Dans la ville d'Otsuchi, un homme a installé une cabine téléphonique dans son jardin avec l'intention d'offrir un refuge à la douleur des survivants du tsunami du 11 mars 2011. Parmi les visiteurs se trouvent des personnes comme Yui, qui a perdu sa fille et sa mère ce jour-là, ou Takeshi, qui a perdu sa femme et dont la fille, depuis lors, demeure muette.
Laura Imai Messina nous offre un roman d'une grande beauté, universel, touchant par sa thématique : la perte de ceux qui nous sont chers, sans avoir eu l'occasion de leur dire adieu. Il explore avec sensibilité le deuil et son cheminement vers la résilience.
La plume délicate et poétique de
Laura Imai Messina transmet avec respect et tendresse les émotions. Les courts passages entre les chapitres, riches en détails émouvants, ajoutent une dimension intime à l'histoire.
Ce roman empreint d'humanité et de compassion m'a profondément touchée. C'est un récit unique, bouleversant, qui enseigne une véritable leçon de résilience.
Laura Imai Messina réside au Japon depuis 15 ans, avec son mari japonais et leurs deux enfants.
Ce que nous confions au vent est son premier roman traduit en français. Il a été inspiré par un lieu réel.
À la fin du livre,
Laura Imai Messina écrit qu'à ses yeux, le Téléphone du Vent "est une métaphore rappelant qu'il est précieux de s'accrocher aussi bien au bonheur qu'à la peine. Que même face aux pertes de la vie, nous pouvons nous ouvrir à tous les cadeaux qu'elle nous fait."
J'ai hâte de lire son second roman traduit en français "L'île des battements de coeur."