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3,99

sur 452 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
le Tsunami de 2011 de la côte Pacifique du Japon précédé par un séisme très violent a provoqué la disparition de milliers de personnes.

le Téléphone du vent , sur le mont Kujira-yama, existe vraiment. Un splendide jardin et où bout du sentier une cabine téléphonique à l'ancienne, un téléphone en bakélite noir et beaucoup décroche le combiné ... les mots s'envolent , le vent les portent ils aux oreilles des disparus ? Un lieu où chacun peut venir penser aux absents et surtout reprendre sa respiration pour poursuivre sa route malgré les deuils.
C'est dans ce jardin que Yui rencontre Takeshi , elle pleure la mort de sa mère et de sa petite fille , lui la disparition de son épouse.

de belles rencontres les attendent dans ce jardin, des rencontres émouvantes et qui sait ..

J'ai été séduite par la première partie du roman , puis j'avoue avoir pris du recul je ne me trouvais pas à ma place dans cet univers mêlant onirisme et religiosité . je le respecte bien sûr mais n'y adhère pas .
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J'avais tellement hâte de lire ce roman inspiré du tsunami de 2011, qui a eu lieu au Japon, ainsi que de cet incroyable endroit de recueillement : une cabine téléphonique...

Sur les pentes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du Vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour parler à leurs proches disparus. Lors du tsunami de 2011, Yui à perdu sa mère et sa fille. Depuis, sa vie n'a plus de sens. Mais elle décide de se rendre au Kujira-yama pour leur exprimer sa peine et y rencontre au passage Takeshi, qui élève seul sa fille. Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots...

Un roman qui nous parle d'une catastrophe naturelle qui est réellement arrivée et qui a par la suite donnée vie à un lieu de recueillement. Tout y était pour que je passe un moment de lecture tout en douceur et émotions... Malgré quelques petits points positifs, ce roman reste plutôt une déception.

L'histoire est émouvante certes, surtout quand on sait que cette catastrophe est réellement arrivée. Plusieurs personnages nous partagent la perte d'un être cher dont les deux protagonistes de ce roman. Mais l'écriture de l'autrice est très dense et manque de fluidité malgré les chapitres courts qui auraient pu aider.

Le récit est très, trop narratif, parfois dans la contemplation et avec un manque cruel de d'actions ou de révélations. Ce qui a créé un rythme très lent et donc énormément d'ennui pendant cette lecture qui m'a semblé interminable ! J'étais persuadée que cette lecture m'aurait fait pleurer, mais je n'ai strictement rien ressenti...

Une histoire où il ne ce passe rien, avec des personnages fades et une intrigue qui n'en est pas une... Une déception.

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«Après avoir perdu sa mère et sa fille dans le tsunami de 2011, Yui sombre dans le désespoir. Elle apprend l'existence d'une cabine téléphonique désaffectée, installée dans un jardin au-dessus de la mer à Iwate, au Japon, qui permettrait de communiquer avec les disparus. Elle s'y rend et rencontre Takeshi, un médecin dont la fille de 4 ans se mure dans le silence après la disparition de sa mère.»

Un texte joli et poétique sur le deuil et qui aborde la catastrophe du tsunami qui a frappé le Japon en 2011.

Quelle belle idée que cette cabine téléphone ! Perchée au dessus de l'océan, elle permet aux vivants de parler à leurs absents et de laisser les mots se perdre dans le vent... J'ai été d'autant plus charmée en apprenant qu'elle existait bel et bien.

Les liens entre les personnages sont subtiles, les mots justes et les silences encore davantage. J'ai peut-être été désarçonnée par certaines réactions des personnages mais ils ont tellement souffert, sans compter que la barrière culturelle joue aussi.

Malgré toutes ces qualités, je passe à côté de ce roman. J'ai attendu quelque chose et au final je me suis un peu ennuyée. La chronologie est un peu chahutée et les petites listes du quotidien qui entrecoupent le texte sont parfois inintéressantes et n'apportent pas vraiment de respiration.

Car c'est ça... J'ai manqué d'air et ressenti de l'oppressement. Trop de malheur et de solennité ? Possible.

J'ai pensé à «changer l'eau des fleurs» de Valérie Perrin et au roman «le coeur régulier» de Olivier Adam, qui nous donnent à lire des histoires de deuil.

Je suis un peu déçue. Ce n'était peut-être tout simplement pas le moment. Je le recommande tout de même car c'est un texte fin et intelligent. La lecture de Clara Brajtman est parfaite.

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Je n'ai pas accroché avec l'histoire. L'auteure construit son roman autour d'un lieu réel : une cabine téléphonique près du lieu du Tsunami de 2011 où les survivants peuvent venir « parler à leurs morts ». Yui et Takeshi se rendent régulièrement dans ce lieu, à 7 heures de route de leurs domiciles pour parler à leurs disparus. le sujet est poignant mais j'ai trouvé que l'auteure voulait en faire trop : "En écrivant ce livre, dit-elle, j'ai compris à quel point il était important de raconter l'espoir, que le devoir de la littérature est de suggérer de nouvelles façons d'être au monde, de relier l'ici-bas à l'au-delà".

Avec un tel programme, l'auteure tombe vite dans la religiosité bon marché et nous sort des vérités fantaisistes : « le vent est la respiration de Dieu », songea-t-il. Au moment où tous deux joignaient leurs paumes en inclinant la tête, Shio se dit que non, le vent n'était pas la respiration de Dieu. le vent était Dieu. »

J'ai par contre été touchée par la démarche de la mère de Takeshi qui reste fidèle à ses traditions, au butsudan, l'autel des ancêtres: « Tu vois, dit-elle à son fils, quand j'étais petite le butsudan m'a aidée à comprendre que nos disparus existent encore, quelque part, même si on ne les voit plus. »
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Je découvre ce roman aux saveurs d'Asie grâce à Netgallery que je remercie. C'est mon premier livre audio et je suis un peu mitigée. Je pense qu'en lecture, ce roman m'aurait beaucoup plus transportée. Cependant, Ce que nous confions au vent est poétique et mélodieux. Entre bonheur et souffrance, entre désespoir et amour, l'autrice aborde l'après tsunami de 2011. Tiré d'une histoire vraie, ce roman remplit de douceur nous fait découvrir la cabine téléphonique où nous pouvons parler avec ceux qui nous manquent. Bien qu'il me fût difficile de ressentir autant d'émotion qu'avec une lecture, je me suis attachée à Yui et Takeshi. Laura Imai Messina aborde le deuil avec beaucoup de tact, de douceur et de nuances. Exprimer sa souffrance, sa colère, son impuissance ou encore sa culpabilité...avec plusieurs vies, l'autrice souffle le chemin de l'avancement, de la vie. Concernant l'audio en lui-même, je reste mitigée par la lenteur et le même ton repris tout au long de l'histoire.
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Yui a perdu sa mère et sa fille de 3 ans lors du terrible tsunami du 11 mars 2011. Désormais animatrice de radio, elle entend parler du "Téléphone du Vent" lors d'une de ses émissions qui avait pour sujet "après un grand deuil, où avez-vous puisé la force de vous lever le matin ? Comment vous consolez-vous quand vous êtes malheureux ?". Un des auditeurs qui a perdu sa femme lors du tsunami répond que c'est en allant dans une cabine téléphonique installée en plein milieu d'un jardin sur une colline isolée qu'il trouve du réconfort. le téléphone est débranché, il sert à parler aux défunts. le vent, très présent dans ce lieu, emporte les paroles vers eux. Yui, qui ne s'est jamais remise du drame, décide de se rendre dans ce jardin tenu par M. Suzuki. Arrivée sur place, alors qu'elle cherche l'emplacement exact de la cabine, elle rencontre Takeshi également en quête du lieu. Il est veuf et père d'une petite fille.

Le roman s'inspire d'un fait réel. le terrible tsunami qui a touché le Japon après un séisme de magnitude 9 qui a fait plus de 18 000 morts. J'avais vu un magnifique reportage sur la chaîne Arte en 2021. Se déroulant sur plusieurs saisons, il filme des personnes venues se recontruire grâce à ce combiné débranché et témoigne de ce traumatisme qui a fortement marqué le Japon. J'étais donc très enthousiaste à lire ce roman.

L'histoire est triste mais pas larmoyante. La plume est délicate, tendre et pudique. L'autrice a su retranscrire la dualité pour les vivants entre douleur et beauté du souvenir des disparus. le quotidien, les petits gestes, les défauts ne seront plus partagés. Faire son deuil ce n'est pas oublier ceux qu'on aime et qui nous ont quitté, c'est continuer à les faire vivre dans nos pensées, dans notre quotidien sans en souffrir.

Yui et Takeshi vont s'entraider dans cette épreuve. Chacun vivant à sa manière son histoire tout en comprenant la perte et le chagrin de l'autre. Leur tâtonnement sur cette voie est touchante et réaliste. Yui se pose ainsi beaucoup de questions sur comment respecter la mémoire de sa mère et de sa fille tout en continuant à vivre sans elles, à rire, penser à l'avenir et aimer de nouveau, sans culpabiliser.

Bien que l'histoire soit touchante et le thème de la reconstruction bien traité je n'ai pas totalement été cueilli par le roman. J'ai l'impression d'avoir vécu les événements de loin. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir les émotions des personnages. Cela n'est pas dû à la retenue des sentiments qui caractérise la culture japonaise mais plutôt à la construction littéraire du roman.

J'ai souvent trouvé l'histoire confuse et un peu décousue. Alors qu'un événement est en train de se dérouler, l'autrice indique des faits futurs puis revient légèrement en arrière. C'est dommage car certaines révélations tombent à plat ou perdent de leur puissance émotionnelle.

J'ai également eu du mal sur les petits chapitres courts qui s'intercalent avec les chapitres développant l'histoire principale. Ces petits chapitres se focalisent sur des détails évoqués dans le chapitre précédent. Selon moi, cela cassait le rythme du récit et suspendait parfois un moment d'émotion. Cela rendait moins fluide l'enchaînement entre les chapitres.
Surtout que ces précisions ne sont pas toutes très pertinentes. Certaines par contre auraient pu être intégrées directement au moment où elles sont racontées. Elles n'auraient été que plus touchantes.

Enfin, j'ai trouvé le scénario trop mécanique.
Le déroulé de l'histoire n'est pas très original et on devine très vite ce qui va se passer. J'ai même trouvé que tout allait trop vite vers la fin.
J'ai eu également parfois du mal à me repérer dans le temps.

Les mécanismes du deuil et de sa résilience sont justement analysés. Cependant, je n'ai pas totalement été sensible à la manière dont l'histoire est construite. Une lecture en demi-teinte au final.
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Nous sommes transportés au Japonpour découvrir un lieu bien exceptionnel : le jardin de Bell Gardia. Là-bas se trouve un objet très particulier, le Téléphone du Vent dont on se sert pour laisser des messages aux proches disparus. En particulier, nous suivons les vies de Yui et Takeshi.
Leurs histoires en encadrent d'autres, celles des personnes qui se rendent au jardin pour « parler dans le vent ».
J'ai aimé la découverte d'un lieu si particulier et d'un objet qui est à la fois un symbole d'espoir et de résilience tout comme la découverte de quelques us et coutumes de la culture japonaise.
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Cette histoire a été inspirée à l'autrice par "la cabine du vent" une cabine téléphonique installée au milieu d'un jardin, dans un coin du Japon. Ceux qui le souhaitent décrochent le téléphone et parlent à leur(s) mort(s). Cette démarche, qui peut paraitre étrange, aide "ceux qui restent" à surmonter leur peine. Nous suivons principalement deux endeuillés qui ont pris l'habitude de fréquenter la cabine téléphonique : un homme et une femme...

L'idée de départ est intéressante et la lectrice est agréable à écouter mais j'ai trouvé ce roman assez prévisible dans son dénouement et un peu trop "feel good" à mon goût. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Pour écrire ce roman, Laura Imai Messina est partie d'un fait réel: quelqu'un a vraiment installé un téléphone du vent dans son jardin. J'ignorais cela jusqu'à lire la quatrième de couverture de ce livre. Je trouve que c'est un très beau geste: donner aux gens la possibilité de pleurer leurs morts, de leur parler, de se raconter, tout cela dans un décor différent de celui où ils ressassent leur chagrin, c'est une idée très attentionnée, pleine de compréhension, de compassion, et teintée d'abnégation. En effet, il faut être là pour accueillir ceux qui viennent confier leurs mots au vent.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..
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Au Japon, au milieu d'un immense jardin, est posée une cabine téléphonique. C'est le Téléphone du Vent. de nombreuses personnes viennent y adresser des mots à leurs disparus.
C'est dans le but de retrouver un peu sa mère et sa filles dédédées durant le tsunami de 2011 que Yui se rend sur ce lieu perdu. Elle rencontrera Takeshi qui vient chercher la même chose.

C'est sur conseil de mon libraire que je me suis lancée dans ce roman. A la base, je n'apprécie pas la littérature japonaise, trop contemplative à mon goût. Il a su me convaincre d'essayer. Pari perdu, je n'ai pas aimé.

L'histoire est belle, triste, porteuse d'espoir.
La construction est originale avec ses entre-chapitres qui reprennent des points de détail.
Les personnages sont bien posés, différents les uns des autres, profondément humains.

Mais non, rien n'y a fait, je me suis ennuyée.
Tant pis, au moins j'aurais essayé.
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