste, pour trouver une raison de se battre, que ses souvenirs d'ancien combattant en Corée. Sa fille est une fille sans avenir : après une longue disparition, elle est revenue un beau jour, son fils métis sous le bras. le père du petit ? Jamais vu, et, de toute façon, elle n'est même pas capable de dire avec certitude qui il est…

Quentin, le garçon, navigue entre sa musique et ses jeux vidéos. Il sniffe de la colle, pour passer le temps. Et il se passionne pour les reptiles. de l'espoir ? Il n'est même pas certain de savoir ce que c'est. En tout cas, rien ne semble lui donner la motivation d'essayer de s'en sortir. Pourtant, c'est un bon gamin, soucieux des animaux.

Dans cette vie morne, l'arrivée de la jument blanche est un électro-choc. Il faut s'en occuper, elle est visiblement prête à accorder sa confiance. Quentin en a autant peur qu'il est attiré.

Le style est à la fois poétique et brutal. Sec et coloré – tout en teintes de gris -. Triste, aussi : chacun des personnages, dans son désespoir, parvient même à être touchant – même les plus odieux personnages. Ils se débattent avec leurs pauvres armes, leurs aigreurs, leurs angoisses. Les filles sont perdues, les garçons sont violents, parce que rien d'autre n'existe autour d'eux. Au début du livre, plusieurs descriptions sous forme d'énumération m'ont fait tiquer (p. 43, énumération des routes empruntées ; p. 97, énumération de sex-shops et cabarets ; p. 120, énumération de films pornos ; p. 126, énumération d'entreprises pyrotechniques). Mais j'ai fini par parvenir à me laisser porter par ces listes qui, finalement, m'ont évoqué le côté répétitif de ces trajets en voiture, avec des publicités toujours identiques, et qui en deviennent presque rassurantes dans leur uniformité.

Et pourtant, dans toute cette noirceur, un cheval – blanc – apporte de la lumière. Une lumière qui rassemble – Jim et Quentin -, une lumière qui brûle – la médiocrité, la grisaille, la noirceur -, une lumière, aussi, qui révèle – les zones d'ombre, les renoncements -. Une apparition, donc, un brûlot.

Ce genre de road-movie un peu halluciné n'est pas forcément mon style de prédilection. Mais, ici, je n'ai pas eu de mal à rentrer dans l'histoire, à m'attacher à Jim et à Quentin. Sans être forcément mon coup de coeur de la rentrée littéraire, j'ai tout de même passé un excellent moment avec ce livre !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          150
Jim Falls, veuf et producteur de poulets, se bat contre les factures. L'électricité est sur le point d'être coupée. Il vit avec son petit-fils que sa mère toxicomane a abandonné ; il est métis et n'a aucune idée de qui est son père.
Un magnifique cheval blanc est déposé un jour à la ferme. Est-ce une lueur d'espoir, la possibilité de s'en sortir ?
C'est l'histoire d'un homme, de son petit-fils et de leur recherche du cheval volé.
C'est un conte sombre, brutal mais tendre aussi.
La description du Midwest, la relation unique entre le grand-père et le petit-fils ainsi que les dialogues sont fabuleusement bien écrits.
Les personnages sont attachants pour certains, écorchés-vifs et violents pour d'autres.
Encore une fois, je n'ai pas été déçue par l'écriture de Joe Meno.
Commenter  J’apprécie          110
1995, Indiana. Un grand-père, Jim Falls (au nom métaphorique très bien trouvé), veuf depuis peu, peine à faire tourner son élevage de poulets, sa fille, ex reine de beauté, cumule son addiction à la drogue et son penchant pour les mauvaises rencontres et son petit fils, Quentin, un ado métis, ne parvient pas à détester sa mère et cherche sa place à la ferme ou ailleurs. L'avenir est bien sombre, bouché même. Jusqu'à ce qu'un miracle se produise, inexpliqué comme tout les miracles, puisque suite à une confusion, une jument de course de toute beauté leur est livrée. Au-delà de l'oxygène financier qu'elle redonne au duo grand-père-petite-fils, elle est pour eux, pour Quentin surtout, une source d'espoir et de lumière. Sa beauté est remarquablement décrite. Lorsqu'elle leur sera dérobée par deux frères complètement paumés, ils ne pourront se résoudre à la perdre. Ce sera le début d'un road trip sanglant à la poursuite des deux frères dans lequel seront impliqués un caïd sans scrupules, une héritière rebelle, un DJ en conflit avec son ex...

L'écriture de Joe Meno est un prodige (sans jeu de mots). Je l'avais découvert dans "le blues de la harpie" et le miracle (décidément) se renouvelle ici. Il excelle tant dans le nature writing (les paysages désolés de l'Indiana, les sites traversés par la route sont transmis plus que décrits) que dans le roman intimiste (la relation pudique et touchante entre le grand-père et son petit-fils, l'amour que porte le grand-père à sa femme décédée et à sa fille qui lui fait tant de mal et la place que prendra progressivement la jument pour Quentin). Les noms ont beaucoup d'importance ici : JIm Falls, son groupe d'amis dans lequel tout le monde se nomme Jim( village sans issue)... et la jument n'en a pas, comme pour mieux signifier toute sa portée symbolique.

Ce livre contient deux histoires : avant et après le vol de la jument et j'ai nettement préféré la première, celle de la vie à la ferme, languissante, bousculée par l'arrivée de la jument, cet espoir inouï auquel le grand-père et le petit fils ne peuvent s'habituer tant elle est magique. La partie "road trip" est intéressante et on y croise des personnages hauts en couleur mais trop justement et sans se perdre, on se déconcentre quand même un peu, d'autant que les personnages sont juste croisés justement. La deuxième partie est donc parfois (mais parfois seulement) un peu décousue. Jim et Quentin n'en restent pas moins attachants et l'évolution de leur relation est remarquablement restituée. Les dialogues sont de toute beauté.

J'ai donc une préférence pour le blues de la harpie, le premier Joe Meno, que je trouve plus immersif, ramassé, "compact" mais ce deuxième ouvrage confirme tout le talent de l'auteur. Son écriture est lancinante, toute en retenue, éblouissante !
Et la bonne nouvelle est qu'il y a un nouveau Joe Meno en 2019 !
Commenter  J’apprécie          93
Une superbe jument blanche qui débarque un peu de nulle part dans la vie de Quentin, ado métis renfermé, et Jim, son grand-père, éleveur de poulets, et leurs vies en sont transformées. Mais un tel cheval ne peut que susciter les convoitises, surtout dans ce coin paumé de l'Indiana...

Mon second Joe Meno, après "
la crête des damnés"... et décidément, je n'arrive pas à me montrer aussi dithyrambique que certain(e)s sur cet auteur. Je reconnais que la relation entre Jim et son petit-fils est belle, le cheval contribuant fortement à les rapprocher. Ces deux personnages sont d'ailleurs assez attachants. le portrait plutôt sombre de cette Amérique rurale est également intéressant. Mais le road-trip de Quentin et Jim après le vol de la jument, marque par quelques longueurs et par des rencontres parfois improbables, a progressivement émoussé mon intérêt pour ce récit... dommage.
Commenter  J’apprécie          80
L'Indiana, nord des Etats-Unis, près des grands lacs, été 1995, Jim Falls, 71 ans, vit seul avec son petit-fils métis de 16 ans, Quentin.

Jim, dans sa ferme, arrive à vivoter avec la production issue de son poulailler. Mais les temps sont durs, les factures impayées nombreuses ; et les rentrées d'argent aléatoires. Sa fille, Derdre, mère de Quentin, mène une vie dissolue, entre les hommes et la drogue ! Et passe parfois, voir son père et son fils.

Comment passer le temps, dans un trou perdu, avec pour seul horizon que la ligne infinie des champs et du bitume…Aussi Quentin, s'enferme-t-il dans l'écoute de sa musique et de jeux vidéo; à la recherche d'une raison de vivre, d'un espoir, et, sortir de « sa solitude infinie et sa colle à snifer ».

Le décor ainsi planté, l'optimisme humain ne peut que courber l'échine ! L'esprit rempli de brume, sur des terres qu'on vient de labourer, où les sillons partent à l'infini et où les rayons du soleil écrasent toute vie. Vous avez dit Polar ? -Patience, tout vient à point à qui sait attendre.-

Ainsi, sorti du halo des mornes habitudes et du destin ; un événement surprenant et générateur de faits dramatiques, survient. Un matin, un pick-up doté d'un van, survient, et livre à Jim, une magnifique jument blanche de course.

Un héritage, un don, une erreur ou bien un miracle ?

Joe Meno, nous entraîne dans des vastes contrées, pleines de silence, de moiteur, voire de désespoir. Son style est fluide et percutant, avec en toile de fond, les questions existentielles sur la vie et l'amour, dans les grandes étendues de terre et de poussière, du Midwest.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai entamé la lecture de "Prodiges et miracles" portée par une confiance aveugle, nourrie par la double caution de la recommandation de Marie-Claude et d'une première expérience réussie avec Joe Meno.

Comme dans "Le blues de la harpie", un duo est au coeur de l'intrigue, dont l'auteur évoque la relation avec une justesse et une sensibilité très touchantes, dénouant peu à peu les noeuds formant ces amalgames d'incompréhension, de sentiment de solitude ou d'abandon que génèrent l'incommunicabilité ou la pudeur.

La vieillesse de Jim Falls est plombée par l'intense chagrin que la mort de sa femme a inscrit en lui, et par la déception et la culpabilité que lui cause sa fille Deirdre, dont la vie instable est rythmée par son addiction aux amphétamines. Cette gamine jolie et gâtée, à qui on a sans doute trop dit qu'elle était belle, élevée dans le confort et la sécurité, est devenue une jeune femme prématurément vieillie, une loque qui revient sporadiquement à la ferme familiale quand elle est en manque d'argent ou d'homme pour l'héberger, repartant dès qu'elle ne supporte plus la cohabitation avec son père, lui laissant la charge de son fils Quentin, dont elle ne s'est jamais occupé que par intermittences.

A seize ans, ce dernier est un adolescent réservé, sensible et maladroit, qui partage son temps entre les jeux vidéo, pour lesquels il est particulièrement doué, et sa passion pour les reptiles. Bien qu'il écoute du rap et arbore des tee-shirts aux dessins sataniques, c'est un garçon très sensible, qui pleure à la vue d'un poussin malade. Ses régulières tentatives de fugue avortées, à la suite desquelles son grand-père le retrouve au matin endormi dans le poulailler, laissent par ailleurs deviner la détresse silencieuse et passive de ce garçon solitaire, qui se démarque involontairement par un teint café au lait hérité d'un père noir ou mexicain -sa mère n'a jamais su.

Le grand-père et le petit-fils, bien que liés par une réelle affection que traduisent certains petits gestes que chacun concède à sa réserve, communiquent du bout des lèvres, n'échangeant que de rares et brefs dialogues, le premier coincé par sa rigueur morale et la douleur que provoque le lien brisé avec sa fille, le second vivant avec l'envahissante préoccupation de ne pas faire de vague, comme pour faire oublier non seulement sa différence, mais aussi sa présence.

Ils font cohabiter leur détresse en silence, l'attention soucieuse qu'ils accordent l'un à l'autre se dissimulant sous les impératifs du travail à la ferme, qui leur permet tout juste de vivre. Jim est criblé de dettes. A l'image de la plupart des habitants de ce coin délaissé des Appalaches qui a perdu son usine, son hôpital, sa laiterie, d'où les jeunes partent, il se débat au quotidien avec la médiocrité. Jusqu'au jour où une jument leur tombe -presque littéralement- du ciel… et pas n'importe quelle jument, mais un pur-sang altier et athlétique, qui se révèle particulièrement doué pour la course ; une jument qui bientôt excite les convoitises…

Et c'est l'occasion pour l'auteur de faire prendre à son récit un autre tournant. L'humour, qui faisait en partie le sel du "Blues de la Harpie", et que je m'étonnais jusqu'alors de ne pas retrouver ici, émerge. Un humour mêlant subtilement grotesque et cruauté, avec l'entrée en scène d'un nouveau personnage. "Gros enculé" (Edward pour les intimes) vient de sortir de prison. Cet individu brutal et dangereux est donc revenu en ville, décidé à y monter un trafic de Crystal Meth avec l'aide d'un frère cadet terrorisé par la violence croissante de son aîné, puis par les puissantes hallucinations qui bientôt persuadent Edward que son corps se transforme...

A la suite de circonstances que je ne dévoilerai pas, le lecteur est ensuite embarqué, aux côtés de Jim et de Quentin, dans un road-movie enchaînant tribulations burlesques et rebondissements échevelés, les mettant aux prises avec de patibulaires individus aussi effrayants que ridicules.

La jument, enjeu de ces péripéties, suscite chez tous ceux qui la croise émerveillement et admiration, ravive les rêves d'enfant et cristallise les espoirs d'une vie meilleure. Pour Jim, elle devient la seule chose de valeur qu'il a à offrir à son petit-fils, lui donne l'impression pour la première fois depuis longtemps de ne pas être un raté. le voyage est ainsi pour le grand-père et le petit-fils l'occasion de consolider leurs liens, de se découvrir au fil de confidences de plus en plus intimes, de réaliser à quel point ils comptent l'un pour l'autre.

On ne s'ennuie donc pas un instant à la lecture de ce roman à la fois émouvant, énergique et drôle, dont le ton, bien que la narration soit à la troisième personne, fluctue habilement selon le personnage ou la situation évoqués, la vivacité truculente de l'argot que l'auteur associe aux passages mettant en scène les malfrats alternant avec la délicatesse avec laquelle il explore l'évolution des rapports entre Jim et Quentin.

Je n'aurai qu'un -léger- bémol, en rapport avec l'écriture : je n'ai pas compris les variations de temps qui émaillent le récit, tantôt au présent, tantôt au passé simple, utilisés au cours d'un même épisode…

Un excellent moment de lecture, et un auteur à suivre, incontestablement…
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          20
La misère crasse du quotidien de Mount Holly, bourgade de l'Indian. On fait connaissance avec Quentin, ado taciturne qui épanouie en sniffant de la colle. le jeune métis est élevé tant bien que mal par son grand-père Jim. Vétéran de la guerre de Corée, il fait ce qu'il peut pour rassurer le môme entre les visites dévastatrices de sa mère, junkie désabusée et ingérable. Un beau matin, apparaît une jument blanche. Erreur de livraison dans cette petite ferme de poulet à l'agonie. Une jument qui fascine par sa beauté et sa fierté. Une jument blanche qui va bouleverser la misère sentimentale de nos protagonistes. Quand l'animal est volé par deux toxicos, Jim et Qunetin se lancent à sa poursuite.
Au cours de cette folle poursuite, on traverse une Amérique rurale oubliée, où drogue et violence semblent être les seuls horizons d'une jeunesse sans repères que la vieillesse ne comprend plus. Grâce à l'amour que chacun porte au cheval miraculeux, l'aïeul et le garçon trouveront le chemin d'une rédemption mutuelle comme un placebo, un alibi à la pudeur d'exprimer ses sentiments. Un roman noir lumineux, à l'amour rugueux, à la loyauté sublime et aux dialogues emplis de génie ! Encore une fois, Joe Meno rassemble tous les clichés pour les balayés et en faire de la poésie.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui pour moi est important, ce n'est pas l'histoire que l'on va me raconter, mais la façon de le faire.
Dans prodiges et miracles, Joe Meno nous parle d'un sujet vu et revu, à savoir celui d'un grand père et d'un petit fils, qui se découvrent l'un et l'autre.
Qu'importe. Les personnages sont tellement haut en couleur, la narration intuitive et surtout, il y a du plaisir à la lecture.
Le seul bémol pour moi, c'est la fin.
J'ai été déçue par celle-ci, car elle m'a laissé un goût d'inachevé.
Je ne dis pas qu'elle est mauvaise en soi, tout simplement , qu'elle ne correspond pas à mes attentes.
Mise à part ce détail, je vous conseil la lecture de prodiges et miracles.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (122) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}