AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 53 notes
5
6 avis
4
16 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Khatia est une violoncelliste renommée, fille d'une pianiste mondialement connue.
Elle vit avec son époux photographe et leurs 2 filles quand soudain le ciel lui tombe sur la tête.
La Maladie a fini par l'atteindre. Terminés les concerts et les voyages, il faut démarrer la chimio…
Malgré la fatigue, elle maintient ses visites à son grand-père atteint d'Alzheimer, tâchant, entre ses absences, d'en apprendre plus sur ses origines. Un jour où il la voit crâne nu (et oui la chimio), il la confond avec sa mère avec qui il est entré à Auschwitz mais qu'il n'a jamais revu ensuite. Quand il décède, elle découvre une photo de cette arrière grand-mère, un violoncelle entre les jambes. Elle décide de partir à la recherche de Sara Steiner, se demandant si elle aurait pu survivre à l'horreur.
J'avoue n'avoir pas accroché avec le style de l'auteur et avoir hésité à abandonner. Bien m'en a pris de le continuer.
C'est un livre profond sur des sujets importants: le cancer et ses répercussions sur le mental des patients mais aussi sur leur couple et leur famille; la maladie d'Alzheimer et ses dégâts; mais aussi l'importance de connaître d'où l'on vient.
La terre étrangère c'est finalement tout ça: la maladie ou plutôt les maladies, les origines recherchées en Israël.
Ces sujets sont traités avec finesse, sans démagogie, comme si l'auteur racontait son vécu.

Rien à voir mais j'adore la couverture, qui m'a amenée à lire le résumé de cet ouvrage et à le solliciter auprès de @netgalley et les éditions Buchet Chastel que je remercie pour ce service presse.
Commenter  J’apprécie          30
Kathia et Antoine, la trentaine, vivent leur amour en harmonie au gré de la carrière de violoncelliste de Kathia et de celle de photographe d'Antoine. Unis par les mêmes passions, tout va pour le mieux jusqu'au jour où Kathia apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein.

S'en suit un long parcours, rythmé par les chimiothérapies et les désagréments de la maladie. Alors qu'elle s'accroche, elle visite régulièrement son grand-père Lucas Steiner, avec qui elle converse. Il lui parle de leurs origines juives et de sa grand-mère mais tout n'est pas simple car atteint de la maladie d'Alzheimer les souvenirs se mélangent. Juste avant de mourir il lui cède la photo d'une jeune femme , qui semble être sa grand-mère jouant du violoncelle. Elle est intriguée , personne ne lui avait dit qu'il y avait des violoncellistes dans sa famille. Qui était donc Sarah Steiner ?

Alors que la maladie la transforme, alors que les relations avec Antoine s'étiole, une seule chose la retient et la fait encore vivre et s'accrocher : découvrir qui était Sarah Steiner ? Kathia part alors dans une quête identitaire qui lui semble essentielle et l'emmènera jusqu'en Israël, mais également dans les archives des camps de concentration pour essayer de retracer le parcours d'une femme auquel elle semble se rapprocher et d'identifier de plus en plus.

"Terre étrangère" est un très beau roman , qui touche avec sensibilité à la maladie, à travers le cancer de Kathia mais également la dégénérescence de son grand-père. Kathia va vivre chaque étape, de l'effondrement à la renaissance et l'on parcourt avec elle , ses ressentis , ses interrogations.
Le thème de la famille, des racines est très bien mis en valeur. Alors qu'elle se rapproche de sa famille à travers sa quête identitaire, elle s'éloigne de son mari mais ce passage semble également nécessaire pour sa survie et la faire renaître.
Commenter  J’apprécie          10
Khatia est une violoncelliste brillante dont la carrière est en plein essor. Sa mère et son père sont également solistes reconnus. Mère d'une petite fille, elle vit désormais avec Antoine qui est photographe, leur relation est complice et forte. Mais l'annonce d'un cancer du sein va faire éclater ce bel équilibre. Les traitements vont prendre la place de la musique qui jusqu'ici était le centre de tout pour la jeune femme. Disposant désormais de temps, Khatia décide d'en passer plus avec son grand-père paternel, Lucas rescapé d'Auschwitz-Birkenau. La mémoire de l'aïeul le quitte doucement et c'est dans cette lutte quotidienne pour retarder l'échéance de l'oubli total que Khatia va trouver une nouvelle force. Pour mener le combat contre sa maladie et celle de son grand-père, Khatia va se retrouver à fouiller dans le passé de sa famille. La musique est au coeur de ce roman comme de la vie de Khatia, elle se mêle à l'histoire de sa famille et à la grande histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Khatia violoncelliste de renom voit sa vie chamboulée lorsqu'elle apprend qu'elle a un cancer du sein.
Une relation parfaite avec Antoine et leurs deux filles, une osmose mise en péril par la maladie.
A ça s'ajoute la maladie d'Alzheimer dont est atteint son grand père.
Ce grand père pour qui elle se dévoue et qui la confond souvent avec sa mère.
A la mort de ce dernier elle décide de retrouver la trace de la mère de Lucas, disparu à Auschwitz et qui comme elle va le découvrir jouait du violoncelle et lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.

Ce roman est un roman de quête, quête de soi, de son identité et de celles de ses ancêtres, tout en intimité.

J'aurais davantage aimé découvrir un peu plus de l'histoire de l'arrière grand mère de Khatia, car même si pour comprendre son caractère et les traits personnels du personnage nous devons la découvrir elle, je trouve qu'une trop grande partie du roman n'était consacrée qu'à la maladie et à ce que cela a engendré dans la relation de couple de Khatia et Antoine.
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre nous fait plonger en terre étrangère. Lieu où Khatia entre dès l'annonce du diagnostic de son cancer du sein.
L'Annonce (de la maladie) est le point de départ d'une nouvelle vie. Une vie de souffrance, une vie de peurs mais également une vie de changements. Khatia n'est pas seule - son mari, sa famille sont là - mais, au fond de sa chair, elle est seule. La souffrance l'a fait changer et tout vacille autour d'elle. Et puis, elle se rapproche de son grand-père, atteint de la maladie d'Alzheimer et dont les souvenirs/les réminiscences (troublantes coïncidences) l'emmèneront sur les traces de son arrière-grand-mère, déportée à Birkenau.
Très beau livre sur la recherche de soi à travers les épreuves de la vie.
Commenter  J’apprécie          00
Musicienne (amateure) venant d'apprendre que j'étais atteinte d'un cancer du sein, le résumé de Terre étrangère a forcément trouvé une résonnance immédiate en moi.
J'ai été particulièrement émue par la vie du couple formé par Khatia Steiner, violoncelliste professionnelle et Antoine, son compagnon, confronté à la maladie. Cela fait partie des premières questions qu'on se pose lorsqu'on apprend la nouvelle (l'Annonce, selon le terme utilisé dans le roman). Pendant combien de temps ne vais-je pas pouvoir jouer de mon instrument ? Comment traverser cette épreuve à deux, sans s'écorcher trop l'un l'autre ? Khatia saura trouver la force de (re)vivre après un voyage en solitaire dans le passé, sur la piste d'une mystérieuse photo, retrouvée dans une enveloppe à son nom au décès de son grand-père. Elle consultera toutes les archives disponibles sur la Shoah pour retrouver les traces de son arrière-grand-mère disparue à Birkenau, violoncelliste, comme Khatia.
Le passé et le présent se mêlent et s'entremêlent. Les thèmes sont certes difficiles (le cancer, Alzheimer, la Shoah) et la mort rôde tout au long du roman, mais Renaud Meyer nous livre un roman lumineux, qui ne tombe jamais dans le pathos.
Sa lecture est un bon prolongement des romans de la trilogie de Mizubayashi qui évoquent eux-aussi la vie de musiciens pendant la seconde guerre mondiale, entre Japon et France.
Merci à #Netgalley et aux éditions Buchet-Castel de m'avoir permis de le lire dès sa sortie et dès ma sortie de l'hôpital.
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (110) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1090 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}