On l’a dit avec raison, les relations anatomiques qui existent entre le grand sympathique et le système cérébro-spinal nous permettent de comprendre pourquoi la peur, la colère ou une violente émotion morale déterminent quelquefois instantanément la jaunisse, tandis que l’inquiétude et la frayeur produiront la diarrhée.
L’influence de l’imagination dépasse le cercle de l’âme, elle rayonne, et pénètre le corps humain dans toutes ses parties; elle y produit quelquefois des phénomènes extraordinaires qui présentent des analogies frappantes et trompeuses avec les faits préternaturels, oeuvres de Dieu ou des démons.