Khatia est une violoncelliste renommée, fille d'une pianiste mondialement connue.
Elle vit avec son époux photographe et leurs 2 filles quand soudain le ciel lui tombe sur la tête.
La Maladie a fini par l'atteindre. Terminés les concerts et les voyages, il faut démarrer la chimio…
Malgré la fatigue, elle maintient ses visites à son grand-père atteint d'Alzheimer, tâchant, entre ses absences, d'en apprendre plus sur ses origines. Un jour où il la voit crâne nu (et oui la chimio), il la confond avec sa mère avec qui il est entré à Auschwitz mais qu'il n'a jamais revu ensuite. Quand il décède, elle découvre une photo de cette arrière grand-mère, un violoncelle entre les jambes. Elle décide de partir à la recherche de Sara Steiner, se demandant si elle aurait pu survivre à l'horreur.
J'avoue n'avoir pas accroché avec le style de l'auteur et avoir hésité à abandonner. Bien m'en a pris de le continuer.
C'est un livre profond sur des sujets importants: le cancer et ses répercussions sur le mental des patients mais aussi sur leur couple et leur famille; la maladie d'Alzheimer et ses dégâts; mais aussi l'importance de connaître d'où l'on vient.
La
terre étrangère c'est finalement tout ça: la maladie ou plutôt les maladies, les origines recherchées en Israël.
Ces sujets sont traités avec finesse, sans démagogie, comme si l'auteur racontait son vécu.
Rien à voir mais j'adore la couverture, qui m'a amenée à lire le résumé de cet ouvrage et à le solliciter auprès de @netgalley et les éditions
Buchet Chastel que je remercie pour ce service presse.