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Critique de Livrepoche


Voila un livre qui est resté longtemps dans ma PÀL (Pile À Lire) avant que je ne trouve l'envie de le lire. Faut avouer que je ne suis pas spécialement féru de romans témoignages traitant de l'une ou l'autre des Guerres Mondiales.

Puis, j'ai sorti Être sans destin d'Imre Kertész de ma bibliothèque dans laquelle il se faisait oublier. Et ce témoignage d'une victime d'un camp de concentration a été une révélation sur le comportement d'un déporté, son acceptation du pire.

Alors, La mort est mon métier, ayant pour sujet l'autre côté de ce funeste miroir, devenait une obligation. Et le portrait que dresse Robert Merle de Rudolf Lang (Rudolf Hoess dans la réalité), pierre angulaire de l'industrialisation du génocide, s'avère de la même manière que Être sans destin, une révélation sur les fondements qui ont permis d'arriver au pire.

D'une certaine manière, ses 2 romans apportent les réponses lorsqu'on se demande: comment? La mort est mon métier s'avère très instructif quant à la dérive de certaines « valeurs » comme l'obéissance, le patriotisme, la rigueur… Entre de mauvaises « croyances », le bon devient le pire. Si on ajoute un climat de peur, de terreur avec la stigmatisation d'un groupe particulier, d'une ethnie ou d'une religion; si on ajoute une crise sociale, on crée le terreau à la manipulation de masse.

Mais de quelle époque parle mon propos? Les parallèle sont si nombreux qu'aujourd'hui est hier se confondent.

La mort est mon métier est un roman sur base de faits historiques extrapolé sur la base de l'entretien de Rudolf Hoess par le psychologue américain Gilbert durant le procès de Nuremberg…
La suite de la chronique sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/la-mort..
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