La sagesse est un grand mot qui ne doit pas t’effrayer, ni toi ni tous ceux qui vivent de tels instants. Elle n’est pas, sache-le, une affaire de philosophes ni de saints, mais seulement une affaire de simplicité.
La plupart d’entre nous astiquons un miroir, une image ; alors évidemment lorsque ce miroir se brise et que l’on est obligé d’aller non plus du côté du reflet, mais vers soi-même, tout change !
Il paraît que la vie est une école, mais je ne sais vraiment pas ce que j’y ai appris !
Tout l’apprentissage de la vie consiste à désamorcer les explosions et les implosions face auxquelles notre propre chemin nous mène. La culture de la
sagesse n’est rien d’autre que cela, bien au-delà de toutes les croyances et de la multitude des dogmes.
il nous faut tourner la page de cette vie... parce qu’il y a d’autres chapitres de soi à découvrir. Voilà pourquoi il faut vraiment que tu saches qui tu es... pour ne pas perdre le fil, pour rassembler dans un grand sac tout ce qu’il y a de meilleur en toi et apaiser le reste, désamorcer toutes les “bombes à retardement” que tu as posées ta vie durant.
Ce qui étouffe, c’est l’incertitude, le doute. Ne plus savoir où est sa propre place.
La compassion est une forme d’amour éprouvée par celui qui accepte de visiter l’âme de l’autre, sans jugement, afin d’en percevoir les battements de cœur et d’offrir les siens.
La tendresse, la compassion, cela peut s’offrir “comme ça”, gratuitement...
Nous voulons dire, partir avec la quiétude dans ton cœur, partir en ayant arrêté de boire le poison qui t’a abîmée, partir, si tu préfères, en ne conservant plus aucun fiel au-dedans de ton être et en reconnaissant paisiblement :
“j’ai vécu tout ce qu’il fallait que je vive”.
Justement, c’est pour parcourir le chemin ensemble que nous sommes là, pour le débarrasser des herbes sauvages et des ronces dont ton existence l’a recouvert.